ATTENTION SPOILERS !
Bon sang mais que c'est mauvais. Pourtant, l'idée de départ était intéressante : une jeune femme (qui fuit son mari abusif) est engagée comme nounou pour s'occuper d'une poupée de porcelaine.
J'ai bien aimé le début, lorsque l'on ne peut s'empêcher de se demander si la poupée est hantée ou si tout ce qui s'apparente à des phénomènes surnaturels est le fruit de l'imagination de l'héroïne. Mais plus le film avançait et plus tout se dégradait.
Non mais sérieusement, qu'est-ce que c'est que cette chute ? Vous savez à quoi ça m'a fait penser ? A Eli, le film Netflix sorti cette année. Les deux longs-métrages s'apparentent sur un point : celui d'avoir un concept de base plutôt cool, puis de tout envoyer en l'air en mode "Ah, vous ne vous y attendiez pas, hein ?". C'est ridicule !
Sans compter sur le sous-développement des personnages, auxquels on ne parvient donc pas à s'attacher. En effet, on apprend que l'héroïne s'est éloignée de son mari parce qu'il la maltraitait et lorsque celui-ci arrive sur le lieu de l'action (d'ailleurs, comment a-t-il fait pour entrer dans la maison ? Mystère et boule de gomme), il ne se passe RIEN. Pas de règlement de compte, la femme ne tente même pas de s'échapper (avec la poupée). N'importe quoi !
Maintenant, parlons de l'antagoniste. Alors que dire, si ce n'est que ça n'a aucun sens. Je m'explique : Après que leur fils de huit ans a assassiné une jeune fille, les parents de Brahms décident de faire croire au décès de leur progéniture pour qu'il échappe à la police. Mais QUOI ? C'est une idée complètement saugrenue de simuler la mort de leur enfant juste pour qu'il n'aille pas en prison. D'autant que, vingt ans plus tard (donc pendant les événements du film), les parents, qui n'en peuvent plus de cette situation, mettent fin à leurs jours. Absurde, s'il en est.
Toutefois, il serait faux de dire que rien n'allait dans "The Boy", car il possède malgré tout quelques qualités. Ainsi, le jeu d'acteurs est plutôt convaincant, certains plans sont bien exploités (lorsque l'on se retrouve à la place de Brahms, caché dans les murs) et des détails sont glissés tout le long pour annoncer la fin. En outre, je ne me suis pas ennuyé durant mon visionnage.
Pour résumer, "The Boy" est un long-métrage dont les défauts sont nombreux, en particulier au niveau de son histoire mal ficelée, même si des points positifs subsistent.
Ma note : 1,5/5