Avis : The Boy - Page 9

J'ai ressenti une légère déception après avoir visionné le film. Je vais peut être en décevoir certains et certaines mais les personnes qui voudront se faire peur n'auront pratiquement rien à se mettre sous la dent avec The Boy. C'est malheureux pour un film d'épouvante... Une seule scène m'a fait "sursauté", de plus, le film a énormément de longueurs. C'est long, très long. Heureusement que les 15 dernières minutes nous brusquent un peu sinon le film serait d'une platitude incommensurable...

Agréablement surpris par cet excellent petit film que rien ne semblait distinguer à première vue des ses acolytes du même genre (Annabelle, Insidious et consorts).

Maitrisé de bout en bout et pourvu d'une réalisation inspirée (à laquelle s'ajoute le charme de la Maggie de Walking Dead épaulée par un score de Bear McCreary officiant lui aussi sur la série), The Boy distille le frisson subtilement en s'épargnant les effets de manche facile au profit d'une approche minimaliste mais autrement plus efficace que ce qui peut se faire chez la concurrence.

Et si le film de William Brent Bell transforme aussi bien l'essai, c'est justement parce qu'il réussi à nous surprendre là où l'on ne s'y attendait pas!

Dire que je n'attendais pas grand chose de ce film est un doux euphémisme (après son médiocre "Stay Alive" et son daubique "The Devil Inside", William Brent Bell ne fait pas partie des réalisateurs que je surveille avec attention !) pourtant j'ai « décidé » (oui : disons plutôt que je me suis laissé convaincre par le conseil d'une amie : jouer une amitié sur un film, c'est risqué quand même !! ^^) de tenter l'expérience de "The Boy". Et bien en voilà une bonne surprise : même s'il débute par un pitch relativement classique tinté d'un peu d'originalité (suite à une annonce, une jeune fille débarque chez un peu étrange qui lui demande de faire la nounou de leur jeune fils...qui se révèle être un pantin !!), le film parvient à nous surprendre en jouant justement sur cette impression de « déjà vu » et sur les codes du film de genre pour mieux nous amener à un twist final qu'on ne voit absolument pas venir. Je ne peux pas dire grand chose de plus sans spoiler l'intrigue, mais sachez une seule chose : si vous vous attendez à quelque chose de basique et consensuel, vous risquez d’être grandement étonné...mais dans le bon sens du terme ! Il faut reconnaître un bon point à "The Boy", c'est son ambiance : avec pour décor une vieille bâtisse anglaise style victorien, une réalisation maîtrisée à l'esthétique léché (très jolis photographie et jeux de lumières) et une musique assez old school tout aussi prenante qu'efficace ; le film fait énormément penser aux grands classiques de la Hammer. Le récit suit son cours de façon assez simple sur un rythme plutôt lent mais sans jamais nous perdre ou nous ennuyer, distillant petit à petit son parfum d'étrangeté et de mystère (sans compter que la poupée en question est réellement flippante !!), nous amenant parfois dans de fausses pistes très bien gérées. En outre, ce dernier s’appuie sur un personnage principal plutôt bien écrit, poignant car il suscite assez vite l’empathie chez le spectateur vis-à-vis de ses choix et de son désir d'oublier un passé un peu trouble. D'ailleurs, à ce titre, avoir casté Lauren Cohan (Maggie de la série "The Walking Dead") fut un choix plus que judicieux puisque, en plus d'être jolie, c'est une actrice qui possède un certain talent et qui, ici, se révèle être très convaincante pour son premier rôle principal (d'autant plus qu'elle porte tout le film sur ses épaules !) : passant de la douce et brave jeune fille à la femme semblant sombrer petit à petit dans la démence, elle fait preuve d'une large palette d’émotions remarquablement maîtrisée ! (certaines soi-disantes « actrices », star de blockbusters pour ados a qui on a filé gratos un oscar devraient en prendre de la graine !!). Bref, "The Boy" est donc un bon petit thriller respectant judicieusement les codes du film d’épouvante, dont le scénario tient en haleine en jouant à fond sur les apparences pour mieux nous surprendre, le tout dans une ambiance et une esthétique à la Hammer très agréable. Monsieur William Brent Bell, j'espère que votre prochain métrage sera du même acabit car j'ai passé un agréable moment...et conservé une amie !! ^^

Une ambiance captivante

William Brent Bell maîtrise parfaitement sa caméra et prend le temps d’installer ses personnages et son histoire dans de riches décors naturels.

Au fur et à mesure que l'intrigue se développe, The Boy révèle une profondeur psychologique savamment distillée par la performance de Lauren Cohan.

Un film de ce siècle, qui a des qualités du siècle dernier, ne peut que ravir tout amateur du septième art qui sait se laisser emporter par l'habileté de son narrateur.

4.0/5

Comme l'indiquent d'autres commentaires, ce film est avant tout une bonne histoire. Et c'est une progression très savamment menée, qui nous donne le frisson et aussi nous questionne. Le dénouement est un peu expéditif je trouve, mais j'ai quand meme passé un très bon moment.

la bande-annonce nous promet un sénario plus flippant que celui d'annabelle, cela aurait dû être simple quand voit le degré de peur d'annabelle.
Et au final, très déçu...

L ambiance est bonne , la tension omniprésente , le jeu des acteurs excellent mais l histoire ne tient pas la route .... Dommage avec un scénario plausible on se serait régalait

quelque moment où ont a des bon frissons met très long avant d'avoir des scénes ou sa fait "peur" l'histoire et très longue à comprendre ont découvre l'histoire à la fin c'est pas top je le conseil

Passable. Acceptable. The boy est loin d'être un grand film d'horreur mais il se laisse voir. L'enfant une fois adulte ressemble sacrément à Jason Voorhes ! Pas super original...

Nul!
Je m'attendais a 1000x mieux pour un film que l'on compare a "annabelle" et "the conjuring". Le scénario est vu et revu. le suspense est parfois au rdv mais sans grande frayeurs, hormis une poupée au "visage" qui glace le sang, La beauté de la maison, et Le jeu d'acteur reste intéressant malgres tout. A voir en dernier recours. Equivalent d'un téléfilm de la tnt, nt1 and co!

une jeune femme est chargée de garder pendant quelques semaines un petit garçon qui se révvélera surprenant... un petit film d'horreur sans grande prétention et bien mené

J'ai jamais vu un navet pareil il se passe strictement rien on attend que le film bouge mais sa n'arrivera jamais on comprend aisément pourquoi le film est passé inaperçu au cinéma , arnaque

ATTENTION SPOILERS !
Bon sang mais que c'est mauvais. Pourtant, l'idée de départ était intéressante : une jeune femme (qui fuit son mari abusif) est engagée comme nounou pour s'occuper d'une poupée de porcelaine.
J'ai bien aimé le début, lorsque l'on ne peut s'empêcher de se demander si la poupée est hantée ou si tout ce qui s'apparente à des phénomènes surnaturels est le fruit de l'imagination de l'héroïne. Mais plus le film avançait et plus tout se dégradait.
Non mais sérieusement, qu'est-ce que c'est que cette chute ? Vous savez à quoi ça m'a fait penser ? A Eli, le film Netflix sorti cette année. Les deux longs-métrages s'apparentent sur un point : celui d'avoir un concept de base plutôt cool, puis de tout envoyer en l'air en mode "Ah, vous ne vous y attendiez pas, hein ?". C'est ridicule !
Sans compter sur le sous-développement des personnages, auxquels on ne parvient donc pas à s'attacher. En effet, on apprend que l'héroïne s'est éloignée de son mari parce qu'il la maltraitait et lorsque celui-ci arrive sur le lieu de l'action (d'ailleurs, comment a-t-il fait pour entrer dans la maison ? Mystère et boule de gomme), il ne se passe RIEN. Pas de règlement de compte, la femme ne tente même pas de s'échapper (avec la poupée). N'importe quoi !
Maintenant, parlons de l'antagoniste. Alors que dire, si ce n'est que ça n'a aucun sens. Je m'explique : Après que leur fils de huit ans a assassiné une jeune fille, les parents de Brahms décident de faire croire au décès de leur progéniture pour qu'il échappe à la police. Mais QUOI ? C'est une idée complètement saugrenue de simuler la mort de leur enfant juste pour qu'il n'aille pas en prison. D'autant que, vingt ans plus tard (donc pendant les événements du film), les parents, qui n'en peuvent plus de cette situation, mettent fin à leurs jours. Absurde, s'il en est.
Toutefois, il serait faux de dire que rien n'allait dans "The Boy", car il possède malgré tout quelques qualités. Ainsi, le jeu d'acteurs est plutôt convaincant, certains plans sont bien exploités (lorsque l'on se retrouve à la place de Brahms, caché dans les murs) et des détails sont glissés tout le long pour annoncer la fin. En outre, je ne me suis pas ennuyé durant mon visionnage.
Pour résumer, "The Boy" est un long-métrage dont les défauts sont nombreux, en particulier au niveau de son histoire mal ficelée, même si des points positifs subsistent.
Ma note : 1,5/5

The boy est un petit film horrifique qui hésite entre le film d'épouvante-maison hantée et le thriller psychologique. Une jeune américaine est embauchée par un couple qui occupe un vaste manoir pour s'occuper de leur enfant. La jeune femme découvre avec stupéfaction qu'il s'agit en fait d'une poupée à l'image d'un enfant mort des années plus tôt dans un incendie. Quelques jours plus tard les employeurs de la nounou partent en voyage et laissent la jeune femme seule dans la sinistre demeure en compagnie de la poupée. Très vite des événements étranges se produisent.
C'est très classique, mais l'ambiance est bien rendue, le manoir est sinistre à souhait et m'a rappelé le Castel de la maison du diable de Wise. Les acteurs (peu nombreux) s'en sortent honorablement. J'ai moins apprécié le twist final que je trouve peu crédible et vraiment tiré par les cheveux. Ça reste tout à fait regardable, mais ce n'est pas un chef d’œuvre non plus, on peut je pense trouver mieux dans ce genre de film, comme les Autres ou l'orphelinat.

Le dècor est plantè avec une sorte d'immense manoir en pleine campagne anglaise, au milieu de nulle part! Dèbarque une jeune et jolie femme qui vient pour y faire du babysitting! Cependant il se trouve que l'enfant n'est autre qu'une poupèe de porcelaine taille XXL à qui les parents parlent comme s'il ètait vivant! Le mystère s'installe et plus l'histoire avance, plus on n'en apprend sur l'histoire de ce garçonnet qui a existè dans le passè et dont les parents font difficilement le deuil! Une belle trouille dans la première heure! Est-ce que Greta est en train de devenir folle ou est-ce que tout se qui se passe ici est rèellement vrai ? Le scènario est à la mesure de l'idèe (sans gore ni effets grandiloquents) en èlectrisant notre attention malgrè un rebondissement final un peu plus conventionnel! Courez-y malgrè tout, même si...c'est pour bannir à jamais la poupèe de porcelaine grandeur nature de votre chambre ou de votre coffre à jouets du grenier! C'est angoissant, efficace, extrêmement bien fait et surtout on se retrouve complètement projeter dans le personnage de Greta jouè par l'excellente Lauren Cohan! Très supèrieur au dècevant "Annabelle" (2014)...