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    Vierge sous serment
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    3,6
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    19 critiques spectateurs

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    james93
    james93

    8 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2015
    Très beau film et très original. Les actrices sont très touchantes dans ce mélo entre l'Albanie (un monde jamais vu au cinéma !) et le nord de l'Italie. Une histoire complètement dingue...et ça continue aujourd'hui ! Vivre comme un homme et renoncer à sa sexualité...ou vivre comme une femme et être traitée comme citoyenne de "rien". A voir sans hésitation !
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2016
    Faire le serment de rester vierge éternellement était la seule solution pour Hana afin de vivre normalement et éviter la vie de femme qui lui était destinée, une vie bien trop restreinte pour elle à cause des pensées moyenâgeuses des hommes de son village. Laura Bispuri nous montre le changement de personnalité d'Hana pour Mark puis de Mark vers Hana avec une histoire qui suit le passé et le présent ce qui nous permet de voir que le cadre joue énormément sur ces changements. Loin de ses montagnes et au contact d'hommes et de femmes qui ont une vie normale, Mark se détache de sa fausse identité et semble avoir envie de retrouver la vie qu'il/elle aurait dû avoir. "Vergine giurata" est un film sobre et extrêmement pudique, il y a beaucoup de moments creux où les dialogues sont absents ce qui n'est pas dérangeant, mais le manque de ressenti du personnage l'est. On est spectateur, mais un spectateur peu impliqué, je ne me suis pas attaché aux personnages et je n'ai pas été touché par l'histoire. Au final, le film est pas mal, mais il manque un petit quelque chose.
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Découverte de ce film complètement à l'aveugle, seulement attiré par son actrice principale. Alba Rohwacher, est aujourd'hui certainement la meilleure actrice italienne de sa génération. Très envie de la revoir donc, surtout après son hallucinante prestation dans le récent Hungry Hearts. Une fois de plus, elle est incroyable. Elle tient tout le film sur ses épaules dans un role quasi muet. Film subtilement écrit et mis en image (et en flash-backs) avec beaucoup de tact et de sensibilité par Laura Bispuri, jeune italienne dont c'est le premier long métrage. Adapté d'un roman albanais, on y découvre l’improbable existence et la vie de ces vierges sous serments. Etrange tradition ancestrale ayant encore court dans les Balkans de nos jours. C'est fort, simple, brut, rêche. Un film puissant pour une grande actrice. Magnifique et bouleversant. A voir avant qu'il ne disparaisse trop rapidement des écrans.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    En s'attachant au portrait d'une albanaise qui se déclare homme aux yeux de sa communauté, renonçant ainsi à sa féminité, au sexe et à l'amour, Laura Bispuri signe avec Vierge sous serment un premier film très fort. Ce n'est pas pour autant un réquisitoire féroce contre des pratiques et des comportements d'un autre âge mais bien davantage une œuvre sensible, fine et délicate sur l'identité et la place que nous accordons au corps dans la société (pour preuve, les scènes de piscine admirables). Laura Bispuri a choisi d'alterner les deux vies de son héroïne, au nord de l'Albanie et en Italie, avec une fluidité remarquable qui explique, en gardant quelques zones d'ombre, le parcours singulier de cette femme. Vierge sous serment confirme enfin le talent hors normes d'Alba Rohrwacher.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Curieux premier film de la réalisatrice italienne Laura Bispuri, Vierge sous serment s'attaque à un sujet délicat et exotique : ce qu'il advient des garçons manqués en Albanie.

    Dit comme ça, évidemment, ça ne fait pas trop envie. D'autant plus que l'image est volontairement un peu baveuse, la lumière crépusculaire et le jeu des acteurs légèrement mutique.

    Pourtant, le film vaut vraiment d'être vu. Le talent de la réalisatrice pour camper une ambiance en quelques plans est remarquable. Après une première demi-heure très intrigante et franchement intéressante par son caractère d'étrangeté et son refus de toute concession, Vierge sous serment trouve un rythme de croisière un peu plus plan-plan et peut-être un poil scolaire. Alba Rochwahrer y est excellente, comme souvent.

    Les scènes tournées en Albanie, dans un décor d'une puissance extrême, et avec des acteurs et actrices du cru (comme les deux petites filles), confèrent un intérêt quasi documentaire au film.

    Nulle doute qu'on reparlera dans l'avenir du cinéma de Laura Bispura, dont le style peut être comparé à celui de sa compatriote Alice Rohrwacher : Corpo celeste (**) / Les merveilles (*).
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Le principal intérêt de ce film est sans conteste la mise en lumière d'une pratique albanaise singulière qui tombe désuétude : les vierges jurées. Cette pratique propre à l'Albanie (bien que d'autres pays des Balkans la pratiquent de façon plus marginale) est subie par les femmes qui veulent échapper à leur statut dans une société très fortement patriarcale. Pour obtenir plus de droits que leur condition de femme ne leur en octroie, elles se vouent à une virginité perpétuelle (pas de sexe, d'amour et de mariage), en échange de quoi elles sont considérées comme des hommes de plein droit ; elles portent des noms d'hommes, s'habillent comme des hommes, et cætera. Le film construit donc son intrigue sur un personnage de femme de cet acabit. Vivant seule dans une région montagneuse, et donc isolée, d'Albanie, Mark/Hanna quitte un jour sa maison pour rejoindre sa cousine en Italie. Commence alors pour elle une remise en question de son identité. Entre flashbacks qui nous montrent la société albanaise et la lente insertion de l'héroïne dans la société italienne, la réalisatrice interroge la place de la femme dans ces deux types de sociétés. Le film est un peu comme son héroïne, avare en paroles. L'intrigue s'avère du coup lente, d'autant plus qu'elle est entrecoupée par les réminiscences du passé, et donne donc un film globalement intéressant, mais pas totalement passionnant. Une fenêtre ouverte sur une Europe loin des sociétés modernes telles que celle dans laquelle on vit et qui nous rappelle qu'il y a un siècle de ça les pays d'Europe avaient des coutumes qui variaient beaucoup plus qu'actuellement. Un long-métrage qui mérite le coup d'œil.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Obéissant à des mœurs albanaises patriarcales, une jeune femme cache sa féminité‚ avant finalement de la laisser éclore.
    Un récit de renaissance troublant mais pas transcendant, incarné par la lumineuse Alba Rohrwacher.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    Vierge sous serment est le premier long métrage de l’italienne Laura Bispuri…le film fait des allers-retours permanents entre l’Italie où Mark-Hana a fini par rejoindre sa sœur adoptive Lila et les montagnes albanaises dites montagnes des Damnés, à la frontière du Kosovo où elles ont passé leur enfance et leur adolescence…la vie y est rude et régie par un code pénal élaboré sous la domination ottomane, le Kanun…les hommes ont tous pouvoirs, les femmes aucun. Le père arrange le mariage, et comble de raffinement, dans le paquetage de la mariée, il glisse une balle dont le mari pourra se servir si sa femme se met en travers…mais le Kanun donne le droit à une femme d’accéder aux mêmes droits que les hommes si elle prête serment de rester vierge et de ne pas se faire toucher par un homme. Elle prend alors un prénom masculin, masque toute trace de féminité, enserrant sa poitrine dans de larges bandes de tissu, se fait couper les cheveux tous les 28 jours….mais elle peut porter un fusil, boire et fumer avec les hommes…Lila plus rebelle s’enfuira avec l’homme qu’elle aime et qui n’est pas celui que son père lui a destiné…Mark-Hana vit sa vie d’homme en réfrénant le désir étouffé qui vit toujours en elle…les séquences albanaises sont tournées dans des paysages enneigés, rudes avec une pellicule qui bleuit les paysages, comme pour mieux les glacer…dans un interview , Laura Bispuri, dit qu’elle a fait un film sur le corps congelé, un corps qui ne peut être ni homme ni femme, ou à la fois homme et femme, et le film, dans la période italienne sera comme une lente et progressive décongélation…je ne connaissais par Alba Rohrwacher , elle est formidable en Hana-Mark, sa transformation lui laisse un physique ambigu quasi androgyne au visage grave et solaire…au contact de la modernité, elle reste craintive et curieuse, apeurée…elle découvre la sexualité d’une manière abrupte et un peu trop réaliste !!!Flonja Kodheli qui joue Lila adulte apporte un peu de sensualité…et porte une robe bleue pour chanter…toujours ce bleu !!! N’oublions pas les deux jeunes actrices qui jouent Hana et Lila jeunes…ce sont deux sœurs qui vivent réellement dans ces montagnes, elles jouent juste…En conclusion, film original, tout en délicatesse, interrogation sur la féminité, le genre et de plus porté par de sublimes paysages…
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2015
    Au départ, il y a une tradition, celle des vierges sous serments, toujours en vigueur dans certaines contrées de l’Albanie rurale, qui veut qu’une femme puisse, si elle ne souhaite vivre sous la tutelle de son mari, faire le serment de rester vierge et se transformer en homme. S’inspirant d’un livre contant cette coutume inquiétante, la réalisatrice Laura Bispori signe ainsi avec VIERGE SOUS SERMENT un premier long métrage original, émouvant et formellement très abouti.

    Ce qu’il faut souligner en premier lieu, c’est la singularité du traitement. La réalisatrice ne s’attache pas à la dimension politique ou la question de la transsexualité que pourrait susciter un tel sujet mais dépeint plus universellement la conquête d’une liberté, une émancipation corporelle qui va au-delà de la simple opposition masculin-féminin. Le point de départ est d’ailleurs très mystérieux et nous ne découvrons que plus tard les raisons d’une telle transformation. Cette tradition ancestrale est une manière de parler de quête d’identité, d’un propos plus universaliste que la seule composante sociale de cette pratique.

    Nous suivons ainsi deux pans de la vie de Mark / Hana : d’un côté, son arrivée en Italie auprès de son amie d’enfance, soit la reconquête de sa féminité et de l’autre, sous forme de flashbacks, son adolescence dans les montagnes albanaises et sa transformation de femme en homme soit la perte de sa féminité. Le film fonctionne ainsi très subtilement de manière binaire.
    Tout d’abord, l’œuvre présente l’évidente opposition entre la ruralité des montagnes albanaises et l’urbanité de la vie italienne, entre un monde sauvage et une société moderne, tous deux exposés de manière très juste. La réalisatrice ne dresse, en effet, à aucun moment un portrait à charge de l’une ou l’autre des régions mais s’intéresse à l’inconfort de l’héroïne à vivre dans ces deux espaces. Cette dernière semble être en phase avec la nature et la ruralité des montagnes mais refuse la soumission morale que cette vie implique. D’un autre côté, l’espace urbain est vu comme une agression mais l’état d’esprit libertaire de la ville va permettre son affranchissement. C’est d’ailleurs sa fidélité aux montagnes albanaises, à ‘’ses’’ terres, qui, alors qu’elle avait la possibilité de s’enfuir, l’obligeront à rester. En cela, l’œuvre fait écho au film colombien ayant reçu la caméra d’or à Cannes cette année, La terre et l’ombre, qui démontrait lui aussi comment l’attachement à une terre pouvait parfois être plus fort que la promesse d’une vie confortable.
    C’est ensuite l’héroïne en elle-même, à la fois homme-femme, timide et audacieuse, émouvante et froide, qui fait preuve d’un antagonisme absolu. L’imprégnant d’une complexité et d’une dualité indispensable au rôle, Alba Rohrwacher nous livre une performance d’actrice incroyable et est pour beaucoup dans la réussite du personnage. La protagoniste acquiert d’ailleurs peu à peu la confiance en soi nécessaire à la découverte d’elle-même, de ses désirs, de ses envies. L’omniprésence de la neige des montagnes et l’eau de la ville italienne (la fille de son amie fait de la natation synchronisée) sont alors les symboles d’un corps gelé qui peu à peu reprend vie.

    Cette omniprésence de la neige et de l’eau (symbole de la pureté) résonne aussi dans la mise en scène. Cette dernière, discrète et épurée, est secondée par une lumière diffuse et des plans élégants, limpides, sans fioriture. Une simple caméra à l’épaule, qui ne quitte pratiquement pas l’héroïne, facilite l’empathie avec le personnage. De même, la tension scénaristique créée par la découverte progressive du dessein d’Hana (en flashbacks) permet de maintenir l’attention du spectateur durant les 1h30 du récit. Cependant, par moments, le mutisme et la froideur de l’héroïne nous laissent à distance, ce bémol étant rattrapé par une scène finale des plus bouleversantes, où le personnage donne subtilement à voir ses émotions.
    VIERGE SOUS SERMENT est donc un brillant premier long métrage, remarquablement maîtrisé, délicat, troublant et secondé par un propos intelligent et singulier.

    Critique par Melany, pour Le Blog du Cinéma
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Les chemins de la liberté

    L’Albanie qui est racontée par l’italienne Laura Bispuri dans son premier film, Vierge sous serment, est un pays aride aussi bien géographiquement que socialement.

    Bien que l’action du présent se déroule à Milan, de nombreux flash-backs montrent des paysages montagneux du Nord de l’Albanie, ensevelis sous la neige, inhospitaliers, habités par des hommes revêches et sévères.

    Mark est le jeune homme qui débarque dans cette ville italienne depuis ces hauteurs solitaires, une silhouette frêle et androgyne, grave et taciturne. Il a la dégaine de la personne qui vient d’effectuer un voyage sans retour, le petit sac en bandoulière comme le signe d’un nouveau départ, d’un départ à zéro, from scratch. Mark arrive chez sa sœur d’adoption, Lila (Flonja Kodheli), émigrée de longue date et la fille découvre cet oncle dont elle ignore de qu’il est le frère.

    Les flash-backs montrent qu’il n’a pas toujours été Mark, qu’il a été autrefois Hana, une jeune enfant laissée pour morte dans la montagne, au décès de ses parents, et que Gjergj, le père de Lila, a ramenée chez lui. La jeune Hana est une adolescente primesautière, ravie par la complicité tissée avec Lila, faite de rires, de chants et de jeux (Les deux enfants sont interprétées par deux vraies sœurs). Mais animée de plus en plus par un désir de liberté, par l’envie de couper du bois quand ça lui chante, de manier le fusil quand bon lui semble, Hana abandonne les chants, les rires, et se glisse progressivement dans le moule que Gjergj façonne pour elle, Gjergj qui n’a que sa fille Lila dans une société férocement patrilinéaire et patriarcale, et qui va se servir d’un point du kanun albanais pour faire d’Hana son fils, un transgenre d’un autre temps. Le kanun permet entre autres à toute femme de vaquer à des occupations masculines si elle jure devant les sages du village de renoncer à sa féminité, à l’amour, à la sexualité. Hana accepte d’endosser ce terrible habit de la vierge sous serment, pour pouvoir vivre et surtout pouvoir respirer comme un homme.
    Noël C
    Noël C

    8 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2024
    Vu au festival Cinemed de Montpellier le 21 octobre 2024
    Surprenant et très émouvant film de société albanaise qui nous permet de suivre 4 femmes de trois générations , dont l’une traverse silencieusement les frontières : entre homme et femme, entre tradition et mondialisation, entre la montagne (le bord du grand lac de barrage Koman construit au siècle dernier par Enver Hodja) et la piscine olympique moderne de Milan où les corps sont enfin montrés torse nus. Et une belle image de l’émancipation des femmes par la gymnastique chorégraphique en apnée…
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    Après Mustang, voici une autre façon de (mal)traiter les femmes selon la tradition...Grâce au charisme de l'actrice principale Alba ROHRWACHER, on s'attache à l'héroïne obligée de se travestir en homme pour pouvoir vivre librement. Peu de dialogues, des paysages splendides, des personnages forts, voilà un premier film réussi.
    jobreaker
    jobreaker

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2015
    Petit bijou de poésie et d'esthétique, Vierge Sous Serment soulève avec finesse des sujets aussi universels que le rapport à la modernité, à la féminité, au corps... Alba Rohrwacher est tout simplement fascinante: elle nous tient en haleine à chaque plan. C'est un film à voir sur grand écran, alors je vous conseille de ne pas trop tarder!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2016
    Superbe film. Alba Rohrwacher porte le poids de sa pudeur forcée d'une façon si juste qu'un documentaire l'eut été moins.
    Un film presque dogmatique, cru mais délicat - très beau.
    Le terrible attrait contemporain de certains jeunes pour tel ou tel extrémisme nous en font presque oublier leurs substantifiques archaïsmes.
    Combien de vies forcement perdues faudra-t-il pour qu'il n'y en ait plus jamais de volontairement perdue?
    Sans doute une interprétation de ma part, mais qui pourrait très bien faire écho à l'un des dialogues finaux :
    spoiler: "Vous êtes nées à l'envers"
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Je n'ai pas l'impression d'avoir vu le même film que celui dont les critiques sont faites ici !
    "Vierge sous serment" commence un peu comme un documentaire sur les peuplades les plus reculées d'Europe... c'est lent, c'est long, c'est assez ch...t en fait. Je suis pourtant plutôt client des films spacieux, "vides", subtils, délicats et inspirants mais celui-ci n'a pas, selon moi, grand chose à voir avec le cinéma.
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