Trois souvenirs de ma jeunesse
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183 critiques spectateurs

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brunocinoche
brunocinoche

105 abonnés 1 120 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 octobre 2015
Un film superbe et émouvant de bout en bout. Les souvenirs d'enfance et d'adolescence, parfois drôles, parfois douloureux, s'entrechoquent dans une mise en scène subtile et un découpage intelligent. L'influence de Truffaut sur Desplechin n'a jamais été aussi patente, notamment avec le recours aux lettres que s'envoient les jeunes amoureux. Les 2 jeunes comédiens sont magnifiques, Desplechin nous livre avec ce film l'un de ses plus beaux.
defleppard
defleppard

404 abonnés 3 417 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 11 octobre 2015
Une première partie bien plus intéressante que la 2eme, dû au fait des monologues de la petite amie qui verse trop dans le "pathos". 2 étoiles et demie.
velocio
velocio

1 351 abonnés 3 192 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 11 octobre 2015
Après de nombreuses années passées en Asie, Paul Dédalus va revenir en France, à Paris, où l’attend un poste au Ministère des Affaires étrangères. Dès sa sortie de l’avion, ce retour commence par un incident très inattendu : un interrogatoire policier justifié par l’existence d’un autre Paul Dédalus, un français né le même jour que lui, au même endroit que lui et vivant en Australie. Cet interrogatoire conduit Paul à retourner dans son passé et à revisiter trois moments importants qui ont marqué sa jeunesse : son enfance à Roubaix auprès d’une mère qu’il n’a jamais aimée, un voyage scolaire à Minsk, en URSS, au cours duquel il va donner son passeport à celui qui va devenir son « jumeau » australien et sa relation amoureuse avec Esther, lui, poursuivant ses études à Paris, elle, plus jeune, lycéenne à Roubaix. on trouve dans ce film, en cherchant bien, toutes les qualités et tous les défauts du cinéma de Desplechin. Il y a des scènes entre Paul et Esther qui ont beaucoup de grâce et de sensibilité, il y a des scènes ou des dialogues qui sont totalement grotesques (Un exemple ? La scène qui voit Bob s’embrouiller avec ses parents et finir par quitter le giron familial) et il y a même au moins une scène réunissant Paul, Esther et Jean-Pierre qui réussit à être émouvante tout en étant à la limite du grotesque. Autant dire qu’on passe souvent d’un certain plaisir à une irritation certaine !
Aymeric Defosse
Aymeric Defosse

12 abonnés 138 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 octobre 2015
Littéraire et sensuel, lyrique et théâtral, incandescent ou même résolument pop, le nouveau Desplechin permet de réactiver l'appellation trop galvaudée de grand film.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 22 septembre 2015
Très bon film, jeux des comédiens incroyables très beaux réalisation le générique de fin est surprennent mais super
à voir
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 septembre 2015
Je ne suis pas du genre à faire des critiques méchamment gratuites mais alors là franchement ce fut le plus mauvais film de mon année !
Une longueur, un jeu d'acteur moyen, des scènes sans fin et surtout des dialogues absolument pas réalistes !
J'ai passé la séance la plus longue depuis bien longtemps. Peut être que je n'étais pas le profil...
SansCrierArt
SansCrierArt

54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 août 2015
Paul Dédalus, de retour d'un long séjour à l'étranger, apprend qu'il a un homonyme à l'autre bout du monde. Cela éveille des souvenirs de jeunesse : sa mère malade, un voyage scolaire en URSS et surtout son histoire avec Esther.
De ces trois souvenirs d'une jeunesse, les deux premiers semblent surtout servir à éclairer le troisième qui occupe l'essentiel du film. Une belle histoire d'amour où l'on retrouve à l'âge de l'adolescence le Paul et l'Esther de "Comment je me suis disputé". Desplechin nous offre de nombreux moments de grâce, mais aussi quelques moments d'ennuis. Son histoire est un peu répétitive et semble du coup traîner en longueur. Les références au cinéma de Truffaut - plans, astuces narratives, accompagnement musical - sont trop évidentes et nombreuses. Elles donnent une identité bancale au film. Mais "Trois souvenirs de mon enfance" renferme un bijou : le miracle de la découverte d'un comédien talentueux : Quentin Dolmaire. Sa voix et son phrasé particulier, le place dans le sillon d'un Charles Denner ou d'un Jean-Pierre Léaud. Il nous tient, ainsi que le film, sur ses épaules, pendant 2h00.
Moorhuhn
Moorhuhn

151 abonnés 579 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 août 2015
De Desplechin, je ne connaissais que son Rois et Reines que j’avais adoré à l’époque de mon visionnage. Et Trois souvenirs de ma jeunesse m’a donné une nouvelle fois l’envie de poursuivre sa filmographie, c’était vraiment bien. J’ai trouvé ce film très juste dans l’écriture des personnages car leurs réactions semblaient très vraies, ancrées dans le réel, malgré le côté décalé de l’interprétation. La diction des acteurs est théâtrale et si je ne suis pas forcément un fanatique absolu du procédé, celui-ci m’a bien convaincu ici. Quand on y repense, ce genre de jeu permet aussi de mettre en valeur notre belle langue française et de la sublimer à l’écoute. Mais surtout le plus important c’est que j’ai cru aux personnages, j’ai cru en Paul Dédalus, j’ai cru en Esther et ceci grâce à leur côté vrai.

Ce film est teinté d’une nostalgie que j’ai trouvé vraiment touchante pour ma part, d’autant plus que l’action principale du film se déroule à deux pas de chez moi. Comme le titre l’indique, le film est l’illustration de trois souvenirs de jeunesse dont les temps accordés à l’écran s’avèrent toutefois déséquilibrés. La partie sur l’enfance est celle qui passe le plus rapidement bien qu’elle dégage quelque chose de terrifiant, d’indélébile dans l’esprit d’un gamin. La seconde partie avec l’excursion en URSS apporte une dimension aventureuse au film avec une sensation de péril vraiment prenante. C’est aussi la variété des situations qui m’a fait aimer le film car celui-ci réussit très bien à représenter à l’écran la sensation du souvenir d’une jeunesse tourmentée.

Le troisième chapitre est le plus intéressant dans ses thématiques mais je l’ai toutefois trouvé un peu longuet et redondant. Mais c’est le plus passionnant car il parle de l’amour à l’adolescence, quelque chose qui nous a tous touché je pense, qu’elle que ce soit la manière dont celui-ci s’est exprimé. La relation entre les deux personnages semble irréelle mais si vraie en même temps car le film n’est pas avare en séquences de grande tendresse où une belle émotion se dégage de l’écran. Et Desplechin n’hésite pas également à proposer des scènes aussi audacieuses qu’intenses. Celle de la première fois est juste exceptionnelle car il y a une tension sexuelle folle et que la séquence dure, elle semble ne jamais s’arrêter, elle est pure, simple, belle. Histoire de glisser un petit tacle, Boyhood de Linklater qui avait totalement occulté cet aspect-là peut aller se rhabiller. C’est pourtant quelque chose d’important dans la jeunesse, la découverte de l’amour, le premier rapport sexuel. Et Desplechin illustre ce temps fort à merveille.

Mais comme je l’ai dit précédemment, j’ai trouvé ce chapitre (qui est aussi le plus long) assez redondant sur la fin. Finalement il n’y avait plus de surprise à un moment, le souvenir semblait s’enliser et tout ce qui s’en dégageait en termes d’émotions aussi. Dommage donc que mon intérêt ne se soit pas maintenu à haut niveau durant tout le film, j’ai légèrement décroché vers la fin. Toutefois, il serait vraiment injuste d’occulter toutes les belles qualités dont le film fait preuve et qui font que j’ai vraiment beaucoup aimé dans son ensemble. Le voilà le bon cinéma français que j’aime, celui qui ose, qui propose une lecture passionnante sur ce que nous sommes ou ce que nous étions. Un beau film.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 août 2015
Il y a des films où l'esthétique l'emporte sur les sens, où on noit le poisson sous un côté "Nouvelle Vague". Des films hermétiques, limite masturbation intellectuelle. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Trois Souvenirs de ma jeunesse n'appartient pas à cette catégorie.
Le film n'est pas seulement parcouru par une inventivité formelle (split-screen, ambiance 80s, personnages s'adressant à la caméra), mais un esprit ludique qui correspond parfaitement avec la jeunesse des personnages, les jeux auquels ils se livrent avec les autres, les compromissions avec eux-mêmes.
Le tryptique permet un jeu de liens et de renvois entre les différents souvenirs fragmentaires. ll accentue aussi ce qui se dissimule entre les trois épisodes, ce qui n'est pas montré, ce qui reste caché et mystérieux. Il en ressort une impression de plasticité et de mouvement, ce qui est impeccable vu que le film traite de la jeunesse.
Certains comédiens ont des têtes à claques, mais peu importe: à condition de jouer le jeu, on est emporté jusqu'à LA scène finale au bistrot.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 24 juin 2015
Mouais... Jeu très théâtral, faut aimer. Les dialogues sont bien écrits, avec quelques sorties bien drôles. Mais, rien compris du chapitrage. Ou plutôt disons cela comme ça: le troisième chapitre "Esther" aurait pu constituer un film à lui seul tant c'est long, mais que c'est long. Ça se regarde parler, ça tourne en rond. Alors, l'idée de l'homme qui essaye de retrouver qui il est suite à un contrôle d'identité, OK, mais l'absence de va-et-vient entre le présent d'Almaric et sa jeunesse me pose problème car Almaric ne sert à rien, absolument à rien dans ce film et c'est bien dommage car le peu de scènes où il apparaît, on y croit vraiment, son jeu est sincère...Bref, un gros gros bof. Ah si, ouais, la bande-son est pas mal. Et les dialogues, donc.
Matt F
Matt F

2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 juin 2015
Fabuleux! C'est beau, bien écrit, très poétique. Bien joué également.
julien_beauchesne
julien_beauchesne

10 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 août 2015
Tres bon debut, intrigue flash back mais le film s enlise progressivement dans un amour melo ado entre esther et paul. Dommage amalric dussolier excellents.
calliphilus
calliphilus

8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 22 juin 2015
Je sors à l'instant du cinéma et je suis très énervé. Je m'attendais à voir un film dans la même veine que "psychanalyse d'un indien d'Amérique". Au lieu de cela j'ai subi un film confus, sans queue ni tête, bavard, qui passe d'un sujet à l'autre sans réelle transition. Ce film aurait pu être une série télé en veillant à proposer les sujets différents par épisodes. Au lieu de cela, nous devons subir une bouillie dans laquelle Desplechin mélange tout: une scène irréelle entre un enfant en colère un couteau à la main qui interdit à une femme (sa mère?) de gravir les escaliers, une autre avec deux mamys qui papotent, une autre scène plutôt réussie d'interrogatoire avec notre André Dussolier toujours aussi magistral en cadre de la D.G.S.I;, un épisode (lui aussi réussi mais cela ne sauve pas le film) en Biélorussie, épisode qui tend à éclairer le fond de l'histoire. Suivent , après cet opaque brouet, de longues séquences sur une amourette entrelardée de dialogues d'une totale platitude, puis un monologue ampoulé dans un musée, monologue qui sonne bien faux après les banalités précédentes. On comprend qu'en donnant au héros le nom de "Dedalus" le réalisateur veut nous entrainer dans des chemins tortueux, mais, à trop en faire, il égare le spectateur qui finit par perdre le fil de l'histoire et s'ennuie à mourir. Je note, par ailleurs, que je ne me suis en rien retrouvé dans la reconstitution du monde estudiantin. C'est, sans doute, le sort de maints provinciaux qui, en ville universitaire à la recherche d'un logement et parfois d'un emploi, avaient d'autres soucis que ces fiestas endiablées.
NewBoorn
NewBoorn

63 abonnés 576 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 juin 2015
"Trois souvenirs de ma jeunesse" est un pur exercice de style, qui mélange les sentiments de réel et d'irréel grâce à une composition poétique et lyrique. Il ne faut surtout pas prendre le film au pied de la lettre, et accepter la géniale mise en scène et le jeu théâtral des acteurs. L'oeuvre est assez irrégulière, mais sincère, drôle, mélancolique. Lou Roy Lecollinet interprète une magnifique Esther, solaire, mystérieuse et joliement agaçante.
Laurent C.
Laurent C.

265 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 juin 2015
"Trois souvenirs de ma jeunesse" constitue le grand retour d'Arnaud Despléchin, après le décevant "Jimmy P." pourtant plein de promesses , et dans le sujet et dans la forme. Ici, le réalisateur renoue avec le lyrisme qui lui est cher du "Conte de Noël" , "Esther Kahn" et le non moins important "Comment je me suis disputé ... (ou ma vie sexuelle)". Ce dernier, d'ailleurs, mettait déjà en scène l'énigmatique dandy, Paul Dédalus, qui revient ici, cette fois, non plus en philosophe, mais en ethnologue engagé dans les contrées lointaines du monde. A partir d'une usurpation d'identité, que très vite nous comprendrons qu'elle a été consentie par le jeune Paul, le film raconte 3 souvenirs de sa jeunesse, souvenirs qu'on pourrait imaginer sans lien les uns avec les autres, et pourtant qui se relient magiquement au cours du film, comme le ferait un romancier ou un biographe. Tout le génie du film réside dans les détails. Arnaud Despléchin raffole des accessoires qui apportent à la narration une intensité supplémentaire aux émois amoureux des personnages. On pense par exemple à un article de journal qui relate la mort de Lacan, à deux femmes voilées sur un quais de gare des années 90, au bureau de la professeure d'ethnologie chargé de babioles africaines. Car plus qu'un réalisateur, Despléchin est un écrivain. Il filme le monde et les sentiments à la manière d'un brillant dramaturge, et la voix qui accompagne les scènes rajoute cette impression de parcourir un livre de Proust ou de Flaubert. Tout est beau, tout est subtil, les dialogues sont puissants, Despléchin va au cœur des émotions et des torpeurs de l'âme à la manière d'un psychanalyste, c'est-à-dire au plus près des vacillements et des détails de nos humanités. Et pourtant, si le réalisateur sait sa fougue littéraire à filmer des histoires, il n'en demeure pas moins un cinéaste intéressé par l'image, les mouvements de caméra, dans ce que cet art complète et rajoute à la littérature. Naturellement, Almaric est exceptionnel. Mais pas autant que ne le sont les jeunes acteurs, notamment Quentin Dolmaire à la voix si particulière et Lou Roy Lecollinet, toute en fragilité et en espièglerie. Voilà donc un film qui raconte l'universalité de l'amour, mais surtout celle des déchirements de la mémoire et de l'identité, quand les évènements de nos vies, apparemment si différents, si hétéroclites, se rassemblent pour dire si magnifiquement les défaillances de nos âmes.
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