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    20th Century Women
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    3,5
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    62 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 août 2017
    Mike Mills nous livre un film particulièrement réussie avec des personnages attachants, des réflexions intéressantes, des moments drôles et émouvants, un scénario intelligent et original, des plans magnifiques et des acteurs époustouflants dans leurs rôles (Billy Crudup, Elle Fanning et Annette Bening). C'est très bien.
    peter W.
    peter W.

    43 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2017
    Une formule de réalisation un peu inédite, on ne sait pas trop où l'on va mais c'est plutôt bien joué par un trio d'actrices de différentes générations.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2017
    Mike Mills, c’est un du travail d’ambiance et de décor. Après « Age Difficile Obscur » et « Beginners », il revient à l’assaut d’une œuvre, essentiellement porté sur le féminisme au premier abord. Mais il aura tout de même le temps et l’élégance de poser d’autres sujets au sens large. Le choc des cultures et la naissance de certaines auront ainsi leur part de réflexion autour d’une modernité inévitable.
    On aborde le portrait d’une génération, écho de la société libérale, où une famille captera notre attention dans ses convictions, parfois surprenantes. Ce qu’il faudra tout de même en retenir, c’est que la culture au centre de l’intrigue voit ses premiers pas se dessiner. Ce ne sont pas encore des acquis. Et malgré l’étonnante mise en scène qui peut laisser perplexe, l’aspect verdict est pourtant au rendez-vous.
    On installe alors le décor d’un 1979, comme année de transition avec le contemporain. On pourrait l’élargir un petit peu plus, en notant les faits marquants de la politique de Reagan, la cupidité des années 80, la tragédie du Sida ou encore l’impact d’Internet. Il n’empêche que l’art de vivre chez les héros est un paradoxe dépeint de bout en bout. Les références sont présentes pour appuyer ce fait.
    On revient ainsi à Dorothea (Annette Bening), cloisonnée dans son époque. Le croisement des mœurs l’amène ainsi à se questionner, afin de mieux apprendre d’elle et de son fils Jamie (Lucas Jade Zumann). Ce dernier est sensible à la curiosité pure. Il suffira de le remarquer au moment où la sexualité mobilise l’attention, car cette ouverture éclaire de nombreux point de vue féminin que certains peuvent ignorer. De plus, Abbie (Greta Gerwig) incarne la liberté même au cœur d’une révolte punk. Accompagnée d’une Julie (Elle Fanning), perdue dans son adolescence, on assite à un tourbillon de bonne volonté. C’est avec sobriété que l’on essaye de nous transmettre le fin mot de l’histoire, c’est-à-dire « écrire l’histoire ». La question de transmission est très forte dans le langage et le discours convaincants des protagonistes. Mariant l’humour et la subtilité, la voir qu’emprunte le film reste parfois confus, jusqu’à son dénouement.
    Chacun est donc né avec des valeurs différentes, apportées non pas seulement par l’éducation familiale, mais la situation de l’époque proposait également ses influences. On se sent alors comme rappelé à l’ordre, en insistant bien sur ce que les mœurs enseignent. Il nous incombe ensuite à en juger tous les aspects afin de ne pas sombrer dans un « mouvement sauvage ».
    « 20th Century Women » est avant tout une consultation des valeurs humaines, que ce soit au sein d’une famille ou avec des amis. Les relations entre les protagonistes font que les supports moraux se multiplient, dans le seul but de laisser l’empreinte d’une transition nette entre le passé et le monde contemporain tel que nous le connaissons.
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2017
    On est juste dans la relation d'une mère et son fils qui fait ses premières expériences. elle tente donc de le protéger, mais les longueurs surement palpitantes dans le livre dont le film est tiré sont trop importantes et perdent le spectateur.
    PLV : retour d'une actrice rare sur les écrans.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2017
    La gageure était de na pas tomber dans "c'était mieux avant", et force que Mike Mills a justement su éviter cet écueil. Car en effet la mère n'est nullement nostalgique, elle souhaite le meilleur pour son fils mais elle se sent dépassé par la mutation de la société en général qui joue évidemment sur son fils à un âge où on grandit encore plus vite. Pas de tragédie ni pathos mais il y a un goût amer qui s'invite là où on ne s'y attendait pas forcément.
    Site : Selenie
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Un jeune homme découvre les femmes comme amies et relations amoureuses. Beaucoup de réflexions adolescentes et plus adultes sur le temps, le sexe et les expériences diverses comme le mini-coma ou les nombreuses débilités qu'on fait étant ado sans forcément se rendre compte à quel point, c'est idiot. Les personnages réfléchissent tout haut avec un rythme cassé par le passage d'un groupe de personnages qui s'éclatent à un autre où ils sont posés. L'ambiance ne parvient jamais à monter durablement, à réserver aux ados.
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Je ne sais pas vraiment quel genre de film c'était censé être. Mais une chose est sûre, rien ne marque. Dans un marasme ambiant entre la vie chaotique d'une mère de famille, d'un fils, adolescent et mal dans sa peau, à des personnages extérieurs plus caractériels qui apportent un peu de fraîcheur, mais vraiment qu'un peu. Le personnage de la mère résonne mal, les dialogues sont limites longs et hyper inintéressants. Peu d'histoire, rien de compact, même pas une goutte d'émotion, tellement le film reste scotché dans ses acquis au même titre que les acteurs. Et pourtant, il y a avait moyen. Une seule étoile pour un film, vraiment difficile à regarder.
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Une très belle chronique sur le sens de la vie. Un très beau drame social. Un bel hommage aux femmes du 20ième siècle. Elle Fanning incarne la petite amie du fils Jamie de la femme Dorothea interprétée par Annette Benning. Greta Grewing est marrant en femme teintée en rousse et rebelle.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Excellent film avec des acteurs exceptionnels, mention spéciale au jeune qui se construit au milieu de ce gynécée. Toute les questions autour de la condition féminine et de la société en général dans cette fin de 20eme siècle sont passionnément évoquées, un beau moment de cinéma.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    316 abonnés 2 974 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2017
    un scénario quasi inexistant et le résultat : un film creux, monotone, sans émotion. rien n'y est vraiment naturel et les personnages sont fades. quel ennui!
    Kikadi
    Kikadi

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2017
    Rien ne sonne juste. Lui parait avoir 12 ou 13 ans, quant à elle, on dirait plus tot sa grand-mère que sa mère.
    Les rapports me paraissent très intellectuels, loin de la réalité. (15ans, en pleine crise adolescence, normalement)
    j'ai ben aimé la musique. les acteurs jouent bien .
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2017
    A Santa Barbara, en 1979, Dorothea élève seule son fils, Jamie, âgé de 15 ans. Alors qu'elle a le sentiment de mal le comprendre, elle demande à sa jeune locataire, une artiste punk, et à l'amie d'enfance de Jamie de l'aider à élever son fils. Au contact de ces femmes toutes trois fragilisées dans leur statut de femmes, Jamie deviendra peut-être un mec bien.

    Le film s'appuie sur les voix off de chacun des personnages dressant les portraits et le vécu des autres. Ces séquences alternent avec les scènes au présent, scènes très bavardes de questionnement existentiel assez ennuyeuses, des images d'archives et des moments trop cools sur standard rock de l'époque. Cette alternance donne au film une forme un peu bâtarde qui n'aide pas le spectateur à entrer en empathie avec les personnages. Ainsi, malgré la qualité des comédiens, l'ennuie prend très vite le dessus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2017
    Plongée dans une époque. Une très jolie histoire d'une mère, d'un fils, et d'amis qui les entourent.
    Soren.K
    Soren.K

    43 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2017
    Hmm, mais encore... ?
    20th century women est un film en suspension. Soit il s'agit d'une beauté incompréhensible, mais j'en doute, soit il s'agit d'un charabia de la célébration de la femme, qui considèrerait donc que les femmes ont besoin de la fiction pour vivre et survivre dans la réalité. Paradoxal. En fait je mets 2,5 parce que le travail de caméra et de dialogue le mérite, dans sa prétendue originalité et son esthétisme enjolivé. Je mets 2,5 aussi pour les acteurs, et pour le silence. En dehors de cela, j'ai été assez dérangé par ce film, qui selon moi n'est pas du tout l'éloge qu'il se veut être de la femme.
    Certes le personnage de Jamie est remarquable et intelligemment représenté et il permet une magnétisation de ces portraits de femmes, mais ce sont ces portraits qui me posent souci, puisque ce sont trois clichés situationnels qui enferment justement dans des cases la femme libre qu'ils sont censé montrer.
    On a la mère incomprise et à bout qui élève seule son enfant, l'ado libertine qui joue avec sa jeunesse et qui teste sa sexualité et se cherche en tant que femme, et enfin la femme artiste qui inclut une dimension morale et philosophique à l'histoire mais qui demeure un personnage de roman.
    Donc, en fait, l'éloge ici, est celui de l'adolescence d'un garçon qui voit les supercheries et les beautés du monde et qui se forge un jugement en lien direct avec les multiples visages de l'humanité. En revanche, la femme est, selon moi, montrée comme irréversiblement différente de l'homme et comme un être incompris aux soucis naturels. Pas très féministe.
    Alors oui l'on est en 1970 et l'on veut montrer que justement les femmes se battent et qu'elles étaient inégalement respectées et c'est vrai, mais cela ne doit pas justifier une telle représentation, au contraire.
    Cette représentation "moraliste" est faussée par les relations de genre et de sexe et la mise en scène complètement calculée et irréaliste d'une société paradoxalement libre alors que l'on nous présente des femmes qui se battent moralement et psychologiquement contre l'inégalité.
    On nous présente donc des femmes qui, pour être libres, s'appuient sur les hommes : le fils, les amants, le voisin gentil homme à tout faire. Franchement, c'est une montagne de stéréotypes cinématographiques et romanesques. L'on veut nous montrer des femmes libres fortes et insoumises alors qu'elles-même se rattachent éperdument aux hommes ?
    Il y a décidément un charabia qui ne va pas dans ce film. Toujours des cases, des portraits, de l'identification à n'y plus rien comprendre. On veut nous expliquer le monde au sein d'une copropriété de 5 personnes dont 4 sont des stéréotypes flagrants...
    Alors ça demeure joli, lyrique, le film tente de façonner un échappatoire de bonheur, mais peu de choses concordent et coïncident...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Troisième long-métrage après notamment Beginners en 2010 qui avait valu à Christopher Plummer l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle l'année suivante, et déjà un style remarquable pour Mike Mills qui met un pas, ou plutôt même les deux, dans un féminisme d'une beauté inspirante et jouissive. On lui doit dans ce film, 20th Century Women, à la fois une réalisation esthétique, portée par des plans aussi charmants que désarmants, et une direction d'acteurs époustouflante qui fait du casting du film un atout fort sur lequel il peut s'appuyer. La réalisation d'abord, elle s'attache non pas à filmer mais à raconter l'histoire de ses personnages, ce en quoi elle est intimement liée au scénario, un bijou d'écriture absolument irrésistible, nommé par ailleurs aux Oscars. Les dialogues sont intelligents et offrent une réflexion très intéressantes sur ce monde des années 1970, à l'aube des 80s, soit à un tournant de l'histoire. Nous sommes plongés, grâce à un travail de reconstitution minutieusement opéré à travers les costumes et les décors mais aussi cette image et l'esthétisme qu'elle renvoie, au sein d'une époque où la contestation de la société de consommation est grande, où les esprits sont alors embarqués par l'universalisme des goûts et où l'évasion demande un recul de la part de chaque être. C'est ce manque de recul du personnage principal, Jamie, qui pousse sa mère, Dorothea, à demander à l'artiste punk (Greta Gerwig) qu'elle héberge chez elle et à sa voisine (Elle Fanning) qui est également la meilleure amie de Jamie de l'aider à avoir l'esprit plus ouvert sur le monde, à regarder autrement l'environnement qui l'entoure, le tout aidé aussi par William (Billy Crudup), un ami très proche depuis qu'il aide Dorothea à rénover sa maison.

    Ce groupe de cinq personnages est porté à l'écran par des acteurs au sommet de leur art, et possède une alchimie folle qui permet d'obtenir des conversations toujours intéressantes entre des êtres qui se questionnent énormément qui plus est, amenant la réflexion à un point plus haut encore. Annette Bening et Greta Gerwig sont admirables, elles ne déçoivent de toute façon jamais. La première est excellente en mère attentionnée voulant aider son fils, qu'elle élève seule, et en femme libre essayant d'analyser le monde moderne dans lequel elle a du mal à s'identifier. La seconde se veut libre également, parlant de sexualité sans complexe et initiant Jamie à la vie sexuelle en lui donnant des conseils et des lectures. Le duo que forment Elle Fanning et la révélation Lucas Jade Zumann est profondément touchant et brille par son insouciance. Le paradoxe du film est de parler d'amour pendant presque toute sa durée tout en offrant un duo caractérisé par son amitié ambiguë, à la frontière de l'amour, sans la dépasser. Jade Zumann incarne ce personnage central, le protagoniste de l'histoire, autour de qui gravitent les autres personnages. C'est grâce à lui que le film ne tombe pas dans le piège d'un féminisme exacerbé mais se laisse plutôt bercer par un féminisme nuancé qui sait filmer ces trois femmes et leurs combats, dressant trois portraits, certes différents et complexes, mais qui ne rentrent jamais dans un conflit avec les personnages masculins. Et alors que Billy Crudup aurait pu être la cinquième roue du carrosse, présent seulement pour rééquilibrer les débats entre les deux genres, il est plutôt le cheval qui lui permet d'avancer, ajoutant cette touche particulière de sincérité à un film comportant une galerie de personnages épatante et éclatante.

    20th Century Women est donc bien ce petit bijou répondant aux attentes qu'il suscitait, du moins chez les cinéphiles. Car s'il trouve difficilement son public, c'est aussi parce que l'Académie des Oscars n'a pas réussi à comprendre ce film, lui donnant une seule nomination, préférant nommer deux fois un film comme Passengers, ou bien préférant accorder une nomination dans la catégorie meilleure film à Fences...C'est bien là la victoire de 20th Century Women et de Mike Mills. Son oeuvre est en dehors d'une société uniformisée qui voudrait que tout le monde aime tel type de films, sans s'ouvrir vers d'autres genres. Il est difficile de ranger ce long-métrage dans une catégorie, Mills ne souhaite sûrement pas qu'on le fasse, il a créé un film complexe qui critique une société de consommation qui enferme les esprits, les êtres, au lieu de les libérer. Il faut finalement sortir du libéralisme pour être libre. 1979 est donc bien l'année charnière que Mills filme, cette année où le libéralisme commence à changer de définition, où la liberté prend un autre sens, où la liberté commence à demander à chaque individu de rentrer dans le rang. Près de 40 ans plus tard, ce changement des moeurs trouve un écho important avec 20th Century Women, et les Oscars, préférant à ce film des oeuvres plus grand public et surtout, bénéficiant d'une publicité toute autre, ne fait que confirmer la critique de Mills et lui offre un boulevard d'avance dans cette compréhension d'un monde qui change mais qui a commencé à évoluer bien avant. En revenant aux sources du changement, le réalisateur pose le doigt sur la compréhension du problème culturel que rencontre le monde aujourd'hui, à savoir une culture bridée visant l'universalité là où chacun possède sa propre définition de la culture et surtout ses propres goûts. C'est pourquoi, hormis ce véritable et brillant hommage aux femmes, 20th Century Women est aussi une célébration de l'esprit, de la liberté et de la culture débridée et variée.
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