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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    3,2
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    182 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Un film magnifique ! Intelligent , bouleversant , drôle , qui parle de la mémoire et de l'identité , de l'amour et de la mort bref de la vie . A la recherche du temps et de la jeunesse perdu ... Un film très proustien en effet et une très belle mise en scène .
    Ce n'est pas ennuyeux du tout ! Ni verbeux ou poseur comme certains ont pût l'écrire ! C'est juste un chef d'œuvre , un vrai film d'auteur au sens noble du terme , qui raconte son réalisateur et parle de la vie a travers ses yeux et sa sensibilité !une superbe déclaration d'amour aux femmes et une bouleversante histoire d'amour tout court .
    A ne pas manquer c'est bouleversant !
    valpim
    valpim

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2015
    Beau portait de jeunesse. Desplechin trouve Le ton juste pour dépeindre les tourments de cette époque de la vie. Des personnages denses et attachants même quand il s'agit de personnages secondaires.
    Antoine Barde
    Antoine Barde

    9 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Après un « Conte de Noël » grossier et un « Jimmy P » artificiel, Desplechin a eu la bonne idée de revenir à ce qu’il fait de mieux : filmer des adolescents faire ce que les adolescents font de mieux…C'est à dire parler. Les dialogues sont précis, à la fois légers et profonds. Les scènes de drague saisissantes. La réalisation lumineuse. La bande son énigmatique (impossible d’identifier un seul titre année 80). Et le casting irrésistible, à l’exception des interventions dispensables d’Amalric. Mais ce dernier est devenu aujourd’hui le prix à payer pour voir un Desplechin. Dont acte. « Trois souvenirs… » ne possède ni l la noirceur suprême de « Rois et Reines », ni la vigueur juvénile de « Comment je suis disputé ». Dans ce film brillant, Arnaud Desplechin reconnaît ses limites et s'ouvre de nouveaux horizons. Il renonce à nous expliquer l’Amérique ( Jimmy P) et nous montre Roubaix à l’époque de sa jeunesse. Et ce faisant, il nous embarque beaucoup plus loin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Paul Dédalus, comme autrefois Julien Sorel. Chaque époque à ses héros romantiques, et la nôtre devra se souvenir de ce si joli Trois souvenirs de ma jeunesse. Desplechin s'attache une fois de plus à la jeunesse. A l'adolescence sublimée. A l'amour surtout. C'est mélancolique et enjoué à la fois. Gai et triste. A vous donner le sourire et vous filer le bourdon. C'est tout ça à la fois. Un doux mélange, grandiose, de sentiments, de sensations.
    Scénario, mise en scène, dialogues et jeu des acteurs : tout y est parfait. A voir, absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2015
    J'ai adoré retrouver les protagonistes de Comment je me suis disputé... en plus jeune et plus fougueux !
    Ce film est une merveille, vu à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, où la file d'attente était monstrueuse, je n'ai pas été déçue une seule seconde. On suit la vie de Paul Dédalus au travers de trois souvenirs d'inégale importance mais d'égal intérêt, et chacun est exploité à son maximum. Ce conte poétique signé Desplechin m'a absolument ravi !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mai 2015
    En allant voir "Trois souvenirs de ma jeunesse", je m'attendais à découvrir une sorte de ballade mélancolique ou alors une sombre chronique sentimentale, dont le climax global aurait obligatoirement emprunté à l'atmosphère brute des années 70 car le sujet, épaulé par ses 3 cadres d'espace et de temps, étalés entre les années 60 et le début des années 90, auraient pu se prêter admirablement bien avec ce type de cinéma, qui se veut proche de l'être humain et de son cheminement de vie, - or, à la place de cela, le cinéaste impose un film rendu lourdingue, avec son statut de "film d'auteur" et par son "intellectualisme" pompeux et grandiloquent, mais aussi avec ses acteurs qui semblent réciter platement leurs textes avec cet air agaçant "d'absence" et de quasi déconnexion du réel, que ça en devient embarrassant pour certains cinéspectateurs habitués à des jeux d'acteurs naturels, que le doute s'impose entre s'endormir la tête renversée en arrière, s'affaler comme des "blobs" idiots dans leurs sièges ou se goinfrer de popcorn jusqu'à l'éclatement pour éviter de s'endormir.
    Car en effet, dans ce film, beaucoup de ses composants semblent avoir été conçus de façon à toiser doctement le spectateur - donc un peu comme le ferait un prof devant ses élèves ^^ - pour tenter de lui faire gober qu'il serait en train de découvrir un film hautement "réfléchie", porteur d'une pénétrante et "méditative réflexion", concernant les relations humaines et les rapports établis entre les hommes et les femmes, lorsque ces derniers sont jeunes et obligés de s'imposer des concessions douloureuses, notamment, pour se séparer afin de continuer des études qui obligent parfois à voyager aux 4 coins du globes...

    Comme nombre de film possédant des prétentions "d'auteur", "Trois souvenirs de ma jeunesse" se révèle lent, assez misérablement confus, parfois tordu, assez soporifique dans sa mise en forme, vide et creux dans son fond, et à cela, il faut tenir compte de sa forte dose d'incohérence qui est injectée dans certaines scènes, comme celle où l'on découvre le personnage principal - Paul Dédalus - alors adolescent, qui ose corrompre au jugé de visu, le premier agent de l'union soviétique, qu'il croise dans le métro, en lui tendant un simple paquet de cigarette, car, c'est vrai qu'en Europe de l' Est, tout le monde fumait des clopes et de ce fait, tout le monde était rendu potentiellement corruptible en agitant un simple paquet de Marlboro à moitié vide (!)...
    A cet effet, la présence de ces absurdités scénaristiques, est encore aggravée par une narration empruntée à Godard et à sa "Nouvelle vague" car les séquences imposent des voix-off inutiles, comme pour signifier au spectateur que ce qu'il voit, est bien en train de se dérouler sous ses yeux, des fois que le spectateur soit un malvoyant qui s'ignore !...

    Concernant l'interprétation de Mathieu Amalric, celle-ci confirme qu'il est indéniablement l'un des plus mauvais acteurs de toute l'histoire du cinéma français, car ce n'est un secret pour personne, Almaric a toujours souffert d'une gamme d'expression quasi mono expressive et d'un jeu d'acteur mono tonique, faisant ressembler son visage à celui d'un poisson lune endormit depuis 6 semaines (!)...

    Évidemment, le cinéaste semble avoir recherché à tout prix à reproduire cette absence d'émotion déclinée en "arty effect" poussif - avec son personnage principal qui adopte un regard souvent lointain et absent, et quelque soit son age - en imposant un jeu identiquement mauvais au jeune acteur Quentin Dolmaire chargé d'incarner Paul Dédalus lorsque ce dernier en adolescent - et il s'avère que Quentin Dolmaire est assez sinistre et transparent, avec ses expressions quasi figées en permanence... - en regard de cela, on a l'impression que ce jeune acteur correspond à la "version adolescente de Mathieux Almaric "...

    A ce niveau, pour s'assurer de défaire jusqu'au dernier file, les jeux de ses personnages principaux, le réalisateur se complait à nous imposer une très mauvaise écriture du rôle de Esther (Lou Roy Lecollinet) puisque celui-ci met en scène, encore une fois, un personnage effacé, absent et lointain, qui semble psychologiquement avoir été calibrer pour s'accorder au mieux avec le psychisme du transparent Paul Dédalus !...

    Concernant ces 2 étranges personnages principaux que sont Paul Dedalus & Esther, ceux-ci étaient déjà présents dans le film "Comment je me suis disputés... (ma vie sexuelle)", datant de 1996, comme si que "Trois souvenirs de ma jeunesse" constituerait une sorte de suite, à retardement et décalée, au film de 1996...

    Bref, je suis allé voir ce film, avec des préjugés assez positifs et bienveillants en regard de son indéniable potentiel émotionnel, et en pensant embarquer pour un voyage menant parfois au Tadjikistan et en URSS - or, au lieu de cela, le spectateur obtient des décors relativement mal foutus, qui semblent avoir été reconstitués dans des bâtiments abandonnés qui sont situés dans le "9-3" parisien. - Me concernant, j'ai claqué ma soirée pour regarder ce cinéma prétentieux dédié au vide et évidemment, snobisme intellectuel oblige, le jury cannois a accordé une certaine importance à ce film pourtant mineur... ô-;- ))
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Beau film, pour ceux qui aiment les mots, les verbes...film atypique sur un personnage tout sauf banal qui se souvient....On aime les situations décalées des personnages et de leur entourage.
    Film poétique où la prose nous entraine des années en arrière avec un grand plaisir.
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2015
    C'est lyrique ? Non, verbeux et pompeux - et un exercice nombriliste. Bien écrit (dialogues, intrigue - présentée comme autobiographique, voire autofictionnelle ?...), au moins ? Non, car surécrit (et récité par de jeunes interprètes peu convaincus - et partant, peu convaincants), et déséquilibré (la partie "passionnelle" et mélodramatique "Esther" écrasant les 2 autres "souvenirs"). Restent Almaric (l'acteur "fétiche"), ou quelques autres, dont Eric Ruf ("Jean-Pierre" adulte) - ce dernier dans une très courte scène - dont l'interprétation professionnelle fait (un peu) oublier le jeu ampoulé de la jeune génération omniprésente (encore apprentie, voire amateur), très "rohmérien" dans la démarche. Mais ce n'est pas du Rohmer (disparu en 2010), ce n'est que du Desplechin, c'est-à-dire de l'intello/bobo.... Au bilan : 2 étoiles pour les quelques rares moments où émerge (quand même !) un style narratif et cinématographique personnel.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Ouh le navet!!! Ouh le nanar!!! Ce que le cinéma français peut faire de pire: bavard, suffisant, prétentieux, inutile, interminable..... ce qu'Arnaud Desplechin peut faire de pire; car il peut aussi faire du bon: à l'insupportable "Comment je me suis disputé" on peut lui opposer, dans le genre "qualité française", "Rois et Reine" ou "Un conte de Noël" qui étaient bien; et plus récemment, "Jimmy P", c'était même très bien! Ceci pour dire que je ne suis pas du tout hostile a priori au cinéaste. D'ailleurs si ça avait été le cas, je ne serais pas allée voir "Trois souvenirs de ma jeunesse".... Pas maso, quand même!

    Mais là, on est dans le ratage complet. Décidemment, Paul Dedalus n'a pas de chance, puisque c'était déjà le héros de "Comment je me suis disputé". Trop chic, le nom. Ca fait: mais j'ai lu James Joyce, moi, Môssieu... Respect. Bon, si Stephen Dedalus est un alter ego de Joyce, on espère que Paul Dedalus n'est pas celui de Desplechin...

    Comme dans un repas bourgeois, il y a trois services: hors d'œuvre, entrée, plat principal. Hors d'œuvre: à onze ans, le petit Paul, terrorisé par une mère folle à lier, pas soutenu par un père démissionnaire (Olivier Rabourdin, excellent comme d'habitude: une bouffée d'oxygène), quitte son frère et sa sœur pour se réfugier chez une tante. En entrée, zakouskis: Paul en voyage scolaire à Minsk passe des papiers à des refuzniks. Plat principal: Paul adolescent (Quentin Dolmaire, en voila un qu'on ne reverra jamais) tombe amoureux d'un mérou. Grosse bouille de mérou, grosse bouche lippue de mérou, gros yeux ronds de mérou, c'est à sa queue de cheval qu'on s'aperçoit que c'est une collégienne. Esther (Lou Roy Lecollinet) va au lycée à Roubaix; Paul part faire ses études d'ethnologie à Paris. ils vont avoir une liaison de six ans (deux heures sur l''écran....), en couchaillant par ailleurs à droite et à gauche (surtout elle, avec tous les amis de Paul). Ester se croit exceptionnelle; elle est juste très stupide, très capricieuse et très enquiquineuse. Ils jouent tous comme des cochons, surtout Dolmaire que c'en est pathétique (Lou Roy Lecollinet aura peut être plus d'avenir, si elle est capable de donner autre chose que des mimiques de poulasse); il faut dire que les dialogues qu'on leur fait dire sont tellement mauvais, résonnent tellement faux qu'il faudrait être Louis Jouvet pour s'en sortir. Il a pas d'enfants, Desplechin? Ou des petits neveux, au moins? Il sait pas comment on parle, à quinze ans, à Roubaix ou ailleurs?

    Paul adulte est interprété par Mathieu Amalric qui est capable, lui, de nous faire croire à n'importe quel mauvais dialogue (id quand on voit passer très brièvement Eric Ruf qui interprète un des ados roubaisien arrivé à l'âge adulte!

    Et n'oublions pas dans le grotesque la voix off qui surligne l'action. On voit Paul sortir? Une voix mélodramatique commente: "Paul ferme la porte. Il s'en va"....

    Bref, en deux mots comme en cent, c'est nul. A fuir!!

    Bon, je subodore que dans le même genre il va y avoir pire la semaine prochaine avec l'Ombre des femmes de Philippe Garrel, mais là comptez pas sur moi pour me dévouer...
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Trois souvenirs de ma jeunesse est émouvant, drôle, magnifiquement interprété et mis en scène
    c'est le film le plus accessible d'Arnaud Desplechin, le plus abouti, et aussi le plus romantique
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Un film en 3 parties dont les deux premières sont inutiles et rallongent artificiellement le film sans y apporter le moindre intérêt, les faits qui y sont évoqués pouvant très bien être intégrées en courts flash-back ou même simplement évoqués au fil de l'histoire principale (la 3e partie, le cœur même du film). En résulte une impression parfois désagréable de film "d'auteur français" dans tout ce qu'il a de plus caricatural : mise en scène alambiquée, personnage exagérément hors norme, dialogues ennuyeux pseudo intello... Bref, tout ce qui aurait du être supprimé pour rendre le film plus lisible. Pourtant l'histoire en elle même - une histoire d'amour - est plutôt agréable à suivre et bien construite, pleine d'inventivité et avec un ton vraiment unique aux films de Desplechin qui n'est pas sans rappeler Truffaut, mais l'ensemble n'est pas assez épuré et on trouve le temps long (comme dans tous les films de l'auteur!) même si les acteurs sont extraordinaires et tirent vraiment le film vers le haut.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Assez typique des sélections pour le Festival de Cannes. Un film compliqué, avec des personnages compliqués, dans de situations compliquées à dessein de manière assez injustifiée. Sur fond de dialogues très littéraires. De beaux dialogues certes mais alors autant lire un livre ! Au cinéma, un texte finement ciselé et déclamé par les acteurs ne fait pas tout. Il faut aussi des images, du rythme, de l'action. Et ici ça manque cruellement ou plutôt ça reste somme toute assez incompréhensible. Dommage, avec la matière de départ qui était présente et le talent des jeunes acteurs, d'avoir voulu servir une élite plutôt que le grand public.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Un bon film...malgré un épilogue raté la scène entre Mathieu Amalric et son ami sonne faux et l'actrice qui joue le personnage d'Esther est tout simplement agaçante et antipathique dommage
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Desplechin nous rappelle la célèbre phrase de Paul Nizan qui disait ne vouloir laisser personne dire qu'avoir vingt ans était le plus bel âge de la vie. Tous ceux qui sont passés par là confirmeront. Combien de souvenirs cruels et amers nous laissent ces années d'apprentissage! Et comme on peut avoir pourtant la nostalgie de ces années-là, souvent...A travers une histoire pleine d'intelligence et d'humour, le réalisateur nous promène dans les amours tourmentées du jeune Dedalus. L'interprétation remarquable des jeunes amoureux, leur diction distanciée apportent un brouillard poétique et bienvenu à ce drame que l'auteur aime se remémorer à cet âge d'homme qu'il a maintenant atteint sous les traits du toujours génial Amalric. On retrouve ici la touche originale de Desplechin qui peut mettre de la distance avec le " grand public", qui nous énerve parfois par sa candeur ou sa naïveté, qui nous navre de temps encore par ses longueurs et ses répétitions, mais qui finit par construire une œuvre singulière et tellement forte. A marquer d'une pierre blanche!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Un film qui mérite 4,5 étoiles sans contestation ... et qui souffre la 5ème facilement.
    Une grande histoire d'amour si joliement interprétée et mise en scène. Simplement nous vous invitons à le voir rapidement :-)
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