Derniers Avis : The Boy - Page 11

L ambiance est bonne , la tension omniprésente , le jeu des acteurs excellent mais l histoire ne tient pas la route .... Dommage avec un scénario plausible on se serait régalait

Dire que je n'attendais pas grand chose de ce film est un doux euphémisme (après son médiocre "Stay Alive" et son daubique "The Devil Inside", William Brent Bell ne fait pas partie des réalisateurs que je surveille avec attention !) pourtant j'ai « décidé » (oui : disons plutôt que je me suis laissé convaincre par le conseil d'une amie : jouer une amitié sur un film, c'est risqué quand même !! ^^) de tenter l'expérience de "The Boy". Et bien en voilà une bonne surprise : même s'il débute par un pitch relativement classique tinté d'un peu d'originalité (suite à une annonce, une jeune fille débarque chez un peu étrange qui lui demande de faire la nounou de leur jeune fils...qui se révèle être un pantin !!), le film parvient à nous surprendre en jouant justement sur cette impression de « déjà vu » et sur les codes du film de genre pour mieux nous amener à un twist final qu'on ne voit absolument pas venir. Je ne peux pas dire grand chose de plus sans spoiler l'intrigue, mais sachez une seule chose : si vous vous attendez à quelque chose de basique et consensuel, vous risquez d’être grandement étonné...mais dans le bon sens du terme ! Il faut reconnaître un bon point à "The Boy", c'est son ambiance : avec pour décor une vieille bâtisse anglaise style victorien, une réalisation maîtrisée à l'esthétique léché (très jolis photographie et jeux de lumières) et une musique assez old school tout aussi prenante qu'efficace ; le film fait énormément penser aux grands classiques de la Hammer. Le récit suit son cours de façon assez simple sur un rythme plutôt lent mais sans jamais nous perdre ou nous ennuyer, distillant petit à petit son parfum d'étrangeté et de mystère (sans compter que la poupée en question est réellement flippante !!), nous amenant parfois dans de fausses pistes très bien gérées. En outre, ce dernier s’appuie sur un personnage principal plutôt bien écrit, poignant car il suscite assez vite l’empathie chez le spectateur vis-à-vis de ses choix et de son désir d'oublier un passé un peu trouble. D'ailleurs, à ce titre, avoir casté Lauren Cohan (Maggie de la série "The Walking Dead") fut un choix plus que judicieux puisque, en plus d'être jolie, c'est une actrice qui possède un certain talent et qui, ici, se révèle être très convaincante pour son premier rôle principal (d'autant plus qu'elle porte tout le film sur ses épaules !) : passant de la douce et brave jeune fille à la femme semblant sombrer petit à petit dans la démence, elle fait preuve d'une large palette d’émotions remarquablement maîtrisée ! (certaines soi-disantes « actrices », star de blockbusters pour ados a qui on a filé gratos un oscar devraient en prendre de la graine !!). Bref, "The Boy" est donc un bon petit thriller respectant judicieusement les codes du film d’épouvante, dont le scénario tient en haleine en jouant à fond sur les apparences pour mieux nous surprendre, le tout dans une ambiance et une esthétique à la Hammer très agréable. Monsieur William Brent Bell, j'espère que votre prochain métrage sera du même acabit car j'ai passé un agréable moment...et conservé une amie !! ^^

Ce petit film d'épouvante sorti tout récemment et réalisé par William Brent Bell est plutôt pas mal dans l'ensemble même s'il n'arrive pas à la hauteur de mes espérances. C'est l'histoire d'une jeune fille qui cherchant à fuir son ex petit ami, se fait engager en tant que babysitteur dans une grande et vieille maison dans la campagne anglaise mais elle découvre qu'elle ne doit pas garder un petit garçon mais une poupée. La mode des films d'horreur avec des poupées revient petit à petit à la mode avec notamment "Annabelle" et "La Malédiction de Chucky" qui ont en partie contribuer à relancer cette mode qui s'était essoufflée vers le début des années 90 et le scénario des ces films sont en partie presque toujours les mêmes : une poupée maléfique tue des gens. Et ça s'arrête là. Avec ce film, on va quand même un peu plus loin, spoiler: surtout avec le twist final qui est plutôt bien fait mais malheureusement trop vite expédié pour donner une fin pas si terrible que ça
et il est plutôt bien mis en scène et le scénario est plutôt original. Dans la bande-annonce, le film est présenté comme un film d'épouvante basique mais on découvre finalement qu'il va plus loin et la bande annonce n'en laisse rien paraître, ce qui est une bonne chose. Côté épouvante, le film me déçoit un peu car tous les jump scares sont très prévisibles et ne surprennent, à la fin, même plus du tout. Le rythme est quant à lui plutôt bon, on ne s'ennuie pas. Au niveau des acteurs, nous avons en rôle principal la très jolie Lauren Cohan qui joue très bien puis Rupert Evans et Ben Robson en seconds rôles qui jouent plutôt bien. "The Boy" est donc un film qui n'est pas mal mais qui ne restera pas dans les annales.

Agréablement surpris par cet excellent petit film que rien ne semblait distinguer à première vue des ses acolytes du même genre (Annabelle, Insidious et consorts).

Maitrisé de bout en bout et pourvu d'une réalisation inspirée (à laquelle s'ajoute le charme de la Maggie de Walking Dead épaulée par un score de Bear McCreary officiant lui aussi sur la série), The Boy distille le frisson subtilement en s'épargnant les effets de manche facile au profit d'une approche minimaliste mais autrement plus efficace que ce qui peut se faire chez la concurrence.

Et si le film de William Brent Bell transforme aussi bien l'essai, c'est justement parce qu'il réussi à nous surprendre là où l'on ne s'y attendait pas!

Une jeune américaine a été embauchée comme nounou dans un vieux manoir au milieu des campagnes anglaises. Celle-ci souhaite échapper à un passé douloureux et trop récent. En réalité Greta n’a pas été engagée au hasard mais a semble-t-il été choisie. Cette amorce annoncée est très mal expliquée. Comment est-il possible que l’enfant a spécialement posé ses intentions sur cette nana d’ailleurs ? Bref, nous sommes dans un film d’horreur, ne cherchons pas plus loin. Sa mission, garder pendant quatre mois, non pas un garçon mais une poupée. Pour le coup, l’intrigue est bien détaillée et serait presque crédible. Les parents un peu barrés depuis la mort de leur enfant ont portés tout leur amour dans cette poupée de porcelaine, certes. Sans trop en faire, William Brent Bell réussi à installer une douce tension pendant toute l’histoire. On se prend alors au jeu de ces événements paranormaux. Malheureusement, notre satisfaction est coupée lors de la chute finale. Sorti de nul part, la séquence a de quoi nous sidérer tellement elle est tirée par les cheveux et expliquée à la va-vite pour que nous n’ayons pas le temps de voir toutes les incohérences. The Boy est un film d’angoisse plutôt attrayant mais qui perd en intérêt sur son rebondissement final.
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Un film tout en douceur, jamais vraiment mauvais et presque sympathique par moment. On aime l'atmosphère, gothique, sombre et surnaturelle ; on aime beaucoup moins les 30 dernières minutes qui, contrairement à ce qu'on lit ici et là, sont d'une banalité décourageante. Un film pour les curieux peu exigeants et les amateurs du genre.

bon petit film d 'horreur,sympa,qui casse pas non plus des briques,mais qui se regarde tranquillement,le film nous fait penser entre autres entre annabelle et les autres!! la revelation finale est bien trouver,mais pas sur que sa plaise a tout le monde!!

Il est vrai que malgré son genre "épouvante", ce film ne fait pas si peur pour tous ceux qui cherchent à se procurer quelques "frissons".
La chute n'est pas prévisible mais durant toute son attente, il se peut qu'un peu d'embêtement s'installe dans la salle.
La fin du film laisse à réfléchir à une éventuelle suite. Dans ce cas, il se pourrait que ce film soit un simple "plantage de décors", avant de s'attaquer aux choses sérieuses, dans un second film ?

Déjà qu'"Annabelle" n'était pas terrible, ce n'est pas avec ce film que le niveau des métrages avec des poupées meurtrières va remonter ! Le scénario n'est pas captivant pour deux sous, le rythme est d'une lenteur terrible et les acteurs ne dégagent aucune empathie et très peu de charisme. Bien que le "The boy" du titre soit intriguant, l'ensemble reste assez convenu et la fin, ressemblant à celle de "The pact", ne viendra pas surprendre les fans les plus endurcis de métrages horrifiques ! Il vaut mieux visionner de nouveau "Chucky" pour plus de frissons !

J'attendais ce film et je n'ai pas été déçu, voilà un vrai film d'épouvante sans devoir tomber dans l'horreur inutile. Notre Maggie est excellente, l'ambiance est bien maîtrisée et la finale est surprenante. Nous aurions apprécié une fin avec quelques détails de plus sur le garçon mais bon rien n'est parfait.

Le film était déjà pas mal chiant et déjà vu mais alors ce twist … ce twist … oula la.
J’ai l’impression que ça veut apposer un tour de force en terme de script mais ça ne marche vraiment pas tant la mise en scène ne fait aucun effort pour sortir un minimum des sentiers battus, le réalisateur peine énormément à fournir une ambiance, des films de poupées/maisons lugubres ont en a maté des centaines à un moment faut proposer quelque chose et ne pas rester bêtement à coudre une intrigue d’un tel inintérêt. Et ça persiste tellement à tourner autour du pot comme la nana en bourrique, balancer deux-trois jumpscares par ci par là, faire avancer le schmilblick avec une froideur blasante, c’est l’ennui, puis ça part en cacahuète de manière surréaliste (quitte à bafouer complétement les personnages), puis emballer c’est pesé, plus le petit plan pré-générique qui laisse présager une séquelle, pfff qui peut en avoir quelque chose à foutre sans déconner ?
Certes déjà mieux que "Annabelle" (quoi que la comparaison ne tient pas réellement), je pense qu’il y avait une idée de contre-pied derrière tout ça, mais comme d’ordre (quasi) habituel ça se rétame, assez méchamment.

"The Boy" est un thriller horrifique qui ne mélange pas pour autant les genres puisque chaque genre a sa propre partie. La première partie, qui est pour moi la meilleure et la mieux maîtrisée, est axée sur l'ambiance qui est très bonne ainsi que sur l’ambiguïté de la situation autour de la poupée. La deuxième est à l'image du film, c'est-à-dire construite comme un thriller, ce n'est pas flamboyant, mais ça a le mérite d'être divertissant. J'ai beaucoup aimé le début, mais une fois que les interactions avec Brahms deviennent évidentes, je trouve que l'histoire perd pas mal de son "charme". Faire un simple film de poupée n'aurait aucun intérêt surtout pour un film sortant en salle donc on sait très bien qu'il va y avoir quelque chose derrière, mais je ne peux pas dire que le twist m'ait conquis même si j'apprécie le fait que cela soit quelque chose de rationnel. Au final, c'est un bon film, c'est même le meilleur et le plus about de la carrière de William Brent Bell, c'est juste dommage que le twist coupe net tout ce qu'il y avait avant notamment la très bonne ambiance et la tension qui montait crescendo.

Un bon petit film d'épouvante qui ne révolutionne rien certes, mais qui se distingue tout de même grâce à une réalisation soignée et une Lauren Cohan à son avantage. Le film aurait même pu être un peu plus long pour nourrir l'intrigue autour de "Brahms" mais l'histoire est cohérente et la chute, bien que déjà vue, parvient à nous surprendre grâce à une narration lente et somme toute réussie.

Une question se pose à la découverte de" l'enfant" pourquoi ? ensuite comment ? surnaturel ? jusqu'au dénouement...assez haletant, un bon moment , bon film vraiment...

The boy multiplie les poncifs du genre (une jeune femme de la ville dans une maison hantée aux souterrains psychologiques, poupée possédée, angoisse maternelle, hors champs à la base du principe, le tout finissant en slasher) mais n'est pas de ses films d'horreur qui vont jouer avec, il cherche plutôt à les accorder. Si on regrette forcément que le genre horrifique soit statufié, ne déchaînant pas plus de folie dégénérescente et ne travaillant que peu d'images surréalistes le long d'un film, ce classicisme froid s'accorde ici à ce récit de faux-semblants. Au spectateur d'interpréter le film, le système métaphorique qu'il creuse ne dévie pas sur l'excuse folklorique habituelle. Dans les facilités du genre, on peut tout de même regretter la facilité qu'a l'héroïne à trouver des alliés, là où sa solitude face à la menace donnait de belles pistes d'un film sur le rapport à l'autre. Cependant, en tant que film d'horreur intelligent, the boy ne renie pas son aspect grotesque et donne dans un de ces recoins une hilarante fable sur l'enfant roi.