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    Enfances Nomades
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    3,5
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    velocio
    velocio

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    3,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Tibet, Sibérie, Mongolie, élevages de yaks, de rennes, de chevaux, de chameaux. Les populations nomades de l'Asie Centrale diminuent en nombre, l'attirance des villes se fait de plus en plus importante, surtout chez les jeunes. 3 histoires, 3 pays différents, des saisons différentes : la fillette du Tibet (5300 m d'altitude !) qui ne veut pas être séparée de son yak, le bébé perdu dans la Sibérie glacée (-52 °C !) et retrouvé, le jeune couple de Mongolie qui n'arrive pas à trouver l'endroit adéquat pour se prouver leur amour. De très belles images, des paysages magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Il s'agit plus d'un documentaire que d'un film (à l'exception des quelques cauchemars des protagonistes) et je le juge en conséquences. Les trois histoires paraissent en effet toutes possibles. Il y a un véritable travail de recherche sur la culture de chaque pays. Ma connaissance ce limite à la Mongolie mais vu la qualité je pense que le respect de la réalité de ces nomades est le même pour les trois court-métrages. Les acteurs joue parfaitement bien, les plans de caméra sont bien réussi (la beauté naturelle des paysages ne fait pas tout ! Concernant la Mongolie, il est rarissime de voir la « ger area » ou banlieue d’Oulan-Bator et donc formidable que le réalisateur le montre pour changer de la vision classique des steppes. Un très beau film donc, nullement ennuyeux. Nous étions que 2 dans la salle et il n’y avait que deux cinéma à paris qui projetaient le film… c’est vraiment dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2015
    Des paysages extraordinaires et des histoires touchantes et simples, sans inutile artifice. Des bouts du monde qui évoquent paradoxalement des sentiments familiers. Une magnifique bande originale. C'est fou d'être allé tourner si loin, avec tellement de contraintes: les langues, les kilomètres, les régimes politiques, les degrés. Un bien beau travail.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2015
    Un film surprenant, parfait pour les voyageurs et les rêveurs. Les images sont superbes. Les différentes histoires sont drôles et émouvantes et bien interprétées. La musique m'a beaucoup plu. Une belle découverte. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mars 2015
    Ce qui m'a plu dans le film Enfances nomades, c'est cette proximité qu'a le spectateur avec des gens qui vivent pourtant si loin et dont le quotidien est si différent du nôtre. Pas de distance avec le spectateur, le réalisateur s'efface pour laisser la place au regard, à l'intimité de ces gens de trois pays, le Tibet, la Mongolie, la Sibérie, qui ont des racines communes dans leurs traditions et dans leur lieu de vie qui sont des terres extrêmes, même cette ville ogre qu'est Oulan-Baator. On sort du film avec une envie : y aller ! On passe un super moment, on rêve, on a voyagé. Le film est plein de poésie et d'humour ! MERCI !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2015
    Enfances Nomades, enfin un film de cinéma

    La comédie romantique hollywoodienne en VOD, on n’en peut plus ! Le film comique qui se termine par une happy end moraliste sur la TNT, on sature. Le porno chic où vont s’encanailler les bobos, c’est trop. Par mithridatisation, nous sommes insensibilisés au poison que constituent ces films produits en chaine et incontournables à force d’envahir notre environnement.
    Avec Enfances Nomades, nous n’avions pas eu la chance de voir un réussi aussi film depuis «Atanarjuat: la légende de l'homme rapide" (camera d’or en 2001) qui se déroulait chez les Inuits.
    Ici et en Asie centrale, la vie des enfants nomades est montrée avec réalisme mais sans pathos, la fin d’un mode de vie décrit avec empathie mais sans raccourci, la sensualité sans vulgarité, l’étranger sans caricature.
    Le premier lieu, le Tibet y est tout simplement sublime quand ces immenses plaines entourées de montagnes s’accordent avec la profondeur des sentiments des personnages qui les contemplent, presque métaphysique. Le deuxième lieu, la Sibérie, est sidérant voire sidéral : où sommes-nous ? Cet endroit ne fait pas partie des représentations préenregistrées dans l’imagerie de notre inconscient collectif nourrie par des médias stéréotypés; Nul besoin de science fiction pour découvrir un nouvel univers, juste d’un réalisateur qui ne filme pas dans les grands spots habituels et qui s’est intéressé à tous ces peuples et leur histoire. Le troisième lieu, la Mongolie, présente ses facettes extrêmes : des grandes steppes vertes aux bidons villes post industrialo-apocalyptiques d’Oulan-Bator dans lesquels des yourtes y sont tristement sédentarisées.
    Non pas que les grands ressorts qui animent notre dramaturgie, comme l’amour, le deuil, la peur, le rire soient différents pour un Parisien que pour un nomade de Sibérie… mais le fait de décaler ces thèmes de 9 fuseaux horaires, de 70° Celsius, de 5300 mètres d’altitudes et de 10 000 ans de chemins différents entre sédentaires et nomades, leur donne un relief unique. C’est l’universalité de l’homme que partage Enfances Nomades parmi les cultures les plus différentes qui puissent exister. Et bravo pour cette façon poétique de rythmer ce film par les saisons, inversement chronologique au chemin de vie d’une histoire qui commence par la mort et finit par l’amour en passant par la naissance.
    A regarder absolument et maintenant car on ne peut filmer qu’une fois la fin d’un monde. La lumière est utilisée tout en nuances à l’image d’une histoire sincère sans artifice racoleur. Et oui, la technique permet de nourrir la poésie : l’avènement des technologies numériques professionnelles permet d’avoir une image si exceptionnelle dans des conditions si exotiques pour la production qu’on a l’impression d’être les premiers à contempler aussi bien ces mondes perdus.
    Christophe Boula qui a tourné 3 ans pour ce long métrage est un peu le Fellini de Mongolie, le Hitchcock de Sibérie et le Buñuel du Tibet (me comprendront ceux qui auront la bonne idée d’aller le voir) mais a surtout son propre style qui fait l’unité de cette œuvre singulière.

    Vincent Fortin
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