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traversay1
3 645 abonnés
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4,0
Publiée le 5 août 2016
Le matin même de son mariage, le brave Fadinard laisse son cheval brouter le chapeau d'une charmante infidèle a son mari, et cela l'entraine dans des aventures extravagantes, pour retrouver un couvre-chef identique, afin d'éviter un scandale. Par la grâce d'un montage survolté, Clair évite avec brio le piège du théâtre filmé. Le comique de situation et l'incongruité du comportement des personnages sont exploités à fond dans un récit débridé mené de main à maître. Etre spirituel sans qu'une parole ne soit prononcée, c'est possible ! Le film connut un immense succès public.
Le jour de son mariage, un jeune époux se doit de sauvegarder l'honneur d'une dame en se procurant un chapeau de paille d'Italie dont il a négligemment endommagé l'original. S'en suit toute une série de contretemps, de quiproquos et de portes qui claquent qui feront de cette journée un souvenir véritablement héroique. A la recherche du fameux chapeau, Albert Préjean traine avec lui les invités de la noce en essayant, malgré un désordre burlesque, de sauver les apparences. La pièce d'Eugène Labiche (et Marc Michel) est le parfait vaudeville (on y rencontre même un mari cocu et un amant dans le placard), et il suffit que René Clair, dans cette comédie muette, parvienne à restituer le rythme de cette course-poursuite -ce n'est pas toujours le cas- pour que l'histoire produise tous ses effets comiques. La qualité la plus visible de la mise en scène de Clair reste néanmoins la reconstitution pittoresque du pas si lointain Paris de la Belle Epoque.
Dans Un chapeau de paille d’Italie, René Clair relève le défi de porter au cinéma la pièce de théâtre éponyme portée par ses dialogues et ses chansons, deux caractéristiques inexploitables dans le cinéma muet. Clair accroit la difficulté de son pari jusqu’à l’utilisation d’un faible nombre de cartons durant les deux heures du film. Avec comme fil directeur le chapeau-titre, le réalisateur amène chaque action par des objets et privilégie un comique visuel et mécanique jouant sur des détails et des répétitions. La version restaurée projetée est de qualité mais avec un grain assez prononcé et une dernière bobine non colorisée.
13 955 abonnés
12 478 critiques
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3,5
Publiée le 14 décembre 2016
Adaptant la cèlèbre pièce d'Eugène Labiche, reprèsentèe pour la première fois à Paris au thèâtre du Palais-Royal le 14 août 1851, Renè Clair caricature avec tendresse la petite bourgeoisie guindèe et tarabiscotèe de 1895 et revisite le vaudeville en privilègiant le gestuel et le visuel! Son montage et ses angles de prises font de cette folle poursuite un classique du muet! Le rècit burlesque, celle de la recherche d'un chapeau pour sauver la rèputation d'une dame infidèle, est menè par un hilarant Paul Ollivier, sourd et gâteux, sans pour autant nous faire oublier l'excellent Albert Prèjean, qui retrouvera le cinèaste quelques annèes plus tard dans le très beau film "Sous les toits de Paris"! Une remarquable comèdie à la fois nerveuse et rythmèe....