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maxime ...
240 abonnés
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3,5
Publiée le 7 août 2021
Il y'a cinq ans maintenant qui me sépare de cette première fortement enthousiasmante à ce second visionnage un poil plus timoré. J'étais tombé raide dingue de ce film, de son phrasé tout comme de sa fièvre. Pendant un peu plus d'une heure j'ai retrouvé tout çà, avant que tout s'effondre ...
Comme pour les précédentes retrouvailles avec la filmographie de ce cinéaste avec lequel j'avais réellement accroché cette redécouverte ne se passe pas comme prévu. Si la base composante du film prend et magnifie ces spécificité elle se vautre dans une uniformité de langage, une vision que je ne comprend définitivement pas. Une certitude béate de sa condition, une écrasante et pesante conscience d'Alpha sur les autres, à différents échelons ...
La narration joliment capté par la caméra absolument divine de l'équipe technique relève d'un immense savoir faire qu'il faut reconnaitre à sa juste valeur. La mention ne suffit pas, il faut considérablement appuyer sur cet aspect. De film en film Arnaud Despleshin innove ou ressort de vieux tours encore plus accomplis et à ce jeu Trois souvenirs de ma Jeunesse est sans aucun doute sa plus jolie composition. La narration dans son originalité et sans aucune entrave possède aussi dans sa besace des ressources exploités à la perfection, avec orfèvrerie.
Coté acteurs et actrices, il y'a de la manœuvre. J'en reviens à ses errements qui plombent le jeu de cette petite troupe qui s'emploient pour autant à faire corps. Lou Roy-Lecollinet à par exemple des scènes étincelantes et termine sur de multiples fausses notes dont elle n'est absolument pas responsable. La conception et le regard posé sur Esther n'a de cesse de la diminué pour grandir l'Aura des hommes qui l'entoure. Quentin Dolmaire s'octroie les louanges les plus éminentes mais est aussi contraint de s'affilié avec les exigences gênantes lié à Paul Dedalus. Mathieu Amalric sans tenir compte de ses reproches est quand à lui bouillant, sa prestance est incroyable.
Je quitte ce film en partie déçu, cela doit se voir. Les prochains longs-métrages de ce réalisateur me sont encore à ce jour inédit, je compte en découvrir au moins deux dans les semaines à venir. Je ne pars pas résigné ...
De jeunes acteurs très justes dans leurs rôles (le garçon a une voix qu'on risque de ne pas oublier). Une éducation sentimentale très proche du style de Truffaut (c'est un compliment pour moi).