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chrischambers86
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3,5
Publiée le 22 novembre 2022
L'inoubliable petit Gibus de "La guerre des boutons" (1962) marque son retour au temps de « Salut les copains » . Un feu de Bengale qui veut le Bèbert! Le gamin se prèpare à partir en vacances avec son grand frère (Jacques Higelin) mais les choses ne se passent pas comme prèvu avec des wagons de queue qui se sont fait la malle [...] Que ceux qui avait l'âge de Martin Lartigue en 1963 se souviennent! Bèbert Martin, c'est un peu vous avec le bèret et les mêmes culottes courtes! Ceux qui ont connu les gâteaux à la crème, lisaient Tintin sur les marches d'un escalier, regardaient le Tour de France du temps du grand Anquetil, ceux qui auront retrouvè leur dernière chaussette verseront forcèment une larme dans ce classique joliment rètro d'Yves Robert! Oui, c'ètait mieux avant! Et puis les seconds rôles (parmi lesquels Pierre Mondy, Jean Lefebvre, Pierre Tornade...) rappelleront à l'aficionado du cinèma populaire une certaine compagnie de transmissions bien pantouflarde...
Bébert se perd dans un grand magasin, puis dans un train, les adultes sont à sa recherche ; il veut un feu d’artifice. C’est le succès de petit Gibus dans « la guerre des boutons » qui a du donner à Yves Robert l’idée de le réemployer. Il est cependant déjà un peu moins naturel, un peu plus acteur, donc moins intéressant. Autour de lui des personnages falots, pas toujours bien interprétés, et le tout plongé dans un scénario d’une pauvreté critique. On retrouve donc une série de scénettes soit ridicules, soit convenues, soit d’une grande lourdeur, soit sans intérêt aucun. Ici, le seul exploit d’Yves Robert, c’est de rendre interminable un film court. A éviter absolument pour les plus de dix ans, les autres jugeront par eux-mêmes.
Le jeune Bébert et sa famille sont montés à Paris faire des achats à la Samaritaine où, comme chacun sait, on trouve de tout. Tandis que ses parents prennent le chemin du retour, le garçonnet, qui veut à tout prix qu'on lui offre des feux de Bengale, est confié à la garde de son grand frère, plus intéressé à draguer qu'à veiller à son cadet. Ils se perdent dans le train. Tandis que les adultes se lancent à sa recherche, Bébert va être successivement recueilli par des cheminots et des gendarmes débonnaires.
Dans "La Guerre des boutons sorti" en 1961, le personnage du petit Gibus avait eu un tel succès (« Ah ben mon vieux, si j'aurais su, j'aurais pô v'nu ! ») qu'Yves Robert décida deux ans plus tard de lui consacrer un film, une sorte de "spin off" avant le terme. Le jeune Martin Lartigue - qui abandonna ensuite le cinéma pour se consacrer à la peinture et à la sculpture - y interprète le rôle principal, adapté d'un roman de François Boyer.
Le film en noir et blanc sort en 1963 ; mais c'est la France des années cinquante qu'il décrit. La famille Martin habite la Brie à quelques kilomètres de paris à peine ; mais son parler, ses manières, jusqu'au diminutif du jeune héros, au béret qu'il coiffe et au vocable qui désigne le train censé le ramener chez lui sont encore ceux d'une France profondément rurale. Les Trente Glorieuses ne l'ont pas encore touchée.
"Bébert et l'Omnibus" n'est pas un inoubliable chef d'oeuvre. C'est plutôt une collection de saynètes bon enfant plus ou moins drôles. Le jeune Martin Lartigue prend un malin plaisir à faire tourner en bourrique les adultes qui l'entourent à peine plus matures que lui.
On y retrouve avec émotion les comédiens qui ont marqué notre enfance et qui sont morts ces dernières années : Pierre Mondy (2012), Michel Serrault (2007), Jean Lefebvre (2004), Christian Marin (2012), Pierre Tornade (2012)… Dans le rôle du grand frère de Bébert, on reconnaît Jacques Higelin qui débuta au cinéma avant de faire carrière dans la chanson.
Un film éminemment sympathique. On y trouve la légèreté et l’humanité d’Yves Robert avec le portrait d’un gamin espiègle et plein de malice dans une France encore assez rurale. C’est amusant, les dialogues très marqués dans leur époque sont savoureux, il y a aussi la surprise de découvrir un jeune Jacques Higelin dans le rôle du frère de Bebert en dragueur lourd et minable et quelques seconds rôles marquants du cinéma comique de ces années. C’est simple mais sincère et ça fait du bien.
Une comédie sympathique qui éveille la nostalgie de l'enfance sans faire dans le gnan gnan. L'histoire est assez simple mais bien exploitée. A noter la présence d'Higelin qui joue avec bonheur le frère de Bébert , à voir.
Popularisé par le succès personnel rencontré par le P’tit Gibus (Martin Lartigue) de «la Guerre des Boutons», Yves Robert fait du jeune garçon le personnage central de son film suivant : « Bébert et l’Omnibus ». Une comédie familiale, drôle et au charme désuet des années 60, où l’on retrouve parmi la belle palette des seconds rôles, Jacques Higelin dans la peau du frère ainé. Vraiment sympa.
Une comédie pour oublier tous nos soucis quotidiens trés familiale, drôle et au charme désuet des années 60, où l’on retrouve parmi la belle palette des seconds rôles, Jacques Higelin, Jean Richard, Pierre Mondy, Jean Lefebvre, et Michel Serrault. On y retrouve aussi Christian Marin, Guy Grosso et Michel Modo sans oublier Tsilla Chelton ainsi qu'Yves Robert en personne. C'est assez incroyable cette collection d'acteurs français.
Beaucoup d'idées scénaristiques et de plans de cinéma dans ce film charmant du début des années soixante. Ah quel plaisir de retrouver la fine fleur des comédiens français,célèbres mais pas stars des trente glorieuses! Bien sûr cela marche plus pour les quinqua et sexagénaires qui se remémoreront leur prime jeunesse. Durant ce road movie à travers Paris et la Seine et Marne les adultes sont un peu bêtes,l'enfant insupportable,le grand frère dragueur très lourd mais les personnages sont finalement attachants. L'ensemble file finalement grand train,si l'on peut dire avec toutes ces machines à vapeur aperçues dans des scènes de gare parfois un peu longuettes. Ah nostalgie,quand tu nous tiens!
Comme toutes les (bonnes) oeuvres d'art, Bébert et l'omnibus témoigne de son époque. Sorti en 1963, il emprunte à R.Queneau (Zazie dans le métro, 1959), à J.Tati (Mon oncle, 1958) et à Audiard (Les tontons flingueurs sortent la même année). On y observe la pantomine d'une famille ordinaire entre Paris et banlieue.
à mi-chemin entre les Marx Brothers aux grands magasins et Liberté Oléron, les thèmes chers à Yves Robert sont abordés : la jouissance, le désir, la mutinerie face aux injonctions de l'ordre social, etC.
Le film se regarde aisément grâce à une première partie très dynamique. Le film souffre peut-être d'un quart d'heure de trop à la fin. Les dialogues, les plans et les acteurs sont fabuleux, notamment M.Serrault.
à voir en famille, sans espérer que le film apprenne les bonnes manières à ses plus jeunes téléspectateurs !
C'est là qu'on voit que tout a changé depuis 1963. Film plaisant à voir pour ça. Comique inégal dans son traitement. De bonnes idées et pas mal de longueurs aussi. Du burlesque au comique de répétition, au final on rit tout de même... Et puis revoir tous ces visages connus et... disparus depuis.