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Yetcha
893 abonnés
4 406 critiques
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4,0
Publiée le 17 juin 2016
Une très jolie surprise, un monde post-apocalyptique qui se passe en 1997 et qui donc s'adresse fortement aux jeunes des années 80 finalement, puisque Turbo kid est un ado. De ce fait, les clins d'oeil vers notre enfance sont renforcés par la présence des vélos, la carte à jouer dans les rayons, le Viewmaster. Tiré d'un court-métrage des mêmes auteurs "T is for Turbo", mais que je n'ai pas vu. Cependant, ce monde qu'ils ont crées est en définitive plus crédible que certains autres monde post-apo puisque les machines dépérissent, l'essence on s'en doute n'est plus présente, donc la force des mollets avec le vélo s'impose logiquement. Passé un court instant de WTF, on est très vite embarqué dans cette histoire gore/drôle/SF/action... A noter que l'engin de torture fabriqué avec le vélo est vraiment bien trouvé et gore à souhait.
Une excellente surprise pour moi. Turbo kid se déroule dans l'univers de Fallout. On y suit les aventures d'un garçon d'une quinzaine d'années dans les Terres dévastées. Connaisseurs du jeu, ne vous attendez tout de même pas à voir de nombreuses créatures mutantes, l'idée est d'exploiter le potentiel des humains (en grande partie), de nous montrer leur style de vie après l'apocalypse. Le film est clairement étonnamment gore à plusieurs reprises, ce qui lui vaudrait bien une interdiction aux moins de 16 ans minimum, mais c'est du "gore amusant", plus comique dans l'exagération (mais restant bien sanglant). Cela tranche avec le côté naïf de la nouvelle amie du "héros", ainsi que côté "fan de vieilleries et jeux d'enfants rétros" du garçon. C'est en tombant sur ce genre de productions inattendues que je garde espoir dans la capacité de certains scénaristes de nous sortir des petits bijoux originaux. Il faut dire que je suis un fan des jeux Fallout et que l'atmosphère et les décors sont incroyablement bien reproduits ici, mais la qualité du film ne s'arrête pas à une simple adaptation de cet univers impitoyable : les acteurs jouent bien, avec une mention spéciale à Michael Ironside, militaire de recrutement dans Starship Troopers notamment, qui joue ici le méchant (Zeus), et à Laurence Leboeuf, l'étrange et souriante amie du héros, actrice totalement inconnue pour moi, incarnant "Apple". L'histoire, originale, n'a pas grand chose à voir avec l'univers de Fallout et est parfaitement adaptable dans n'importe quel monde post-apocalyptique, ce qui permettra à plus de gens d'y accrocher. On retrouve des similitudes avec le monde de Mad Max, évidemment un classique en matière de films de survivants. Le tout est soutenu par une formidable bande originale aux accents synthé rétro collant paradoxalement très bien à l'univers développé ici. Mon seul regret est le titre quelque peu enfantin du film. Enfantin, mais compréhensible vis à vis de la passion du jeune héros.
Adapté du très bon court-métrage, "T is for Tubo" qui était en sélection pour apparaître dans le film à sketchs "The ABCs of Death", "Turbo Kid" est un hommage aux films de Sci-Fi des années 80. On a vraiment l'impression d'y être entre les musiques rétros, les costumes kitschs et les effets gores sans CGI ou presque comme à l'ancienne. Ce film québécois est réussi, c'est simple, mais très efficace et surtout très divertissant. Il n'y a pas de temps morts, l'histoire est sympa, l'alchimie entre Munro Chambers et Laurence Leboeuf passe bien à l'écran et Michael Ironside est très bon dans le rôle du méchant.
Dans un monde post-apocalyptique où la Terre est devenue stérile et les eaux toxiques, un jeune garçon tente de survivre alors qu'en plus un certain Zeus y fait régner la tyrannie. Voilà l'histoire somme toute sympathique de ce film de science-fiction qui possède des séquences d'actions bien gores et une bonne dose d'humour. La réalisation n'a rien d'extraordinaire, mais elle possède une certaine énergie qui la rend bien efficace sur certaines scènes. Côté casting, on retrouve avec plaisir le toujours aussi impeccable Michael Ironside dans le rôle du méchant Zeus, par contre j'ai trouvé le jeune Munroe Chambers pas toujours très à son aise dans le rôle principal. Mais bon au final "Turbo Kid" est une oeuvre suffisamment divertissante pour nous faire passer un moment de cinoche et elle mérite donc d'être découverte.
Il faut prendre "Turbo Kid" pour ce que c'est, à savoir une série B rendant hommage aux films de genre des années 80. Ainsi, le film assume un aspect kitch et retro sur fond d'humour "sanglant" dans un univers à la Mad Max. Second degré de rigueur donc. Cependant, un même un film à prendre au 1000ème degré doit comporter un minimum de fond. Ici, l'écriture des dialogues et du scénario n'est pas assez abouti et se contente du minimum. Pas aussi drôle et déjanté que prévu, "Turbo Kid" se rattrape avec quelques bonnes scènes gores et une B.O. de qualité.
Le problème du film c’est qu’on a du mal à lui donner un réel crédit par rapport à ce qu’il ambitionne, la direction artistique est un peu fourre-tout, à l’image de ses références (Mad Max, Terminator, A.I. …), la réalisation dans son sens de l’esthétisme 80s ne se lâche pas assez et c’est dommage … Car pour quasiment tout le reste c’est une très bonne surprise, la mise en scène tente des choses sans forcément tomber dans la grossièreté, c’est très divertissant, il y a des personnages charismatiques (bien aimé le mec avec sa scie circulaire au bras, et Ironside retrouve du panache en boss), la bande son est excellente, le rythme est impeccable, on sent que les mecs qui ont fait ça ont pris un plaisir fou avec beaucoup de passion pour le genre, sauf qu’ils leur manquent ce sursaut de talent pour accoucher d’une petite perle en guise d’hommage absolu rétro-futuriste.
Mais qu'est ce que ça fait du bien un peu de fraîcheur dans le cinéma actuel ! Et cette petite production canadienne et néo-zélandaise, que n'aurait pas renié Peter Jackson, en est pleine. Le duo d'ados fonctionne à merveille avec un Munro Chambers que l'on verra évoluer et une Laurence Leboeuf épatante et complétement barrée, l'aspect kitsch et décalé est un régal et la bande son est juste exceptionnelle. La première partie m'avait déjà emballé par ce ton mélancolique et enfantin mais alors la suite m'a carrément sidéré, c'est du délire total, bien gore et super fun. Preuve s'il en est que l'on a pas besoin de millions à la pelle pour réaliser quelque chose de sympa, pour autant le manque de budget se fait ressentir dans les décors ou les costumes, kitschissimes à souhait, mais ça n'interfère jamais avec le plaisir que l'on a à suivre notre troupe de gentils combattants dans leurs extravagantes aventures et ce malgré un scénario d'une platitude extrême ! Les effets spéciaux sont vraiment étonnants ainsi que le maquillage et notamment celui de Michael Ironside, un peu au bout du rouleau il faut l'avouer, rappelant les grandes heures de "Terminator". Ce "Turbo kid", alternative amusante à "Mad Max", se présente comme une petite tartine de miel à déguster sans vergogne. Des réalisateurs à découvrir et à suivre, indéniablement.
Je vous fais le topo. 1997, barboc à la VHS. Prenez Cyborg mais sans Van Damme, un peu de DragonBall et de Mad Max, l'esprit Hokuto no Ken, secouez fort. Des références à tire la Rigot. Remetez vous la date, c'est l'Apocalypse... Synthé en Bande sonore et références 70-80. Dialogues et effets assurés. Ajoutez y Michael Ironside. On peu commencer. Pour la fantaisie, Friday the 13th peu s'inviter pour cultiver, car si Kung Fury (2015) pétarardait la demi heure, il faudra bien à Turbo Kid l'heure et demi pour composer son tableau. On peut reprocher sa prolongation plus que sa dimension, car s'il est très référencé, ce petit Bijou peu également être cité. Et ça ne m'étonnerait qu'à moitié que les show runners de Stranger Things ne s'en soient inspirés.
Vraiment très bien réussi et quelle joie de voir un court-métrage à fort potentiel de 2011 devenir un long-métrage aux décors "post nuke" réalistes, bourré d'inventivité mais rendant aussi hommage aux "eighties" par ses nombreuses références. Quant aux acteurs, ils sont tous superbes avec une préférence toutefois pour le cow-boy à la gueule d'Indiana Jones !
Un tout petit film canadien qui s'approprie l'univers post-apo (enfin, pas vraiment vu que le film se passe en 1997 où ne sait pas trop où) et qui se présente comme une petite bande de série B sympathique, outrancière et ultra-référencée. L'énergie, la passion, l'envie de faire un cinéma de genre gore, badass et rempli de références pop est évidente, il en résulte un film foutraque, blindé de punchlines et de personnages hardcore qui bénéficient de moments iconiques franchement plaisants. M. Ironside régale en grand méchant tandis que le reste du casting en fait des caisses avec des grimaces, des froncement de sourcils, des voix graves et autres répliques joyeusement sentencieuses. Les décors sont assez stupéfiants et malgré un manque de moyens évidents, les réals nous offrent un spectacle quasi-total appuyé par des effets spéciaux assez soignés. Seulement voilà, le film n'a beau durer que 1h30 à peine, il est incroyablement mal rythmé vu qu'il m'a paru durer bien plus longtemps. Les personnages sont bien campés mais l'histoire cultive un peu trop les lieux communs pour réellement surprendre, surtout qu'il oublie parfois de développer son univers. A voir tout de même pour les amateurs. D'autres critiques sur
Turbo Kid (2017) est l’adaptation version long-métrage de T is for Turbo (2011). Comme pour la version d’origine, on retrouve les québécois François Simard, Anouk et Yoann-Karl Whissell à la réalisation.
Après l’engouement général rencontré par leur court-métrage, le collectif s’était vu offrir l’opportunité de réaliser cette version, plus longue et donc plus étoffée. Mais passer de 5 à 60min n’est pas donné à tout le monde et cet exercice de style est pour le moins difficile, surtout quand il faut étirer une intrigue aussi mince.
Le résultat s’avère hélas pas à la hauteur de mes espérances, connaissant le collectif RKSS depuis de nombreuses années, après l’excellent court-métrage, je m’attendais à un résultat digne de ce nom (mais sans doute en attendais-je trop ?).
L’univers post-apocalyptique est toujours aussi présent, on jubile devant les scènes gores et ses geysers d’hémoglobine (des mises à mort toutes plus originales les unes que les autres, mention spéciale à la scène de torture à bicyclette). On apprécie toujours autant cette B.O. rétro "synthwave" et l’agréable surprise de retrouver au casting la ravissante québécoise Laurence Leboeuf aux côtés du bad-guy Michael Ironside.
Hélas, pour tenir la longueur, il aurait fallu dynamiser l’intrigue ou raccourcir drastiquement le script. Etirer un pitch (développé en 5min) sur une durée de 60min n’est pas donnée à tout le monde et cela s’en ressent aisément, le manque de rythme y est flagrant.
Je viens un peu tempérer toutes les éloges sur ce film. La réalisation est catastrophique. Les plans sont filmés de façon trop large et quand le champ est resserré c'est super brouillon... On peut ajouter: Des dialogues mal écrits et inutiles. Une intrigue bancale. Des acteurs de 2nd zone, complètement niais et stupides façon Mad Max, mais vu qu'on est pas dans un univers aussi maitrisé, ça fait vraiment tâche... Des scènes trop longues, on s'ennuie ferme. Des décors ultra minimalistes et peu variés qui donnent l'impression de tourner en rond. Des péripéties assez convenues.
Bref, l'ensemble du travail manque sérieusement d'inspiration. Cela aurait pu convenir pour un fan film de 5 minutes, mais étiré sur 1h30 c'est difficilement regardable... :/
Il n'y a des années 80-90 que la musique, et c'est le premier point positif. Le style synth-wave de la bande son colle très bien et est super agréable à l'écoute. D'ailleurs l'intro musicale est pas mal du tout et se démarque vraiment du reste du film tant au niveau de la mise en scène que de la photo. Ajoutons que le narrateur du début met le ton, on s'attend un un truc vraiment cool et original, d'autant que le film se situe en 1997, un clin d'oeil évident à "New York 1997" et à la fin du monde présumée dans "Terminator 2". Pour continuer dans les aspects positifs, l'acteur qui campe le personnage principal est plutôt bon, il relève légèrement le film. D'ailleurs le grand atout de ce long métrage c'est clairement son look rétro plutôt bien travaillé, sa passion pour les comics et tous les bibelots des années 80. Enfin gros gros point positif pour les scènes gores qui sont à certains moments vraiment incroyables de créativité. Sincèrement c'est la meilleure facette du film, mais malheureusement on se trouve bel et bien en face d'une sorte de "Versus l'ultime guerrier" en version plus kitch et édulcorée... :/ Cependant force est de constater tout de même que cette expérimentation a été faite avec amour, passion et que si l'équipe avait pu disposer d'un budget plus conséquent et d'un scénariste plus inventif elle nous aurait pondu une vrai truc exaltant et possiblement culte.
Après l’époustouflant Mad Max : Fury Road sorti en mai 2015, les amateurs du genre post-apocalyptique se sont un peu retrouvés sur leur faim entre Terminator : Genisys qui ne valait pas grand-chose et le labyrinthe : la terre brûlée qui jouait la surenchère. Ne restait plus alors qu’à se rabattre sur un autre registre avec le très sympathique Seul sur Mars qui mine de rien se rapproche un peu du film post-apo par son fort aspect survival. Heureusement, une petite production québéco-néozélandaise de première fraicheur s’apprête à pointer le bout de son nez dans nos petits coins trop paisibles.
Turbo Kid nous envoie au cœur d’une zone aride où bien entendu la survie de chacun n’est assurée que par sa capacité à s’adapter et à se défendre. Comme d’habitude dans ce genre de film, une partie de la population tente de vivre honnêtement tandis que le reste oublie toute morale pour prendre par la force ce qui peut avoir de la valeur. C’est dans ce contexte très classique que l’on découvre notre personnage principal, un ado solitaire toujours à la recherche d’objets cool à ajouter à sa collection, en particulier s’il s’agit de comics Turbo Kid dont il raffole. Le jeune homme rêverait d’adopter l’attitude courageuse et les super pouvoirs de son héros. Par un hasardeux concours de circonstance, il se trouve que notre petit gars va faire une découverte qui lui procurera la force qui lui manque.
Un scénario qui ne cache pas sa grande banalité, il faut bien l’avouer mais après tout, Mad Max : Fury Road ne nous offrait pas spécialement mieux. Si Turbo Kid garde accroché ses spectateurs malgré ses rebondissements un peu quelconques et prévisibles c’est très certainement parce qu’il part dans le domaine de la comédie (pas loin de la parodie) où l’on pardonne plus facilement les faiblesses scénaristiques tant que le divertissement est au rendez-vous. Pleins de méchants vilains-pas beaux, des courses poursuites à vélo mais surtout des effets spéciaux à l’hémoglobine exagérée qui feraient passer le film 300 pour une production -5 ans : voilà déjà de quoi mettre le spectateur dans l’ambiance. Mais ce qui finit de convaincre, c’est certainement l’atmosphère des années 80 qui ressort tout du long, ce côté stéréotypé chez les personnages, les objets ringards que le personnage trouve mais surtout ce laisser aller un peu irréfléchi, ce côté rentre dedans bien caractéristique.
Avec tout ça Turbo Kid pourrait sembler dénué de tout intérêt intellectuel mais il est construit sur plusieurs oppositions et s’ouvre vers quelques questionnements un peu banals mais toujours pertinents. Notre ado vit d’abord en relative sécurité dans son coin puis va découvrir la vie à plusieurs. Bien que la nouvelle venue lui offre de bons moments les risques et les efforts à fournir ne sont plus les mêmes qu’avant et il faudra désormais se dépasser pour protéger son amie. On se demande alors dans laquelle des deux situations notre personnage serait le plus heureux et même si le film tend à aller vers le second choix le spectateur pourra trouver sa propre réponse.
Turbo Kid offre aussi un questionnement identitaire sur l’essence de l’être humain (mais là je ne peux pas en parler sans spoiler).
Enfin, en creusant encore un peu, on pourra se questionner sur l’importance de la femme dans notre société. Quasi inexistantes dans ce film, la société dégénère au profit de la violence et de la destruction. Peut-être les femmes étaient-elles le rempart contre la folie des hommes, les garantes de notre pérennité ?
Quoi qu’il en soit, à défaut d’être vraiment original, Turbo Kid est un petit film sympathique et sans grande prétention qui plaira aux amateurs de films de genre pas trop regardants sur ses petits défauts.
Le film est un pur divertissement d'action post apocalyptique, mix improbable entre Mad Max et un film sur le BMX ! C'est décalé, totalement assumé et extrêmement gore... Malgré le peu de moyens, le scénario tient la route et on se laisse alpaguer par cette histoire de futur rétro...