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    Les Cowboys
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    3,6
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    vincenzobino
    vincenzobino

    120 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Magnifique évocation sur les dérives fondamentalistes et bel amalgame sur la tolérance l'un pour l'autre.
    La question de savoir si le film devait sortir ou non au vu des événements du vendredi 13 octobre était sur beaucoup de lèvres et je dis merci et bravo de ne pas avoir retardé la date.
    Effectivement, le film n'est nullement un pamphlet anti-islamisme mais bien une réflexion sur une question centrale: l'amour et la foi peuvent-ils justifier certains actes? Et le personnage de Kelly représente d'abord ce côté craintif : fréquentant un musulman apparemment fanatique, elle disparaît sans laisser de trace si ce n'est un message suspect et son père se lance a sa recherche. Quête dans laquelle le frère de Kelly va être également entraîné, un événement majeur forçant son destin.
    Il est certains films dont il faut en dire le moins possible et les cows-boys en fait partie. Impossible effectivement de révéler le moindre indice, il est impératif de le découvrir par soi-même.
    Je puis juste dire bravo a Thomas Bidegain (scénariste de Dheepan entre autres) pour sa première derrière la caméra: il y pose une atmosphère tendue et lourde de façon omniprésente, dirige magnifiquement ses acteurs (Damiens méconnaissable et Finnegan Oldfield remarquable de justesse) et s'est magnifiquement entouré d'une photographie impeccable (notamment le premier plan avec un sommet familier des Genevois) et d'une très belle musique signée Raphaël, dont la caravane musicale interpelle.
    A recommander vivement...
    tifdel13
    tifdel13

    90 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Ce film écrit selon les codes du western moderne, est bien plus complexe que son synopsis ne le laisse présager. Divisée en deux parties jamais à court de rebondissements, Les Cowboys est avant tout une histoire de famille et de transmission qui se déroule sur une période de vingt ans (celle-ci débute en 1994 pour s’achever de nos jours). Le fils Kid hérite de la...

    Venez lire ma critique dans son intégralité sur mon site ScreenReview !
    conversation
    conversation

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    vu lundi 16 novembre ce film nous replonge dans l'actualité puisqu'il s'agit d'une fille qui se convertit. C'est étonnant comme ce film est visionnaire tant par sa date de sortie que par ses thèmes.
    velocio
    velocio

    1 329 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2015
    Thomas Bidegain fait partie de ces personnalités du cinéma qu’on a déjà « croisées » plusieurs fois dans les salles obscures mais dont, la plupart du temps, on ne connaît pas le nom. En effet, jusqu’à la sortie de "Les Cowboy"s, il n’était « que » le coscénariste des trois derniers films de Jacques Audiard et de plusieurs autres films importants, tel le "Saint Laurent" de Bertrand Bonello. C’est l’envie d’être en prise directe avec des acteurs qui l’a conduit à passer à la réalisation. Il a écrit le scénario de "Les Cowboys" avec Noé Debré, coscénariste comme lui de "Dheepan", et ce film a fait partie de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs au dernier Festival de Cannes avant de recevoir le Prix Michel d’Ornano qui récompense le meilleur premier film français de l’année. En se lançant dans la réalisation, il est évident que Thomas Bidegain a pris un risque. Risque d’autant plus grand que le sujet choisi est particulièrement explosif. Coup d’essai, coup de maître ! Sans se lancer dans la description « casse-gueule » d’un véritable choc de civilisation, il montre avec tact et subtilité les dégâts qu’une coupure culturelle mal gérée peuvent générer, tant à la petite échelle d’une famille qu’à celle de la planète toute entière.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    Vu en avant première à Belley Hier.
    Ce filme à été projeté à Canne en 2015.
    Film tourné en partie à Murs et Géligneux pour les paysages et à Yenne.
    Un scénario imaginé il y a plus de 4 ans, totalement rattrapé par l'actualité.
    Un père de famille consacre sa vie à essayer de retrouver sa fille partie avec un jeune musulman à travers des pays en guerre.
    Très bon film, très bon acteurs, j'ai beaucoup aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Vu en avant première sur Marseille, c'est une excellente surprise !

    Pour un premier film comme réalisateur, les plans sont intéressants et on sens une bonne maîtrise qui je l'espère lui donneront le succès qu'il mérite.

    L'histoire est prenante et bien emmenée : pas de longueurs et une excellente fouille des personnages.

    Les acteurs sont excellents :
    François Damien (Présent à la projection) sors de son registre habituel et est très convainquant et attachant.
    Finnegan Oldfield se révèle et est très très convainquant !
    Captain_Axel
    Captain_Axel

    55 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Thomas Bidegain fait fort pour son premier long métrage en solo (nous le connaissions déjà pour ses travaux en collaboration avec Jacques Audiard). Bille en tête, le réalisateur ose, et ça fonctionne. Le résultat, en plus d’être intéressant, est captivant.

    Critique dans son intégralité sur le lien:
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    Scénario cousu de fil blanc, film qui aurait pu être instructif et émouvant mais qui passe totalement à côté de la profondeur du sujet, dommage
    Un bon point pour le jeune acteur Finnegan Oldfield
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Un scénario original et intelligent pour un sujet d'actualité complexe a mettre en lumière au cinéma. C'est la bonne surprise du cinéma français du dernier festival de Cannes.
    Francois Damiens est totalement crédible dans ce rôle dramatique et les autres acteurs aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 octobre 2015
    Excellent film vu en avant-première à Nantes . Une réalisation de Thomas Bidegain d'une rare intelligence avec une thématique à multiples facettes : polar , histoire familiale , choc de culture , évolution sociologique , renvoi vers d'autres thèmes anciens : les cowboys et les indiens . Le film ne tombe jamais dans le travers de prendre partie : la camera dissèque des comportements , des faits , des cultures avec une certaine forme de bienveillance . A lire mon point de vue , on pourrait s'attendre à un film ennuyeux ; mais pas du tout , le film est haletant : énergique et déstabilisant dans sa première partie , plus limpide dans la deuxième . Chapitre acteurs , François Damiens dans un rôle de composition est impressionnant de vérité . La révélation du film est sans nulle doute Finnegan Olfield qui joue un fils énigmatique au regard "cerné" . Le film est en outre portée par une envoutante et remarquable musique signée par un surprenant Raphael .
    pierrre s.
    pierrre s.

    447 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2019
    Un film très lent où un père se lance à corps perdu dans une quête impossible. Un sujet d'actualité, mais un film qui manque d'intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Certains réalisateurs se laissent entraîner par des sujets et au fil du temps, par le biais des actualités ou des rencontres et des écrits vont modifier leur point de vue ou l’angle d’attaque de leur histoire afin qu’elle corresponde plus à l’humeur du temps, aux faits des médias et aux aspirations des maux de la société. Pour sa première réalisation, le scénariste de Jacques Audiard, Thomas Bidegain (un Prophète) ne change pas d’un iota l’angle de narration de son sujet, voir même se sent conforté par une actualité qui ne semble que plus réelle à mesure que le film se dévoile devant nous. Car il faut bien le dire, l’histoire que traite le scénariste devenu réalisateur raisonne un peu plus dans nos esprits : Le départ pour le Djihad.

    Mais toute l’intelligence du scénario est de démarrer son récit dans une société qui ne connait pas encore ce mot Djihad, qui n’a pas conscience de ce danger naissant qui prendra la forme d’un personnage sombre après l’effondrement de deux tours jumelles dans un pays qui fait rêver par ses grands espaces, ses danses de groupe, sa musique Folklorique et ses « Cowboys ». Mais pour le scénariste, son Cowboy c’est avant tout Alain, un père de famille qui n’a qu’une obsession : retrouver sa fille disparue. Au fil de sa quête, il va se couper du monde, de sa famille, perdre tout ce qui le rendait vivant et entraîner son fils, jusqu’à le priver d’une certaine manière de sa jeunesse. Le réalisateur le décrit comme un homme antipathique, désagréable et définitivement fermé aux autres, pour ma part je l’ai trouvé attachant, par cette obsession qu’il a de vouloir retrouver sa fille sans se soucier un seul instant de l’histoire qui est en train de se jouer autour d’eux, autour d’elle, de cette société dont le visage va radicalement changer, quelques années plus tard.

    Pour coller à son propos, le réalisateur garde ce point de vue, à la fois naïf des personnages, mais également celui de la société des années 90 à 2010 qui n’a aucune conscience du virage extrémiste que vont prendre les événements et qui vont changer pour un temps durable le face à face entre l’occident et le Moyen Orient. Jamais dans la caricature, encore moins dans le discours revendicatif, Thomas Bidegain, nous plonge dans la quête aveugle d’une famille pour retrouver l’une des leurs. Avec une certaine retenue, sans pour autant s’interdire la moindre réflexion, le réalisateur garde une certaine distance avec un discours politique trop facile, et garde comme une temple inviolable ce point de vue des protagonistes qui avancent dans des univers qu’ils ne comprennent pas, qu’ils ne connaissent pas et se laissent évoluer en bien ou en mal, enfermés dans leur quête permanente. Du coup, le film se pose la question de l’obsession, mais ne se laisse pas piéger par la question religieuse ou terroriste. On découvre au fil du film qui se passe sur plusieurs années, le monde qui découvre le mal à travers des actes terroristes, sans que jamais cela ne devienne le sujet du film. Il devient au contraire une toile de fond qui permet chaque fois un peu plus d’enfermer les personnages dans leur obsession. Chaque acte résonne comme un besoin de savoir ce qu’est devenue la jeune fille.

    Et pour servir ce scénario particulièrement intelligent, le réalisateur film en scope, son film comme un western, avec des décors de grandes beauté, qui donne une plus grande sensation de voir ses personnages noyés dans une aventure qui les dépasses et dans laquelle chaque acte à une répercussion qu’ils ne cessent de tenter, avec plus ou moins de réussite, de maîtriser. Du coup, le film évolue dans une atmosphère à la fois pesante et pourtant très oxygénée. Le réalisateur s’est offert aussi les services d’un casting d’une réelle intensité, à commencer par François Damiens (La famille Bélier) qui ne cesse de se renouveler et se mettre en danger de film en film. Ici le comédien joue un personnage mutique, prisonnier de son obsession, antipathique et brutal dans son verbe et dans ses gestes. Pourtant, par une composition puissante, il parvient avec une justesse, que seuls possèdent les grands et les instinctifs, à donner une humanité à son personnage. Sa brutalité est évidente, son manque d’intérêt pour les autres aussi, mais au-delà d’une caricature rectiligne, on voit poindre l’image de cet homme obstiné à retrouver sa fille, sans forcément vouloir comprendre, simplement la retrouver, même s’il doit y payer le prix fort.

    Face à lui, Certainement, la révélation masculine de l’année : Finnegan Oldfield (Mineur 27) ; Le jeune comédien est marquant par une composition sobre et complexe, dans laquelle tout est à la fois calculé et instinctif. Profond dans son mutisme, puissant dans ses non-dits, le comédien rayonne à l’écran et se révèle incroyable en fils impacté et hanté par obsession de son père. Avec une subtilité remarquable, Finnegan fait passer un grand nombre de message sans pour autant dire le moindre mot, comme lors de la scène finale, dont la mise en scène est brillante d’une conclusion maitrisée. Un acteur assurément à suivre dans les prochains mois et dont on est en capacité d’attendre de grandes choses.

    Pour finir, « Les Cowboys » n’est pas à proprement un film coup de poing sur un sujet d’actualité, mais au contraire, un film d’une maîtrise remarquable qui explore les traumas d’une famille dont la fille part subitement pour une vie qu’elle ne leur autorise pas à connaitre. En toile de fond le Djihad apparaît comme un décor, d’un western moderne où les Cowboys luttent contre de nouveaux indiens, mais où les enjeux ne sont plus les mêmes, et dont les contours sont suffisamment obscurs pour être effrayant. Thomas Bidegain signe un film touchant et intelligent, porté par un casting magnifiquement inspiré.
    Lartimour
    Lartimour

    11 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    Voilà un film très fort sur un sujet brulant, malheureusement d'actualité : Kelly, une jeune fille de 16 ans, d'une famille de français moyens, disparait du jour au lendemain sans prévenir, avec son petit ami arabe Ahmed. Le père (joué par un remarquable François Damiens), puis le frère (joué par un jeune acteur franco-américain, Finnegan Oldfield) se lancent alors à sa recherche.
    Le film aborde la radicalisation de l'islam, l'embrigadement du conjoint, le point de vue des parents de la jeune fille française, mais aussi celui des parents du jeune arabe, la condition des femmes chez les arabes.
    Un reproche cependant, certaines scènes ne font qu'effleurer les problèmes, comme par exemple celle où le père d'Ahmed comprend qu'il ne reverra jamais son fils comme il l'a élevé, mais ce n'est peut-être pas le sujet du film.
    La fin laisse entrevoir une petite note d'optimisme, le frère ayant retrouvé sa sœur en Europe, mais elle est "perdue" pour la famille.
    Alice025
    Alice025

    1 689 abonnés 1 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    « Les CowBoys » a reçu le prix d'Ornano-Valenti à Deauville, qui récompense un premier film français, dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. C'est un très bon choix car il le mérite amplement.
    Ce film traite de la disparition d'une jeune fille de 16 ans, quittant son cocon familial western pour le voile et l'islam, deux mondes opposés. Cette quête s'étend sur grand laps de temps, sans relâche, par le fils et par le père. Complètement prenant, on souffre de cette famille déchirée qui passe sa vie à rechercher Kelly, partie du jour au lendemain. Plusieurs thèmes sont abordés, comme le rapport à l'islam, la tension montante face aux attentats, la souffrance d'une famille, l'espoir, la question qu'on se pose tous, pourquoi ?
    François Damien est très bon dans le drame, mais se fait voler la vedette par Finnegan Oldfield, grande révélation pour moi ! J'aimerais tellement vous parler de la fin, sublime et triste, mais je vous spoilerai, alors je vous laisserai découvrir ce film par vous-même.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Les Cowboys est un film bien trop ambitieux pour une première réalisation. On s'ennuie dès les premières secondes et on se laisse difficilement emporter par une histoire qui ne mène nulle part.
    L'esthétique du film et le jeu d'acteur sont bons. François Damiens est parfois bluffant. Mais le scénario, cruellement plat et bourré de clichés rend les personnages profondément ridicules.
    On sent que le réalisateur s'est laissé entraîner par les moyens financiers dont il disposait. Dommage qu'autant d'argent soit mis à la disposition d'un artiste avec aussi peu de talent en matière de réalisation.

    Difficile de comprendre comment ce film s'est retrouvé à la quinzaine des réalisateurs.
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