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Jorik V
1 279 abonnés
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3,0
Publiée le 14 mai 2016
Julien Leclercq est un excellent metteur en scène dès lors qu’il s’agit de mettre en scène de l’action pure et dure. On se souviendra du mal-aimé et pourtant intéressant « Chrysalis », essai de science-fiction à la française, du film d’action inspiré d’une histoire vraie « L’Assaut » ou plus récemment du thriller « Gibraltar ». Ces trois films ont pour dénominateur commun un sens du cadre, du découpage dans l’action et une fluidité de la mise en scène rares dans le cinéma hexagonal. « Braqueurs » ne déroge pas à la règle sans pour autant être aussi époustouflant qu’il aurait pu (du ?) l’être. Comme pour tous ces films, la réalisation sait être sobre mais percutante. Encore une fois, il appose un côté glacé à ses images et confirme qu’il sait se servir d’une caméra. Ces scènes d’action, incarnées par des braquages ou des fusillades, sont en effet bien orchestrées. Sèches, directes et lisibles, elles ne souffrent pas de critique mais ne présentent rien qui n’ai jamais été vu. En revanche, on salue l’efficacité d’un scénario crédible et très documenté. On sent que tout cela n’est pas le fruit de l’imagination d’un scénariste mais découle de recherches approfondies et poussées sur la question. Ce qui confère à « Braqueurs » un cachet ultra réaliste plaisant mais qui peut s’avérer également son point faible. En effet, il y a un côté gênant à voir sur grand écran le manuel expliqué du parfait petit braqueur. On n’est pas dans l’apologie du braquage, la conclusion évitant le happy-end, mais ces hommes sont tout de même montrés comme des personnes avec des principes tout autant que droites et rangées à côté. Difficile du coup également de s’identifier aux personnages principaux qui sont finalement des gens malhonnêtes. Cela constitue une limite à l’empathie que l’on pourrait avoir pour les protagonistes et pour ce qui se déroule dans le film. Néanmoins, en dépit de la très courte durée du long-métrage, les rôles sont fouillés avec une mention spéciale au protéiforme Sami Bouajila, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce type de film. Distrayant et bien emballé mais pas révolutionnaire.
La tension est là, les personnages bien amenés, réalisation de qualité, film correct. Un peu de mal avec le jeu de Sami Bouajila, mais qui est peut-être du au personnage, avec sa diction particulière et son aplomb notamment dans les scènes avec son ex-amie musicienne, qui font presque rire.
Oui les scènes d'action claquent, et oui ça fait un bien fou de voir "Braqueurs" dépoussiérer le cinéma de genre français. Alors où est le problème ? Dans le traitement des personnages malheureusement... Au contraire d'un "Heat", référence revendiquée du film de Julien Leclercq, les protagonistes ne sont pas attachants et font en plus des choix assez incompréhensibles. Difficile dans ses conditions d'adhérer plus que ça au film...
Un groupe de braqueurs de fourgons est obligé de coopérer avec des dealers à la suite d'une bourde d'un de ceux-ci. La première scène du film nous fait penser à celle de "Heat" avec ces quatre braqueurs et leur mécanique d'attaque chirurgicale. Sami Bouajila est excellent en chef de gang et de famille et certaines scènes sont vraiment réussies (on y voit l'instinct de protection qu'il a sur sa fille et notamment son petit frère). Le rappeur Kaaris apporte lui son authenticité en nous ouvrant les portes de son quartier de Sevran. Un bon thriller nerveux"à la française" même si le scénario manque parfois de complexité. L'ensemble forme une histoire très crédible même si le film aurait gagné à être un poil plus long. Mention spéciale à Guillaume Gouix en artificier camé.
Comme c'est bien filmé cette triste réalité des vilains e notre societe.... Sans complaisance, ce petit monde est dépeint avec justesse et les scènes d'actions sont remarquables. Bravo les acteurs!!! et toute l equipe de cette aventure.
Il est de bon ton de critiquer les séries B françaises en les comparant à leurs homologues d’outre-Atlantique : budgets riquiqui, intrigues banales, misérabilisme social… C’est souvent injuste. Car le cinéma français sait produire des petits films bien troussés, bien écrits, bien joués, secs et efficaces.
« Braqueurs » est de ceux-là. Certes ni le titre ni l’affiche, ni le pitch concocté par une paresseuse boîte de com ne brillent pas leur originalité. À se demander quelle audience est visée. Car « Braqueurs » ne plaira pas seulement à un public masculin, amateur de cascades et de scènes d’actions.
Yanis dirige une bande de braqueurs. Mais une erreur commise par son petit frère l’oblige à se frotter à des dealeurs des cités. Pour sauver sa famille, il doit braquer un « go-fast » chargé d’héroïne.
Le scénario de « Braqueurs » n’est pas simpliste. Riche en rebondissements et en personnages, il aurait facilement rempli deux heures. Julien Leclercq a l’intelligence de le résumer en une heure vingt, nerveuse, dense, sans gras. La caméra ne lâche pas Yanis. En chef de clan taiseux, Sami Bouajila confirme, si besoin en était, son talent. Souvent cantonné au rôle de l’arabe de service, il excelle aussi bien dans la comédie (« Good luck Algeria ») que dans le film d’action.
Après un Chrysalis prometteur, Julien Leclercq s'était définitivement installé comme l'un des meilleurs réalisateurs de film d'action français avec L'assaut, confirmé par Gibraltar. C'est donc tout naturellement qu'aujourd'hui il nous livre un Braqueurs très réussi. Une mise en scène serrée, maitrisée. Un scénario classique mais bien écrit. Une direction d'acteurs irréprochable. Un Sami Bouajila impeccable qui peut décidément tout joué, naviguant sans problème de Omar m'a tuer à Good Luck Algeria en passant par Pattaya. Il est parfaitement épaulé par un Guillaume Gouix toujours juste et tout un casting de seconds rôles très convaincant. Bref, c'est sans surprise mais c'est carré, c'est efficace, c'est bien fait, on ne s'ennuie pas une minute. Un très bon polar pour un très bon divertissement.
J'ai adoré , ça faisais longtemps que je n'avais pas vu de films français aussi bon. Des acteurs au top , j'ai beaucoup aimé l'intrigue même si on reste un peu sur notre faim à la fin , je recommande ce film !
Ce n'était pas à quoi je m'attendais et ma laissez mitigé car ce n'est pas ma "kame" de film. Le film est "noir" de toute les façon dans son atmosphère, ses acteurs et la dureté du scénario. Les banlieue m'ont mis mal à l'aise et toute ces menaces envers la famille me complexe tout cela à cause d'une gourde de rien de tout, la cohérence n'est pas son poïnt fort car cela s'etale tout le long. Le fameux kaaris tient particulièrement son rôle à coeur et vu sa tête ne peu être que crédible le tout en sortant la kalash. La réalisation me perturbe où les plans sont très rapide et assez amateur. Ce que l'on peut en retenir est la solidarité entre "frere de sang", famille qui se dégage assez émouvant tout en se portant dans la criminalité et les moments d'action plutôt correct. Le casting marche bien mais personnellement je deteste l'acteur principal. Un film qui se veut sérieux par son message et divertissements et laisse à la dureté et aux risques de la criminalité.
excellent film FRANÇAIS sur des voyous, l histoire est tres bien tournée, avec des rebondissements, les sons des fusillades sont réels, les acteurs sont bon, a voir et a revoir
Partant d'un scénario relativement convenu, ce polar français bénéficie d'une très bonne mise en scène nerveuse, brutale qui repose principalement sur son personnage central interprété par l’excellent Sami Bouajila, sombre et précis à l'extrême. Tourné dans les cités de la banlieue Nord-Est de Paris, mélangeant habilement les codes des films de gangsters, des go-fast et des thèmes comme l'honneur de la famille et le sacrifice, le film se déroule à un rythme soutenu, d'autant que sa durée n'excède pas 1h20, ce qui est peu par les temps qui courent... Résultat, on en redemanderait presque un peu plus si l'on n'était pas totalement sonné à la fin de la projection. Un bon polar français !
Julien Leclercq, grand habitué des films d'action à la française (L'assaut, Chrysalis, Gibraltar), signe ici de l'action en boite efficace et plutôt bien ficelé. Certes, ça reste français donc le début ressemble à toutes les séries policières frenchies qui se la jouent à l'américaine, avec des cascades gentilles et des personnages plats qui parlent tous de façon monotone, à la mode racaille "ziva" ! L'histoire est banale : une bande de braqueurs qui réussit à passer entre les mailles du filet jusqu'à présent se retrouvent, suite à une faute de l'un d'entre eux, menacé par des dealers qui leur imposent un braquage pour être quitte. C'est là que les ennuis commencent ! Mais l'air de rien, même si j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans avec toute cette fausse testostérone et à laisser une chance à ses acteurs qui s'en sortent bien au final, le scénario vient nous surprendre par son suspense et ses scènes d'actions remuantes. Jouant dans un cadre très réaliste, et refusant le "too much" que le réalisateur aurait pu s'autoriser, "Braqueurs" dessine des portraits d'hommes qui nous en font oublier ses acteurs. Ainsi, Sami Bouajila est plus que convaincant dans ce rôle de braqueur expert ! Tout comme Guillaume Gouix, qui, plus réservé, n'en est pas moins étonnant ! On en oublie les autres acteurs bien que les personnages féminins ne sont pas desservies, et heureusement ! J'ai comme l'impression que plus on y croit et on rentre dedans, plus les acteurs y sont convaincants... Donc ouais, ça reste un film d'action qui vaut la peine qu'on y jette un œil, juste histoire de voir ce qu'on est capable de faire en France !
Super film Rythme intense, La violence est très présente mais pourtant sans voyeurisme....Les acteurs sublimes. L'histoire nous paraît tellement réelle . Génial !!
"Braqueurs", un film d'une mise en scène nerveuse et âpre, sobre et incisive, minérale et presque taillée à la serpe ! C'est ce qui ressort de cette réalisation efficace de Julien Leclerq, travail sans fioritures d'aucune sorte, où le cinéaste sait saisir les regards, le questionnement, pour mettre en avant l'addiction sans limites à ses braquages par des situations simples et surtout ancrées dans une réalité très palpable... Plus qu'un polar ou un thriller, cette histoire nous plonge dans un milieu où on aime l'argent facile, mais plus encore le stress du braquage comme l'expliquera très bien Yanis, rôle interprété avec beaucoup de limpidité et de clairvoyance par Sami Bouajila. Guillaume Gouix a également une composition intéressante et juste, très en réserve malgré là aussi, la folie inconsciente cachée à l'intérieur qui l'anime plus que tout. Le scénario repose ainsi sur une suite d'enchaînements bien huilés, crédibles en général, et le grain de sable inattendu, une simple tentation imprévue pourra être la complication et le début de la spirale infernale qui ne lâchera personne ! Toujours plus, toujours le coup en trop pour ces malfrats trop gourmands pour eux et leurs proches, dont l'issue ne tient inévitablement qu'à un fil... Un film haletant, poignant et bien interprété, qui ne s'embarrasse pas de superflus comme encore trop récemment pour aller à l'essentiel ! Du travail net et sans bavure de la part de Julien Leclerq, ce qui ne sera malheureusement pas le cas pour tous ici...