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    La Mort de Louis XIV
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    nielrowbooks
    nielrowbooks

    24 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Grandeur politique et décadence physique. Pour la grandeur, elle est absente ici. Pour la décadence c'est le sujet du film. Une nuée de médecins tous plus ou moins charlatans comme aimait à le dire Molière, s'affaire sous la tutelle du docteur Fagon. Tout au long du film l'impuissance des médecins est omniprésente. Louis XIV souffrant d'une sciatique comme l'a diagnostiquée Fagon semble très vite une erreur grave, même pour l'époque. Quand des taches apparaissent sur la jambe du monarque il eût fallu faire vite. Mareschal, le chirurgien, un des rares qui fût compétents, n'est pas écouté. Le roi s'en remet totalement à Fagon, ce qui lui coûtera la vie. Aurait-il supporté par ailleurs une amputation ? On ne sait. Pas très gai ce spectacle, mais absolument réaliste. La Cour est éclipsée, on ne voit que les proches du roi. L'impression générale est lugubre. On remarquera la performance de Jean-Pierre Léaud, tout comme la réalisation et la photographie. Ce huis-clos aurait pu tomber dans le mélodrame, mais l'écueil a été évité..Ce n'est évidemment pas un film à conseiller aux dépressifs ni aux malades sans espoir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 février 2017
    La mort de Louis XIV n' a aucun intérêt historique . Il y a évidemment ce génial parallèle, mise en abyme Jean Pierre Léaud/Roi Soleil.(chacun mis en avant sur le devant de la scène dès leurs plus jeunes âges., et ici qui se confondent dans cette mise en scène des derniers jours du souverain). Qq jolis plans picturaux et une satire de la médecine de cette époque ("les médecins de la faculté de Paris pour soigner le roi, vous n' y pensez pas, Molière les a très bien décrit" la dernière phrase du film : "on fera mieux la prochaine fois")
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    C'est un peu plus qu'un film, c'est une cérémonie funèbre. Albert Serra réalise le plus inattendu des paradoxes en liant le roi Louis XIV non pas au divin ou au céleste mais au corporel. Car le roi se meurt pendant près de deux heures, agonise d'une gangrène que les courtisans ont refusé d'admettre, conserve une autorité écrasante sur ces derniers qui ne le lui laissent pourtant aucun répit. D'un point de vue purement spatial, le roi n'est jamais seul; sa solitude est intérieure et personne ne peut y remédier. Ce que montre parfaitement Serra, c'est le rapport hyper respectueux entre le monarque et ceux qui l'accompagnent et en quoi ce lien - totalement conventionnel - rend impossible tout remède, qu'il soit moral ou physique : dans les vingt dernières minutes, alors que le roi a perdu sa jambe depuis longtemps et que le mal s'est imprégné dans le corps entier, ses fidèles s'acharnent en vain (par obligation) pour tenter de le sauver. Si l'expérience proposée par Serra est parfois difficile car exigeante, elle n'est jamais ennuyeuse car, d'une part, il y a toujours du mouvement dans le cadre, dont la sublime composition picturale permet de s'attarder sur une multiplicité de détails visuels et sonores et, d'autre part, le cinéaste intègre malicieusement un humour pince-sans-rire qui désamorce quelque peu le sérieux de l’événement. Majestueux et passionnant, "La Mort de Louis XIV" n'est pas le film conceptuel soporifique auquel on aurait pu s'attendre mais un geste grand et ambitieux, à la hauteur de l'acteur qui incarne le Roi Soleil, Jean-Pierre Léaud magnifique dans sa capacité à jouer aussi bien la fragilité que la ténacité.
    saxoman
    saxoman

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2017
    Quel film ennuyeux et inintéressant alors qu'il y aurait eu tant à dire et à faire autour de la mort de Louis XIV. Non, Albert Serra s'est contenté de filmer l’agonie du roi de France. Pour meubler les silences interminables, le réalisateur a rajouté des chants d'oiseaux insupportables alors que visiblement les lourds rideaux de la chambre sont tirés sur des fenêtres fermées. La seule musique classique que l'on peut entendre (du Mozart) est complétement anachronique puisqu'elle est arrivée 50 ans plus tard ! Non seulement notre réalisateur n'est pas mélomane mais il n'a pas l'oreille fine : c'est ainsi que l'on peut entendre le son de sirènes dans une scène de la fin qui aurait dû normalement être rejouée.
    Je n'ai pas dû voir le même film que celui encensé par les critiques. Je mets quand même une étoile pour la belle interprétation de Jean-Pierre Léaud.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    Un film ambitieux où la beauté des compositions picturales crée l'atmosphère mortuaire recherchée. Dans le rôle du monarque, Léaud est phénoménal, tout en haussement de cils et en murmures étouffés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Louis XIV se meurt. Louis XIV va mourir. Louis XIV meurt.

    Résumer le film d’Albert Serra n’est pas bien difficile. Car on y assiste pendant près de deux heures à l’agonie du roi de France. On ne sort pas de sa chambre. On n’apprend rien de ce qui se joue probablement en coulisses : les peurs des tenants du régime qui craignent pour leur place, les espoirs des autres qui attendent avec espérance que les cartes du pouvoir soient rebattues.

    Il y aurait eu un film passionnant à réaliser sur les jeux de pouvoirs qui se nouent pendant l’agonie d’un monarque. Mais tel n’est pas le parti retenu par le réalisateur catalan qui choisit de s’en tenir à son seul sujet : le roi, de tous les plans qui, sans trop s’en plaindre, se laisse lentement glisser vers la mort. On aurait imaginé le monarque plus acrimonieux. Joué avec une étonnante retenue par Jean-Pierre Léaud – qu’on connaît pourtant plus nerveux – il est étonnamment placide.

    Autour de lui quelques personnages s’activent. Son médecin dont les erreurs de diagnostic révèlent autant les limites de la médecine de l’époque que le charlatanisme de l’intéressé. Son premier domestique indéfectiblement loyal à son maître. La Maintenon toute de noir vêtue. Le jeune Louis XV, âgé de cinq ans à peine, bientôt propulsé sur le trône.

    Pendant une heure et cinquante cinq minutes, on reste confiné dans cette chambre pourpre à l’odeur irrespirable. Pas un répit dans cette longue agonie dont on connaît déjà l’issue. Certaines critiques ont crié au génie ; moi, je crie au secours !
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Si le sujet est sordide et très ciblé, il est impressionnant de constater ce qu'en a fait Albert Serra. Il y a d'abord la prestation d'acteur, évidemment. Mais c'est surtout dans ce que le film montre par les réactions de l'entourage et le jeu de Jean-Pierre Léaud, qui arrive à rendre une telle tristesse qu'on la croirait vrai, que réside bien sûr le véritable intérêt. Louis XIV qui n'est plus qu'une épave, tellement respecté qu'on voit bien dans le film ce qu'il fut, et qui rayonne d'un tel magnétisme que jamais le respect ne faiblit. La tristesse et la solitude d'un homme que les médecins semblent avoir pris comme sujet vivant d'expérience, témoin le mot de la fin, qui fait par ailleurs penser à celui de Que la fête commence de Tavernier. Le film n'est certes pas léger et divertissant, mais c'est une réelle réussite.
    PaulGe G
    PaulGe G

    109 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2016
    que l'agonie d'un roi peut être longue. pendant deux heures d'images fixes et de scènes interminables dans une huis clos éclairé a la bougie , et pour finir avec l'éviscération !!! .c'est un essai de cinéma très particulier et en fin de compte très ennuyeux, qui est réservé a un public très averti de la chose médicale du 17 ème siècle.Jean Pierre Léau a d'impressionnantes mimiques faciales , mais il n'avait pas d'autre chose a faire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Unité de lieu, unité de ton, répétition des éclairages, absence quasi-totale de musique et de sentiments. La mort d’un roi respecte l’étiquette même si l’on comprend que tout ce qui a trait au politique se passe déjà ailleurs. Très impressionnant dans le rôle, Jean Pierre Léo ne rassemble plus autour de lui que ceux qui sont chargés de l’entretien de son corps et parfois ceux qui doivent procéder aux rites pour l’âme
    On regrettera que le film, long, lent et beau, soit plus une succession de scénettes qu’une agonie avec ce qu’elle comporte de souffrance et d’ultimes communications.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 novembre 2016
    Louis XIV est mort depuis longtemps. C'est à la mise à mort du spectateur qu'on assiste. Avec des cascades incroyables : bouger l'oreiller dans le lit, grignoter une pomme... Trève de mauvais esprit, l'image est belle. Autant les regarder sur un joli journal ou sur internet, ça suffit. Et Jean-Pierre Léaud, en définitive, je le préfère bien vivant.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    Nous assistons ici aux derniers jours de Louis XIV emporté par la gangrène. Le film est presque intimiste. Pas de remontée dans le temps de l'époque du Grand Roi. Jean-Pierre Léaud est parfait dans le rôle. Il manque, pour moi, un moment plus fort. Et ce départ du roi a quelque chose de bien ordinaire. Peut-être était-ce voulu?
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Le pouvoir est en berne : Louis XIV va mourir. Le récit pourrait se dérouler aujourd'hui, dans les hautes sphères politiques, avec son lot de pantins, de séducteurs, d'ambitieux, qui s'esclaffent de joie quand le Monarque parvient à avaler un morceau de biscottes alors qu'à l'extérieur de Versailles, les protestants sont persécutés et les famines dévorent le peuple. C'est là la qualité de ce huis clos sordide, celle de montrer un roi mourant, au sens médical du terme, et d'oublier le pays sur lequel il règne. Le pouvoir est faible. Les médecins se disputent la connaissance, sans doute plus importante que la santé du roi elle-même. L'époque annonce la crise de la science, la fin d'un monde et promet des révolutions futures. "La mort de Louis XIV" est totalement porté par un Jean-Pierre Léaud incandescent et profond. C'est une œuvre qui rend un hommage sans équivoque au grand acteur, récemment récompensé à Cannes pour sa carrière. Et c'est là sans doute le plus grand intérêt de ce film. La mise en scène est minimaliste, précise, même si le montage aurait mérité quelques coupes, permettant ainsi d'échapper à son aspect sinon quasi complaisant. Le film est composé d'une série de tableaux lumineux, dont certains, célèbres, où l'homme est entouré de ses courtisans. Léaud mime la mort avec une perfection troublante, jusque dans le tremblement de la joue. Incontestablement, "La mort de Louis XIV" est un grand film mais dont nous serons passés à côté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    L'appréciation que l'on porte sur ce film à l'esthétique très réussie tient au point de vue que l'on adopte. Le corps souffrant et mortel du roi est montré avec beaucoup d'empathie et d'humanité. Le raffinement de la mise en scène met en valeur le pathétique de la situation mais aussi la grandeur d'un homme qui observe avec courage sa propre mort. La succession de tableaux qui ne pastichent aucun peintre en particulière (ce n'est ni du Caravage, ni du Le Nain, ni du Velazquez, et pourtant l'atmosphère est troublante et crédible) fait de cette oeuvre crépusculaire une magnifique expérience visuelle, avec des plans audacieux. La manière dont les visages, les attitudes et les décors sont filmés est particulièrement remarquable.
    En revanche, on peut regretter que la contrepartie de ces choix esthétiques soit la faible prise en compte de la dimension politique de l'événement. Il y avait pourtant place pour enrichir le film en développant les rares allusions au corps politique incarné par le souverain : la Cour qui entoure le roi au moment de sa mort est présentée de manière beaucoup trop réduite alors qu'un moment important de cette longue agonie, rapportée par les témoins, fut justement l'adieu du roi à ses courtisans (ce qui ne peut être ramené à une révérence un peu ridicule telle que montrée dans le film) ; les enjeux de la succession sont au cœur de batailles politiques majeures dont Versailles reçut forcément l'écho ; le discours de Louis à son arrière-petit-fils et successeur méritait d'être davantage mis en valeur et développé car le roi y montra beaucoup de lucidité.
    On aurait aimé aussi que la vérité historique soit mieux respectée : Fagon avait le même âge que Louis XIV alors qu'il en paraît vingt ou trente de moins dans le film, ce qui modifie tout de même le rapport que les deux hommes pouvaient entretenir, ainsi que leur regard sur la mort. Or cette relation est au centre du film : elle peut même être considérée comme son sujet principal...
    A l'aune de l'histoire du cinéma européen, cette oeuvre est majeure en ce qu'elle donne à voir l'évolution d'un acteur emblématique et opère une mise en abyme fascinante, depuis la jeunesse turbulente d'Antoine dans les 400 coups jusqu'à la mise en scène de la mort majestueuse du plus grand roi de France. La psychologie des personnages est particulièrement bien montrée, même si elle relève autant de l'invention du réalisateur et de la composition des acteurs que de la vérité historique. Le jeu de Marc Susini qui incarne la valet Louis Blouin est particulièrement remarquable.
    Reste pourtant un goût d'inachevé : avec un peu plus d'ambition, ce film aurait pu être un chef d'oeuvre réunissant force esthétique, expérience cinématographique... et réflexion sur les relations entre l'histoire et sa représentation.
    celineriess
    celineriess

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Si on voit ce film comme un tableau, c'est magnifique mais pendant 2h, on se lasse..et l'on souhaite que l'on en finisse au plus vite, tant pour le pauvre Louis XIV que pour nous, malheureux spectateurs qui peinent pendant la moitié du film pour comprendre les dialogues souvent inaudibles et, après y avoir renoncé, luttent pendant la dernière moitié pour ne pas s'endormir ! A conseiller à son pire ennemi
    dominique P.
    dominique P.

    837 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Le sujet du film est intéressant et l'acteur livre une très grande prestation.
    Cependant l'ambiance générale est vraiment âpre, lourde, difficile et pesante.
    Pendant tout le film le roi est dans sa chambre.
    On suit sa souffrance sur plusieurs jours.
    C'est un film glauque et étouffant.
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