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nestor13
59 abonnés
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4,0
Publiée le 11 mars 2017
Braquer des banques ou des fourgons de transports de fonds, c'est pas bien. Cela ne nous empêche toutefois pas d'avoir un faible pour les malfaiteurs héros de cette histoire qui flatte nos bas instincts. Toutefois, au-delà de l'aspect moral, "Braqueurs" est fort plaisant car c'est un très bon polar musclé avec d'excitants canardages. Cela fuse de tous les côtés, ce qui est le principal attrait de ce film plutôt bien fait dans le genre nerveux. Répétons-le tout de même : braquer, c'est mal.
Franchement, le scénario est écrit grossièrement, des personnages caricaturaux, et Kaaris... Faut juste qu'il fasse de la musique en fait... Ah bah non finalement, il faut qu'il fasse rien du tout plutôt. 1,5/5
S'il ne brille guère par son originalité, un polar au scénario certes minimaliste mais d'une efficacité redoutable et d'une âpreté sans ambages ni longueurs. Fortement inspiré par "Heat" qui est la référence ultime en termes de film de braquages, un long-métrage très prenant, direct et porté par les excellentes prestations de Sami Bouajila et Guillaume Gouix. Vraiment pas mal.
Franchement, pour un film d'action français, c'est du lourd. Le scénario casse pas trois pattes à un canard mais la réalisation est sobre et nerveuse, le rythme constamment maintenu, les acteurs se démerdent plutôt pas mal, mention spécial à Guillaume Gouix très bon. Mais par dessus tout, on ressent une réelle tension dans le dernier quart d'heure du film et ça c'est assez rare pour être mentionné.
J'ai adoré , ça faisais longtemps que je n'avais pas vu de films français aussi bon. Des acteurs au top , j'ai beaucoup aimé l'intrigue même si on reste un peu sur notre faim à la fin , je recommande ce film !
Je ne sais pas comment on peut mettre autant de clichés dans seul un film. Amateur du genre j'ai été profondément déçu par ce film sans inspiration ni originalité. Qu'on ne se plaigne pas des clichés sur la banlieue, le pire c'est que c'est les mêmes qui sont clients de ce genre de film qui vont tenir le même discours. Même les scènes de braquage sont dispensables.
D’une efficacité redoutable, “Braqueurs“ avance rapide (1h20) et donc droit, vers l’essentiel: action, rythme, pas trop de bla-blas inutiles. A l’image des braquages et de leur minutie dans leurs préparations et leurs déroulements, on ne peut rien reprocher à ce film à la fois dans ses scènes d’action calibrées (comme quoi une production française avec des moyens plus limités que ses comparses hollywoodiens, peut néanmoins tenir la dragée haute quand la réalisation est maligne et inspirée), comme à son approche plus humaine et réaliste de ses protagonistes, de leur code d’honneur et du respect d’une certaine morale (là où pêchent souvent les comparses hollywoodiens). Le casting réserve de belles gueules de l’emploi qu’on attend d’un film de gangsters ; S.Bouajila en cerveau de bande à la fois pugnace et patriarche livre une prestation particulièrement musclée et incarnée. J.Leclerc en livrant un concentré de très bonnes qualités de cinoche, braque avec surprise un spectateur qui en a déjà vu d’autre, le hold-up efficace n’en est que plaisir.
Il est de bon ton de critiquer les séries B françaises en les comparant à leurs homologues d’outre-Atlantique : budgets riquiqui, intrigues banales, misérabilisme social… C’est souvent injuste. Car le cinéma français sait produire des petits films bien troussés, bien écrits, bien joués, secs et efficaces.
« Braqueurs » est de ceux-là. Certes ni le titre ni l’affiche, ni le pitch concocté par une paresseuse boîte de com ne brillent pas leur originalité. À se demander quelle audience est visée. Car « Braqueurs » ne plaira pas seulement à un public masculin, amateur de cascades et de scènes d’actions.
Yanis dirige une bande de braqueurs. Mais une erreur commise par son petit frère l’oblige à se frotter à des dealeurs des cités. Pour sauver sa famille, il doit braquer un « go-fast » chargé d’héroïne.
Le scénario de « Braqueurs » n’est pas simpliste. Riche en rebondissements et en personnages, il aurait facilement rempli deux heures. Julien Leclercq a l’intelligence de le résumer en une heure vingt, nerveuse, dense, sans gras. La caméra ne lâche pas Yanis. En chef de clan taiseux, Sami Bouajila confirme, si besoin en était, son talent. Souvent cantonné au rôle de l’arabe de service, il excelle aussi bien dans la comédie (« Good luck Algeria ») que dans le film d’action.
Comme toujours depuis quelques années, les héros sont des racailles de cité, nouveaux modèles à suivre. Sinon hormis le médiocre rappeur Kaaris, tout le monde joue juste, et le film est un bon polar. Pas de génie certes, mais du solide bien fait, avec une belle photo.
Thriller assez efficace, plongé dans une atmosphère très noire, et mettant en scène des passages d'action bien construits et carrés, avec un savoir-faire qui réussit à ne pas embrouiller le spectateur ou à le noyer dans des fusillades qui partent dans tous les sens. La tram du début est maline, et avait réussi à construire l'amorce d'un scénario qui promettait d'être totalement captivant. Mais l'intrigue bascule trop rapidement, et la manière dont elle évolue peut légèrement décevoir, malgré que cela reste très prenant. Les scénaristes ont fait le choix de construire une histoire réaliste, quitte à abandonner l'idée d'une histoire qui serait sorti du commun. Ce film ressemble finalement plus à un fait-divers, mais reste malgré tout assez efficace.
très bonne interprétation ,très réaliste , où l'histoire nous entraine dans une montée de violence sans rentrer dans le "pan pan" à l'américaine ! Julien Leclercq signe encore un très bon film , dans la lignée de Gibraltar ! bravo!