Je n'avais vu que "L'assaut" de la filmographie de Julien Leclercq et je trouve que ce film est dans la même lignée puisqu'on retrouve la même maîtrise et intensité dans "Braqueurs" qui est quand même un cran au-dessus. L'histoire est bien évidemment moins forte, mais comme la situation n'est pas statique, on a quelque chose de très rythmé et haletant grâce à une réalisation nerveuse et une histoire qui va à l'essentiel. En plus, le film ne dure que 70 minutes donc il n'y a pas de fioriture, c'est vraiment tout pour l'action. L'histoire est simple, c'est sûr qu'on aurait pu avoir des "missions" plus détaillées notamment au niveau de la préparation des coups, mais ce n'était pas le souhait du réalisateur qui a voulu tout axer sur le terrible engrenage de ces personnes qui pour une petite erreur vont se retrouver dans une situation très dangereuse. J'ai vraiment été agréablement surpris par ce film, c'est captivant de bout en bout, les scènes d'action sont très bonnes, Sami Bouajila et Guillaume Gouix sont convaincants, il n'y a rien de plus à dire juste que c'est un excellent divertissement.
Après "Gibraltar", Julien Leclercq poursuit son exploration du cinéma de genre et offre avec "Braqueurs" une série B redoutablement efficace à défaut d'être subtile. D'une courte durée (1h20), le film brosse le portrait de Yanis et de son équipe, tous braqueurs professionnels qui se retrouvent dans une sale situation. Dès lors, ils vont devoir agir vite et bien s'ils veulent s'en sortir vivants et protéger leurs familles au passage. C'est donc du cinéma d'action qui ne se perd pas dans l'inutile et qui taille dans le vif. Yanis, chef d'équipe charismatique incarné par Sami Bouajila, prend des décisions rapides sans jamais revenir en arrière. C'est le genre de mec capable de décider en quelques secondes s'il va tuer quelqu'un ou non, un type qui agit rapidement à l'image du film. Évidemment et comme toutes les séries B françaises de ces dernières années, le premier degré est parfois tellement prononcé que ça frise le ridicule surtout dans les dialogues mais à gonfler son rythme et à offrir des scènes d'action sèches et brutales, Julien Leclercq parvient à immerger le spectateur sans problème au sein d'un univers impitoyable et terriblement réaliste. Malgré le soin apporté à l'action, il est cependant intéressant de remarquer qu'en quelques scènes, le film parvient également à faire exister ses personnages et à leur donner une certaine dimension tragique, pas loin de la mélancolie et du sens du sacrifice.
Julien Leclercq est un excellent metteur en scène dès lors qu’il s’agit de mettre en scène de l’action pure et dure. On se souviendra du mal-aimé et pourtant intéressant « Chrysalis », essai de science-fiction à la française, du film d’action inspiré d’une histoire vraie « L’Assaut » ou plus récemment du thriller « Gibraltar ». Ces trois films ont pour dénominateur commun un sens du cadre, du découpage dans l’action et une fluidité de la mise en scène rares dans le cinéma hexagonal. « Braqueurs » ne déroge pas à la règle sans pour autant être aussi époustouflant qu’il aurait pu (du ?) l’être. Comme pour tous ces films, la réalisation sait être sobre mais percutante. Encore une fois, il appose un côté glacé à ses images et confirme qu’il sait se servir d’une caméra. Ces scènes d’action, incarnées par des braquages ou des fusillades, sont en effet bien orchestrées. Sèches, directes et lisibles, elles ne souffrent pas de critique mais ne présentent rien qui n’ai jamais été vu. En revanche, on salue l’efficacité d’un scénario crédible et très documenté. On sent que tout cela n’est pas le fruit de l’imagination d’un scénariste mais découle de recherches approfondies et poussées sur la question. Ce qui confère à « Braqueurs » un cachet ultra réaliste plaisant mais qui peut s’avérer également son point faible. En effet, il y a un côté gênant à voir sur grand écran le manuel expliqué du parfait petit braqueur. On n’est pas dans l’apologie du braquage, la conclusion évitant le happy-end, mais ces hommes sont tout de même montrés comme des personnes avec des principes tout autant que droites et rangées à côté. Difficile du coup également de s’identifier aux personnages principaux qui sont finalement des gens malhonnêtes. Cela constitue une limite à l’empathie que l’on pourrait avoir pour les protagonistes et pour ce qui se déroule dans le film. Néanmoins, en dépit de la très courte durée du long-métrage, les rôles sont fouillés avec une mention spéciale au protéiforme Sami Bouajila, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce type de film. Distrayant et bien emballé mais pas révolutionnaire.
Sec, nerveux, des rebondissements, des situations crédibles, des personnages incarnés bref un très bon polar à la française qui au delà de son aspect série B impeccable, montre également l'attrait de l'argent qui habitent une certaine jeunesse, persuadée qu'elle saura combler ses manques mais aussi les hautes sphères du pouvoir. Les personnages malgré leurs travers, restent attachants, Samy bouajila est particulièrement impressionnant en chef de clan froid et sensible.
un bon film policier assez court certes (1h15) mais qui à l'avantage d'être rythmés !! J'ai trouvé les braquages intéressant et des acteurs convaincants notamment Sami Bouajila vraiment bon
Doté de deux têtes d’affiche plutôt solides (Sami Bouajila et Guillaume Gouix), « Braqueurs » est un petit polar de gangsters nerveux et sans temps mort. Il n’offre certes pas une intrigue particulièrement originale, mais elle s’avère cohérente et prenante. La faible durée du film, une grosse heure vingt, permet d’éviter les longueurs qui auraient été préjudiciables à une intrigue où personnages et enjeux sont plutôt limités. Les scènes d’action sont tendues et au cordeau avec un brin de naturalisme qui évite de l’esbroufe à l’américaine. L’interprétation est posée et sans fioritures, ce qui évite, dans cet univers de criminels, les gimmicks et autres argots surjoués. Ce long-métrage ne révolutionne donc rien, mais s’avère un petit film sérieux qui permet de passer un peu plus d’une heure devant un spectacle distrayant, qui pourra à la limite même réjouir les fans du genre. A voir.
Depuis Chrysalis avec Dupontel en 2007, Julien Leclercq a su prouver son savoir-faire en matière d'action. Pour écrire un scénario et des dialogues, en revanche, c'est plus compliqué pour lui. Et sans faire attention, je viens de résumer Braqueurs. Oui, les fusillades sont intenses. Mais derrière, il n'y a aucune réflexion sur le milieu social dans lequel évolue tous ces voyous. Contrairement à La Mentale de Manuel Boursinhac, aux films de Nicolas Boukhrief ou à ceux de Jean-François Richet période Ma 6T va crack-er. Pourtant, il y aurait de quoi dire sur ces jeunes de banlieue. Pas tous au chômage et vivant chez leurs parents comme on pourrait le penser. Ils ont tous un travail. Ils sont même chef d'entreprise. L'un est père de famille. Mais inexplicablement, pour mettre du beurre dans les épinards peut-être, ils décident de braquer. Et de tout sacrifier. Est-ce que ça en vaut la peine ? Question purement rhétorique. Peut-être nostalgique de ce genre de rôle qu'il avait dans Nid de Guêpes en 2002, l'échirollois Sami Bouajila, qui a bien fait du chemin depuis, bouffe l'écran. C'est bien le seul d'ailleurs tant les autres, particulièrement les renois, se contentent de faire le minimum et d'aboyer leurs ordres les sourcils froncés. A l'image du film. Froid et sec mais ne racontant rien d'intéressant.
Ce film sens le réchauffer. Un scénario vu maintes et maintes fois, mais il faut constater qu'il est efficace. Pas de temps mort pendant les 1h20 de film et les acteurs jouent très bien leurs rôles. A voir pour passer un bon moment.
"Braqueurs" raconte l'affrontement entre 2 gangs. L'un spécialisé dans les braquages dirigé par Yanis, expert dans l'attaque des fourgons blindés, l'autre dirigé par Salif, un truand de Sevran dont l'un des hommes s'est fait arrêté en possession d'une arme ayant servi dans un "casse" orchestré par la groupe de Yanis. Les tensions apparaissent vite entre les 2 bandes et la situation dégénère...
"Braqueurs" est film policier nerveux assez court (81 minutes) qui va droit au but. On est dans l'épure du film d'action, le réalisateur privilégiant le rythme sans "poser" ses personnages. Pour autant, le film est d'une certaine façon efficace et réussi. Personnellement, j'attendais davantage sur le plan de la description des personnages.
Coté casting, on retrouve Sami Bouajila (Yanis), Guillaume Gouix (Eric) et le rappeur Karis dans le rôle de Salif.
Un scénario sans grande surprise mais un jeu d'acteurs convaincant. Une durée relativement courte mais de trop nombreux passages "lents" consacrés à la psychologie des personnages. Et les discordances sont nombreuses. Au final, ce film souffle le chaud et le froid... D'où une note moyenne.
Un film de braqueurs simple et efficace, réaliste à la fois dans le scénario et l'appréhension des gangs et dans les cascades. Chaque personnage est bien joué par son interprète. Se regarde tranquillement.
Un film court qui fonce à l'essentiel afin d'y concentrer l'essence même des intrigues des films de braquages. On suit un braqueur qui rejoint un gang d'expérimenté. Rien d'original dans l'histoire mais la forme est intéressante : intense, sans temps mort, bref braqueur est le go fast des film de braquages. Le rythme soutenu représente l'urgence , le stress de ces criminels dans leur quotidien. Le fait de prendre des décisions capitales en très peu de temps est retranscrit à merveille grâce à ce montage sans concession. Cette vitesse ne met en valeur que ce petit film mais il en efface pas les erreurs : personnages stéréotypés, scénario prévisible et rebondissements un peu tièdes.
Pourtant braqueur est un film qui a su faire les bons choix dans son rythme afin d’être le plus intéressant possible.
Un film de genre carré mais non exempt de clichés qui tentent tant bien que mal de combler les lacunes à l’énergie. Fréquentable à la limite pour ses quelques séquences d’action percutantes.