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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    3,2
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    182 critiques spectateurs

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    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Très partagée à propos de ce film... En fait, je ne sais pas trop où Desplechin nous emmène. On le suit, on apprécie les dialogues, on attend un évènement qui n'arrive jamais. En fait, je n'ai sans doute rien compris!
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Je fume quand je lis, je fume quand je parle, je fume quand je regarde la télé, je fume quand je téléphone, je fume quand je me rase, je fume quand je caresse ma petite amie, je rallume une cigarette quand la précédente se termine, je suis, je suis ... le héros d'un film de Desplechin. Je suis pauvre, j'ai du mal à me loger, mais je peux m'acheter mes 5 paquets de cigarettes chaque jour. A chaque plan, un des personnages allume une cigarette, ça en devient ridicule, comme une bonne partie du film d'ailleurs. Pas le plus mauvais desplechin, car Paul est attachant par moment, notamment avec l'épisode russe, puis on retrouve des dialogues écrits, une histoire d'amour peu passionnante et cette approche intello, qui finit par nous faire trouver le temps long.
    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Etymologiquement, le dédale, est un lieu où l’on peut se perdre, un ensemble compliqué, inextricable. Pas étonnant alors que le personnage fétiche de Desplechin porte ce nom. Paul Dédalus, où comment l’on aime se perdre en suivant ces trois moments d’une vie si extraordinaire et si commune à la fois… Vie en labyrinthe, qui ne trouve son sens qu’en toute fin du film, après nous avoir séduit, agacé, enthousiasmé et touché… Depuis toujours Desplechin cultive le paradoxe avec plus ou moins de bonheur. « Trois souvenirs de ma jeunesse » se place sans conteste au dessus du lot. D’un récit qui se veut aussi obscur que limpide, l’auteur a ciselé les mots donnant aux dialogues vigueur et humour désabusé, un flux de mots dont on se délecte. De l’image, le réalisateur se joue des couleurs, au détour d’une scène le bleu de la sagesse de Paul rayonne de l’écharpe à une palissade en passant par un pilier, ou d’une autre avec le rouge passion d’Esther illuminant son visage et irradiant son entourage… de la vie l’homme se remémore son passé, d’un Roubaix en véritable ville de Western, aux émois d’un vilain petit canard qui séduit par sa singularité et cette la famille si austère… ses pages de vie se réinterprètent ici. Et, coïncidence ou volonté, le cinéphile qu’il est, reconsidère le travail des grands cinéastes tel Bergman (la 1ère partie évoque « Fanny et Alexandre »), Pialat (la jeunesse de seventies de « Passe ton bac d’abord »), parfois même des emprunts à Dolan (ralentis sensuels des « Amours imaginaires »). C’est un film bouillonnant de plaisir, de désir de sourire que ces trois souvenirs revendiquant sa douce folie et plus encore la passion. Passion d’une vie, passion du verbe, passion de faire un film, passion de la subtile intelligence. Le film très structuré (3 parties, un épiloque) est un chant d’amour à l’étrangeté de la vie, à sa force qui nous tenaille et qui nous pousse toujours plus près de la mort… Les acteurs participent tous à mettre en vie cet incroyable périple, du royal Amalric, à l’incandescent Quentin Dolmaire, de l’ineffable Lou Roy Leconillet à Françoise Lebrun (qui l’on retrouve avec plaisir) jusqu’au très jeune Antoine Bui (Paul enfant) tous sont extraordinaires. On se demande face à un tel émoi pourquoi le film ne se trouve pas en compétition officielle à Cannes. Il porte haut les couleurs d’un cinéma français créatif et intelligent retrouvé.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Respect pour ceux qui ont aimé, mais pour moi, quelle purge ! Un film poseur, maniéré, touchant parfois au ridicule. On reste de passifs et distants spectateurs devant cette amourette adolescente exagérément montée en épingle par une mise en scène et des dialogues artificiels. La comédienne qu'on peut sans doute trouver charmante m'est affreusement antipathique. La musique évoque de temps en temps le Truffaut de "Tirez sur le pianiste" ou le Hitchcock de "Vertigo" mais Desplechin n'est vraiment pas à la hauteur. J'ai découvert "Comment je me suis disputé" avec plaisir quand j'avais 18 ans. "Rois et reines" reste une très belle émotion de cinéma (même si surfaite de temps en temps). "Un conte de Noël", passe encore. Mais celui-là, impossible...!
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Entre fiction et autobiographie, Desplechin tricote un pêle-mêle au montage nerveux, s'autorisant les sautes d'axe et les faux raccords, avec voix off, lettres lues en regards caméra et dialogues littéraires dits -presque- sans souci de réalisme. L'ombre de Truffaut plane encore et toujours sur ce cinéma. (...) Sublimée, parfois fantasmée, la jeunesse chez Desplechin est belle parce qu'elle est éternelle, puisque figée dans le souvenir. De cette insouciance, cette insolence intemporelle, rien ne s'efface, reste le parfum volatil d'un passé dont la présence colle à la peau.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Des sentiments. De beaux dialogues et de beaux mots. Un esprit romanesque pour construire le film. Du pur bonheur ??
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Trois souvenirs de ma jeunesse est du Desplechin pur jus, à réserver à ses fans et à éviter pour ceux que le verbe toujours foisonnant du cinéaste exaspère. En se citant lui-même et en reprenant son personnage fétiche de Dedalus, dont il approfondit le parcours adolescent et sentimental, Desplechin s"autorise à plonger dans ses archives mentales d'intellectuel nourri au lait du romanesque. Autrement dit, Trois souvenirs de ma jeunesse est un film littéralement littéraire, un peu beaucoup à la façon de Truffaut et dont la manière pourrait être insupportable si elle n'était irriguée par un flot de sensations contraires, confuses parfois, dans un itinéraire initiatique certes plus cérébral que tendant vers l'action. La majeure partie de la critique parisienne y voit une sorte de fantasme idéal du cinéma qu'elle soutient, enfant de la nouvelle vague et d'un romantisme daté années 80. Desplechin filme comme il sait le faire et c'est souvent brillant malgré de nombreux tics de mise en scène. Les deux acteurs qui se partagent la vedette, Quentin Dolmaire et Lou Roy Lecollinet, sont vraiment excellents, vibrants et charmeurs, y compris dans les longs dialogues qu'ils ont à défendre. Mélancoliques et nostalgiques comme tous souvenirs de jeunesse qui se respectent, la matière première qui sert de pâte à Desplechin est sans doute loin d'être épuisée. Comme Antoine Doinel en son temps, on aimerait assez voir les comédiens cités plus haut vieillir à l'écran, tant leur relation complexe et passionnée mérite une suite à l'âge adulte..
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Après une aventure Outre-Atlantique, Arnaud Desplechin revient à un cinéma et à un personnage plus familier. Dans "Trois souvenirs de ma jeunesse", on retrouve Paul Dédalus, héros de "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)" en proie à un problème d'identité puisqu'un autre Paul Dédalus né le même jour et la même année que lui a été retrouvé. L'occasion pour Paul de se souvenir de sa jeunesse, de la fois où il a fait un voyage scolaire en Russie et surtout de sa rencontre avec Esther, femme aussi sensuelle que capricieuse. Parfois un peu longuet, le film brille tout de même par la façon dont Desplechin raconte la jeunesse avec une vision romancée et des personnages qui débitent des dialogues très écrits. Bizarrement, la sauce prend et on se retrouve vite devant un film qui ne manque certainement pas de charme, dont on ne sait pas toujours où il veut en venir mais qui parvient à chaque fois à nous captiver. L'interprétation des deux jeunes acteurs ainsi que celle de Mathieu Amalric n'y est sûrement pas pour rien.
    Miron
    Miron

    88 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    La cuvée Desplechin 2015 est une réussite totale mais à voir seulement par celles et ceux qui ont le courage de se replonger dans les tourments de l'adolescence passionnée. Au fond chacun y trouvera ou retrouvera ce qu'il veut, moi c'était une certaine passion pour la vie, un certain regard sur le monde et l'intensité des sentiments les plus profonds et sincères. Une époque où on était vrai et intègre. No compromise ...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Ah le dernier Desplechin ! Après la déception qu'était Jimmy P. je l'attendais celui là et c'était excellent ! Alors j'ai peu de souvenirs de comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) qui m'avait moins marqué que Conte de Noël et Rois et Reine, mais ça m'a donné envie de le revoir parce que trois souvenirs de ma jeunesse c'est le retour de Desplechin à un très haut niveau. Étonnant qu'il soit relégué à Cannes à la quinzaine des réalisateurs... parce que bon... vu que ce qu'il y a en compétition c'est on ne peut plus surprenant.

    Alors ce n'est pas le meilleur Desplechin, je préférerai encore Rois et Reine et Conte de Noël ! Mais Waouh ! ça fait du bien de voir ça ! Alors j'aurai aimé voir Devos, rien qu'un cameo, qu'une apparition, même muette, mais quel film malgré tout ! (et c'est plus envie personnel qu'un réel manque au film) Si le début peut faire un peu peur, on se tape l'enfance de Paul, puis son voyage à Minsk, alors ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas ce que je veux voir et ce ne sont pas les meilleurs moments, ce que je veux voir c'est sa relation avec Esther ! Et heureusement c'est la partie la plus longue (elle doit bien durer 1h30).

    Et là c'est le festival, parce que oui ce n'est pas "réaliste" mais on s'en fout, c'est vrai, c'est bien mieux, la relation entre Paul et Esther est d'une justesse incroyable, déjà parce que les deux jeunes acteurs sont bons, surtout Lecollinet (la fille), tous les deux ressemblent aux acteurs adultes (et même le gamin qui joue Paul petit), ont la même diction, le même charme, c'est fou ça et on n'est pas dans l'imitation, peut-être parce que je ne les ai jamais vu ailleurs, mais j'ai vraiment vu Devos et Amalric jeunes.

    Toutes les situations sont géniales et le film montre, parle des vraies choses de la vie, les amitiés qui se délitent avec le temps, la séparation... L'amour de jeunesse pour lequel on garde de très bons souvenirs, où l'on sait qu'on est marqué à vie par cette personne. Et on voit ça pas parce que c'est dit, mais parce que chacun situation le crie ! Et ça c'est beau ! C'est vraiment une "super" relation de cinéma (bon parce qu'en vrai ça risque d'être plus compliqué), mais ça dit des choses vraies et c'est ça qui rend le film vraiment émouvant, les étreintes, les dialogues, les maladresses, les séparations, les retrouvailles, les regards... surtout le regard désinvolte de Lecollinet.

    La scène de fin est vraiment magnifique, on a vraiment un super regard.

    Et quelque part c'est un beau film assez mélancolique (puisqu'on est dans le souvenir), un portrait doux amer d'une vie.

    Sans doute, tout le monde n'y trouvera pas son compte, tout le monde n'aimera pas ces personnages fantasmés, où tout le monde est cultivé, où tout le monde a un charme nonchalant... Mais qu'est-ce-que c'est beau.

    En gros j'ai vraiment adoré, non seulement il y a une empathie folle qui se créer avec Paul Dédalus, des dialogues somptueux, mais bon, Paul Dédalus c'est un peu chacun d'entre nous.
    Alice L
    Alice L

    165 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Un chef d oeuvre!! Un film profond, drole et brillant sur la jeunesse, l'amour, l'amitié... Des acteurs fascinants, une mise en scène virtuose, Desplechin a encore frappé
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    J'ai adoré! Mon film préféré de cette année et plus encore!
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Paul Dédalus est maître-assistant à l'université de Nanterre. Il n'arrive pas à finir sa thèse et ne sait plus où sa relation avec Esther va le mener. Oui, mais ça, c'était avant, ou après, en fonction du point de vue que vous prenez. Vingt ans avant Comment je me suis disputé..., Paul a une enfance, qu'Arnaud Desplechin va nous raconter.

    Formellement impeccable, Trois souvenirs de ma jeunesse défie tout ce qui se fait de mieux dans le cinéma français. Cette œuvre ressemble à une balade nostalgique, où lyrisme et sentiments s'entremêlent pour former un tout complexe, romantique et intellectuel. La littérature élitiste du réalisateur accompagne ces personnages perdus, qui constituent aujourd'hui des figures classiques du cinéma hexagonal. Leur amour singulier invite à la réflexion, leur charme ravageur nous fait oublier leurs minauderies, leur innocence infinie les classe dans la cour des grands.

    Grand, comme Arnaud Desplechin, cinéaste surdoué, hors-normes, qui propose aujourd'hui quelque chose de bien plus ambitieux et réussi que son précédent film, Jimmy P.. Ici, la mise en scène n'omet aucun détail stylistique (méticulosité constante du cadre, précision sonore, soucis de l'interprétation et de son originalité) et rend honneur à cette narration flamboyante. Car ce scénario démesuré va au bout de chaque voie qu'il entreprend. L'enfance, déterminante pour Paul, lui fait perdre ses véritables repères que sont ses parents. L'adolescence devient alors l'étape cruciale, où le jeune homme peut se construire et choisir qui il va devenir. Il décide alors de se faire usurper son identité volontairement. Signe de son irrémédiable décalage avec la société, qui se répercutera dans Comment je me suis disputé...

    Trois souvenirs de ma jeunesse a, en effet, un rôle double. Celui de source, et de prolongement au film de 1996. Il explique les racines d'une psychologie troublée tout en créant un nouvel arc narratif. Mais tout cela n'est pas une surprise, tant l'artiste nous a habitués à l'excellence avec ses créations complexes et grandiloquentes. Les techniques employées sont les mêmes, et vont de cette voix off qui répètent tout ce que font les protagonistes, jusqu'à la fermeture partielle de l'iris, permettant au réalisateur de jouer une nouvelle fois avec le cadre et d'imposer au récit un certain voyeurisme. Alors le nouveau long-métrage de Desplechin est-il le chef- d'œuvre de l'année ? Non, mais une nouvelle pierre à l'édifice qu'a bâtie ce réalisateur, tout sauf comme les autres.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Tout simplement le plus beau film d'Arnaud Desplechin.
    Drôle, passionné, surprenant, émouvant, séduisant...
    Les deux comédiens principaux sont foudroyants de grâce.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Une fois encore, Arnaud Desplechin nous propose un long métrage singulier et original. Pour le spectateur, l’histoire débute réellement lorsque Paul se remémore les différents épisodes de sa jeunesse. Commence une longue « recherche de soi ». Il est souvent dit que pour se définir et se comprendre, il faut remonter aux éléments marquants de son enfance et de son adolescence. C’est là, la stratégie du personnage.

    Mais cette quête d'identité n’est pas le seul enjeu du film. Celui-ci montre aussi une période d’insouciance, rythmée par des soirées arrosées, de bonheur et d’amitiés… Bref, la jeunesse. L’auteur ne tombe cependant pas dans la naïveté. Ce long métrage est profondément réaliste.

    Touchant et entraînant, le film fera vraisemblablement écho chez beaucoup de spectateurs. Il permettra aussi de découvrir de nouveaux et jeunes acteurs français.
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