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    Les Cowboys
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    3,6
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    225 critiques spectateurs

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    kevinsolstice
    kevinsolstice

    60 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Très bonne surprise que ce film français remarquable. C'est triste mais voilà un film de qualité et dont le propos est intéressant et pertinent. Je recommande vraiment ce film.
    Josselin B.
    Josselin B.

    16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2016
    Un film déroutant qui prend plusieurs virages inattendus et qui adopte un ton progressivement intimiste, voire poétique. le réalisateur y parle de destins brisés, de la recherche de la paix interieure, sous un double éclairage : une communauté populaire francaise, une filière d'embrigadement djihadiste insaisissable. Si vous souhaitez voir un père défonçant du terroriste à tour de bras, ou si vous espérez vous poiler avec l'inénarrable François l'embrouille, passez votre chemin.
    Johan S.
    Johan S.

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Très bon film en rapport avec l'actualité. Belle prestation de Francois Damiens, qui possède une faculté d'adaptation à tout type de rôle. Finnegan Oldfield est lui aussi remarquable.
    diletant
    diletant

    14 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Film à ranger dans la catégorie des films qui se croient de gauche, mais qui n'en sont pas.
    Ce film est sûrement pensé et réalisé avec les meilleures intentions du monde, mais au final, ce que j'en retiens, ce sont des relents nauséabonds qui versent dans les pires clichés sur les arabes, les musulmans, etc.

    - de façon récurrente, le film établit des parallèles, des juxtapositions amalgamantes entre arabes, musulmans (en général) et...attentats.
    - il cultive le cliché des arabes, ennemis de l'intérieur, qui kidnappent des blanches pour les convertir et les emmener dans "leurs" pays (Yemen, Afghanistan, une cité de Charleville, Belgique, tout ça c'est pareil).
    - à l'instar de Démineurs, Zero Dark Thirty ou Black Hawk Down, la vie dans les pays arabes est montrée toujours de la même manière, issue de fantasmes racistes : des hommes en djellabah en train de comploter qque chose, seul ou en groupe, au téléphone. Leurs pays sont interchangeables, il y règne la violence armée permanente, la corruption généralisée, une justice barbare, des prisons indignes, etc.

    L'intérêt de ce film est qu'il est un révélateur, un excellent exemple de cette intelligentsia sincèrement "de gauche", versée dans la culture et les grands idéaux universalistes, qui, de Torreton à Deneuve, en passant par Lioret, Lindon ou Biolay, pense qu'elle lutte contre le racisme une fois qu'elle a affirmée que ce n'est pas bien d'arracher le voile d'une femme musulmane (cf une des dernières scènes du film). Sans se rendre compte que son discours est par ailleurs imprégné d'un racisme institutionnel de basse intensité, qui infuse la société française depuis des décennies.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Les Cowboys est une véritable histoire d'amour, de dépassement de soit au nom des proches aimés et aimant. Un long métrage initiatique d'un père, puis d'un fils, prêt à tout pour revoir sa fille/sœur, dans les tréfonds d'un monde géopolitiquement sous tension perpétuelle. Les Cowboys, a l'image de la réplique du personnage, ne prend pas parti dans le conflit, il ne narre qu'une histoire dramatique mais aussi emplie d'un espoir discret et fondamental.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Bon, au début l'ambiance, les acteurs, le lancement de l'intrigue me paraissait intéressant, je me suis pris au jeux.
    Entre Road-movie et Thriller, je tenais la pépite du cinéma français.... pis on fait un bon dans le temps, dans l'espace, on nous explique pas des faits importants, on le devine, ou pas... l'acteur principal disparaît, des personnages apparaissent, s'évanouissent dans la nature, on retrouve Ahmed, pour rien.... des facilités de scénario, des relations qui malheureusement ne sont approfondis...

    Bref, grosse déception alors qu'on aurait pu avoir un chef d'œuvre....
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    RECHERCHE KELLY désespérément. Une absence, une danse parmi les loups, la radicalisation d'un enfant. Ca fonctionne pas toujours bien, mais cette prisonnière de l'Orient abouti d'une fin magnifique.
    Jean-Philippe L.
    Jean-Philippe L.

    7 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Lent et sombre avec des personnages sans profondeur et stereotypés, pas reussit
    a rester jusqu'a la fin.
    stallonefan62
    stallonefan62

    301 abonnés 2 577 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Après un début accrocheur et prometteur mené par un François Damiens convaincant, le film perd tout intérêt à la moitié !! En effet *** spoilers**** , dès que le personnage de François Damiens meurt accidentellement, le film devient mauvais et sans intérêt !!! Ensuite, on a le droit à un film en "vostfr" et cela m'a énormément déplu !!
    moket
    moket

    545 abonnés 4 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2016
    Formellement réussi, joliement interprété par François Damiens, bien relayé par Finnegan Oldfield, le film, après avoir installé le mystère et une ambiance pesante, s'enlise toutefois dans une seconde partie dans laquelle plus rien ne se passe.
    Mr T.
    Mr T.

    4 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Ce film n'est pas mal, mais dommage on dirait qu'il en manque des morceaux (sauts dans le temps et l'espace).
    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    "Les cowboys" est une oeuvre très dense et audacieuse, servi par un très joli casting. Le tout semble parfois ressembler à une série raccourcie par la transition (trop) brutale entre les époques, ce qui malheureusement devient la tare du film, ne permettant pas de faire monter la pression crescendo comme on l'attend. La mise en scène comme la distribution est impeccable mais l'impression d'avoir déjà vu mieux ailleurs perdure et ne m'a personnellement pas lâché. A voir surtout pour le scénario, qui, s'il n'est pas complètement abouti, reste captivant, mais aussi et surtout pour une des plus réussies relation père/fils du cinéma français.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    21 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Auréolé de la Chistera du meilleur réalisateur au Festival international de Saint-Jean-de-Luz de 2015 et nommé à la Caméra d’Or au dernier Festival de Cannes, avec Les cowboys, Thomas Bidegain signe un premier film audacieux emprunt de la nostalgie d’une époque révolue.♥♥♥♥

    Comme à l’accoutumée, Alain emmène sa femme et ses deux enfants à un sympathique et amical rassemblement country. Sa fille de 16 ans, Kelly, disparaît. Refusant d’admettre une fugue, Alain entame des recherches à l’échelle de sa région. Dix ans plus tard, elles le conduiront jusqu’au Yémen. Très rapidement, il fait de son jeune fils Georges (surnommé Kid), le fidèle compagnon de route à l’affût du moindre indice pour retrouver sa sœur.

    On est en 1994 dans l’Est de la France. Alain peaufine les derniers détails de son entrée au festival country du coin. Colt à la ceinture et coiffé d’un Stetson, il ajuste un bandana au cou de sa fille. Dès les premières scènes, un sentiment de douceur et de légèreté émane des images filmées au ralenti, dans une fraîcheur automnale que souligne la diaphanéité de la lumière. On assiste à de beaux moments fugaces, comme ces échanges de regards sur cette danse avec un père et sa fille que le réalisateur semble vouloir faire durer en les répétant sur le Tennessee Waltz de Patti Paige. Ces petites choses de la vie qui nous glissent entre les doigts et nous échappent s’étirent alors le temps de cette chanson. Et puis tout bascule, Kelly devient introuvable. Personne ne l’a vue quitter les lieux de la country fair, pas même ses copines de lycée. Tandis que sa mère la pense naïvement dans les bras de son amoureux clandestin, un certain Ahmed, Alain fouille la chambre de sa fille et tombe sur des cahiers d’apprentissage de la langue arabe. Ignorant jusqu’alors l’existence de ce garçon, il rend une visite impromptue au père de ce dernier. Décontenancé par ce qu’Alain lui montre, le père d’origine arabe lui apprend que ces écrits sont de la propagande liée au djihad. Depuis plusieurs semaines, Kelly se préparait à quitter sa famille.

    Il est difficile de ne pas être enthousiaste face au minutieux travail de Thomas Bidegain qui se paye le luxe d’adapter librement La prisonnière du désert. Scénariste de métier, il a fait ses armes sous la houlette de Jacques Audiard avec Un prophète et De rouille et d’os, films pour lesquels il reçoit respectivement les césars du meilleur scénario original et de la meilleure adaptation. En transposant l’histoire dans notre société actuelle, les cowboys (membres de la communauté country) sont amenés à se battre non pas contre des Indiens, mais des musulmans arbitrairement fustigés pour des actes perpétrés par une poignée d’entre eux. Malgré tout, si ce père de famille est persuadé que sa fille ne s’est pas enfuie, jusqu’aux trois quarts du film le réalisateur reste neutre et n’impose pas sa vision des faits : on ne saura jamais si Kelly est partie de son propre chef ou si elle s’est faite endoctrinée par des rabatteurs pour aller combattre au nom d’Allah. Au fond, le film ne fait que raconter l’histoire de gens ordinaires qui vont vite être dépassés par des événements auxquels ils n’avaient alors jamais été confrontés. En effet, une des forces du métrage est de situer son récit au milieu des années 90, lorsque le mouvement djihadiste n’en était qu’à ses débuts. Dès lors, quand des années plus tard Kid suit les traces de son père et se retrouve face aux images de 9/11, c’est celle de sa sœur qu’il voit à travers cette action. Ces attentats de septembre 2001 apparaissent alors comme une vitrine du terrorisme moderne facilitant de nombreux « élus » à transiter de pays en pays, les frontières étant devenues des passoires. Pourtant le film n’en demeure pas moins d’actualité et fait écho aux nombreux actes de barbaries revendiqués par Daesh. Selon les services de renseignements français, il y aurait de nos jours plus de 900 personnes (dont presque la moitié serait des femmes) souhaitant se rendre en Irak ou en Syrie pour « faire le djihad ». En ce sens, le film colle à la réalité et brosse un portrait plutôt sombre et fidèle de la situation en développant son intrigue sur une décennie de souffrance pour cette famille laissée dans l’incompréhension totale et le doute de ne jamais obtenir de réponses. Dix ans de recherches pour Alain au détriment de sa vie de famille. De police en minables magouilles, toutes les combines sont bonnes pour retrouver sa fille. Il sacrifiera même l’enfance du Kid qui prendra sa relève une fois acculé par la fatalité, troquant les après-midis goûters contre des visites impromptues dans des quartiers défavorisés peuplés d’immigrés musulmans ou encore à l’étranger.

    Moins politisé que son cousin Made in France, Les cowboys surprend par son sens du spectacle et de l’épique, notamment dans l’utilisation des codes du western. On pense, entre autres, à la magnifique scène en contre plongée où Alain et son fils sont poursuivis sur des toits de HLM par des barbus qui s’apparentent ainsi à des Indiens sur leurs collines. À l’inverse, la présence de John C. Reilly en chasseur de primes des temps modernes nous laisse circonspect, tout comme les ellipses de la seconde partie du film qui s’avèrent souvent maladroites (car trop ambitieuses) souffrant d’un canevas décousu et surtout exigeant pour le spectateur. Toutefois, l’œuvre captive dans son ensemble grâce au jeu des acteurs qui ont la part belle. François Damiens incarne avec justesse ce père, dépassé par les événements, dont la douleur indicible, synonyme de colère puis de rage, est enfermée par un cadrage resserré sur les maux de son personnage. Le réalisateur dira de l’acteur« …il peut rester crédible avec un chapeau de cow-boy sur la tête. Quand il se lève, il y a du John Wayne chez lui. Je voulais un John Wayne, un homme, fort, qui prend son destin en main et refuse catégoriquement d’être une victime. ». Le jeune Finnegan Oldfield n’est pas en reste et offre une prestation toute en retenue, servant de passerelle entre deux cultures.

    Pour un premier film, il en fallait du cran pour oser s’atteler à une adaptation moderne du classique de John Ford. Thomas Bidegain relève le défi haut la main en sortant de l’ombre d’Audiard et fait montre d’un sens aigu du détail et de la mise en scène. Tout est là, des codes du western jusqu’à la direction photo en scope anamorphique qui permet ainsi de conférer à l’intrigue un caractère aventureux. Même la musique de Raphaël convainc et arrive à surprendre sans que le spectre de l’horreur ne se fasse sentir. À l’image de ce premier plan où Alain est face à l’immensité d’une cascade, son odyssée pour retrouver Kelly renvoie à notre propre nature, mais à quel prix ?
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    C'est un film totalement branché sur l'actualité en même temps qu'un thriller/drame passionnant que Thomas Bidegain met en scène pour son premier long-métrage. Il met en scène l'odyssée d'une famille, surtout le père puis le fils, qui à partir du début des années 90, vont se lancer à corps perdu dans la recherche de la fille de la famille disparue (partie) avec son petit-ami pour vivre une vie dans l'islam radical. On le voit le film est totalement en phase avec ce qui se passe depuis les 5/6 dernières années où des ados (garçon ou fille) sans histoire quittent leur famille sans crier gare, laissant leurs proches dans le plus total dénuement et la tête pleine d'interrogations et d'inquiétude. Le film est à l'image des personnages : peu bavard, mais avec des ellipses temporelles qui font accélérer le temps, le film s'avère pourtant très prenant. Il y a évidemment la tension née de l'interrogation quant au retour de la jeune fille dans sa famille où tout au moins un face à face entre elle et ceux-ci, mais également les péripéties de ces recherches qui mènent père et fils de la Belgique à l'Afghanistan. Si la fuite de Kelly a pour but de se construire une vie sur de nouvelles valeurs, c'est en fait toute la famille qui est impactée et chacun à sa manière voit sa manière de vivre radicalement modifiée. En un sens c'est un drame familial qui s'intègre dans la grande histoire qui a vu en parallèle l'équilibre mondial bouleversé par l'émergence au grand jour du terrorisme islamiste. Il faut souligner la très bonne performance de François Damien qui loin du registre comique campe un père déterminé, coûte que coûte, à retrouver sa fille même au péril de sa vie et de sa famille. Un long-métrage très prenant malgré sa lenteur qui montre bien le désarroi des familles face à la radicalisation rampante d'un de leurs proches. À voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 août 2016
    Si vous aimez courir après des choses impossibles à rattraper. On peut en vanter des mérites concernant ces "Cowboys" qui ont littéralement sidéré le festival de Cannes l'année dernière. On peut aisément commencer par l'impressionnante intelligence du scénario (tristement d'actualité), chronique implacable retraçant une enquête de quinze ans avec une précision irréprochable et un sens de l'ellipse remarquable. On peut également encenser la mise en scène de Thomas Bidegain, co-scénariste attitré de Jacques Audiard qui signe là sa première réalisation, le soin apporté à l'image saute aux yeux, les décors et lieux de tournages apportent une ampleur à l'entreprise qui est aujourd'hui bien rare dans le cinéma français. On peut aussi souligner la qualité supérieur des seconds rôles, du formidable Finnegan Oldfield à l'excellent John C. Reilly (dont le personnage énigmatique traduit bien le cynisme des américains dans les contrées orientales) mais l'atout numéro un de ce drame surpuissant et durablement marquant reste François Damiens, solide et consistant comme il ne l'avait encore jamais été. De ses regards inquiets à ses gestes, de sa façon mélancolique de pousser la chansonnette jusque dans ses moindres intentions, dire de lui qu'il est ici absolument grandiose est un euphémisme notoire!
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