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Johann W.
17 abonnés
36 critiques
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2,0
Publiée le 7 juillet 2020
Un film moyen. Seul Mathieu Amalric est un acteur digne de ce nom. Les autre acteurs sont ternes et maladroits, vulgaires et ordinaires, sans charme. Dialogues assez prétentieux mais plutôt lourds et mal écrits. Les personnages du film sont d'une grande vulgarité et d'une grande laideur morale. Un film bien triste à l'image de notre époque.
Dommage que ce film s'éparpille sur des moment de la vie du personnage principal qui ne sont pas importante ni intéressant alors quespoiler: la relation entre Paul et Esther est largement suffisante pour en faire un film. La complexité de leur relation est très intéressante.
Une des pire bouze que j'ai vu. Des dialogues on ne peut plus con et prétentieux. Une intrigue d'une banalité incroyable et des personnes antipathique à souhait. Film a fuir a tout pris.
Un film bien lent , au scénario tarabiscoté, bien improbable. Cet amour compliqué entre deux ados ne nous intéressent pas vraiment. On en comprend pas tous ces déchirements . Au final soir ils s'aiment , soit pas s , pas de quoi faire deux heures d'un film soporifique. De plus les deux jeunes acteurs ne sont pas convaincants , jouant souvent faux. Seul Amalric sort son épingle du jeu.
Malgré un postulat de départ intéressant - l'exploitation de trois souvenirs déterminants dans l'affirmation de la personnalité du héros - et une réflexion sur les difficultés à construire un être équilibré à travers le développement des névroses de l’héroïne, le film pâtit de dialogues affectés, peu répandus parmi les lycéens qu'un professeur fréquente régulièrement, et d'une posture bourgeoise dédaigneuse qui nous éloigne de l'émotion et de l'intrigue. Trop nombriliste dans sa forme pour convaincre.
Réinvestissant le personnage de Paul Dédalus, déjà présent dans plusieurs de ses longs-métrages antérieurs, Arnaud Desplechin nous livre un film élégant et littéraire, aux dialogues nourris, à la très belle lumière et à l’interprétation remarquable (citons Quentin Dolmaire, Lou Roy-Lecollinet et Mathieu Amalric). Un peu étrange dans sa construction – la première demi-heure, pourtant passionnante, n’augure en rien le contenu de l’heure et demie suivante, tout aussi réussie – Trois souvenirs de ma jeunesse est d’abord et surtout le magnifique récit, dans une atmosphère oscillant entre rêve et réalité, d’un amour adolescent brûlant, passionné, sensuel et destructeur. Exigeant mais pas une seule seconde ennuyant.
Un Desplechin visuellement plus agréable que d’autres, à la photographie léchée et à la réalisation très maîtrisée. C’est aussi un peu plus léger que d’habitude, grâce au thème de la jeunesse, qui renouvelle partiellement l’univers du réalisateur. Malheureusement, les dialogues sur-écrits sont toujours là et le côté petit-bourgeois des personnages de Desplechin est d’autant plus agaçant qu’il s’agit ici de post-ados à peine majeurs. Je ne me suis pas identifié une seconde à cette jeunesse plus bourgeoise que bohème et le jeu de Quentin Dolmaire m’a paru aussi affecté et insupportable que celui d’Amalric. A l’inverse, j’ai trouvé que Lou Leroy-Collinet résistait bien à la pesanteur ambiante et c’est principalement elle que je retiendrais de cette énième aventure de Paul Dedalus.
Mouais... Jeu très théâtral, faut aimer. Les dialogues sont bien écrits, avec quelques sorties bien drôles. Mais, rien compris du chapitrage. Il y a sans doute un double sens à comprendre dans l'histoire et la mise en scène, certes soignée, doit sans doute apporter du sens à l'intrigue mais je suis probablement pas assez intellectuel pour en comprendre le sens. Bref j'ai trouvé ça ennuyant et finalement trop élitiste dans son traitement.
Le seul Arnaud Desplechin que j'aime vraiment bien. Pas besoin de """parler le Desplechin""" (oui oui, l'expression est de lui...) pour le comprendre. Les acteurs sont merveilleux, et le film est empreint d'une belle nostalgie qui n'a pas besoin d'être absolument sincère pour qu'on la ressente. La structure du film, classique, mais juste. Les dialogues font un poil rohmériens (le beau compliment au monde)... C'est pas mal du tout.
Kafka a écrit:les personnes qui évitent toujours d'être vu étaient blessé avant. La crainte de la jeunesse ne disparaît jamais.Il avait peur de rester toujours avec son coeur, il s'e st déplacé tout sa vie, en éprouvant de la séparation et de la mort.Mais il ne les oublies jamais. A la fin de film, le vieil homme s'ennuie de cacher son sentiment vrai, il a crié avec sa impulsion de jeunesse, sa croyance de la vie, et puis je pense que il ne se cache jamais.
Arnaud Desplechin est l'un de ses rares cinéastes français à réussir à sortir du lot en proposant un cinéma différent dont les film parviennent à raisonner au plus profond des spectateurs. "Trois souvenirs de ma jeunesse" est l'un de ses long métrage les plus accessibles mais aussi selon moins le meilleur. Avec une apparente simplicité, Desplechin brille par la justesse de chaque parti pris, créant un contenu global cohérent et prenant. Que ce soit par sa mise en scène très classe, par la finesse de ses dialogues ou par la justesse de son écriture, Desplechin maîtrise tout ce qu'il entreprend. Tous les personnages sont superbement bien écris et le regard empli de compassion que pose sur eux Desplechin nous amène à tous les apprécier pour ce qu'ils sont. Le récit d'une grande porté romanesque se mêle à une volonté de réaliser un quasi-documentaire qui évite tous les clichés pour amener progressivement l'émotion. Concevoir un film d'une telle justesse dramatique, mêlant avec autant d'aisance une légèreté apparente et une émotion puissante est un véritable coup de maître dont peu des cinéastes sont capables mais que Desplechin nous offre avec "Trois souvenirs de ma jeunesse".
Après une incursion à la télévision pour "La forêt", Arnaud Desplechin revient au cinéma avec une nouvelle fois le personnage Paul Dedalus et Mathieu Amalric, acteur fidèle ayant déjà occupé ce rôle dans "Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle)", pour interpréter sa version adulte. Ayant vu, à ce jour, uniquement "Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)", mes connaissances du cinéma de Desplechin sont minces et il me sera donc impossible de comparer "Trois souvenirs de ma jeunesse" à ses oeuvres passées. Pour ce film, il a obtenu le césar du meilleur réalisateur. Après visionnage, j'en retire cependant une sorte d'insatisfaction; l'impression d'y voir de nombreuses qualités gâchées par des choix malheureux. Parmi ces derniers, Quentin Dolmaire figure en bonne place et sa mauvaise interprétation de Paul Dedalus détruit une bonne partie du film et des émotions qu'il tente de véhiculer. "Trois souvenirs de ma jeunesse" souffle aussi le chaud et le froid à savoir des dialogues savoureux qui alternent avec des échanges vides et plats, une mise en scène tantôt audacieuse et tantôt d'une incroyable banalité, une intrigue parfois originale et parfois ultra-basique. Le rythme de cette intrigue finit même par s'essouffler. Il ressort de tout cela un film plaisant avec quelques relents de Nouvelle vague (ça c'est moins plaisant) mais qui ne présente rien d'extraordinaire.
J'ai beaucoup aimé ce film, qui est à la fois poétique et envoutant. L'histoire passionnel entre les deux personnages principaux nous pousse à beaucoup de réflexion sur l'amour et la place que celui-ci peut prendre au sein de notre vie, surtout quand nous sommes adolescent et les traces qu'il peut laisser.