un scénario quasi inexistant et le résultat : un film creux, monotone, sans émotion. rien n'y est vraiment naturel et les personnages sont fades. quel ennui!
Après l'excellent "Beginners", Mike Mills revient avec un long métrage tout aussi frais. Dans le film, nous sommes face à l'histoire entre une mère et son fils adolescent qu'elle élève seule. Voulant lui ouvrir l'esprit et les horizons, elle décide de demander à deux jeunes femmes de leur entourage de l'aider dans l'éducation du jeune homme. Tous les ingrédients d'un feel-good movie sont présents. On retrouve le même rythme, les mêmes envies de réalisation, des effets spéciaux collés à l'époque du film, marque de fabrique du réalisateur. La combinaison de tous ces éléments crée un film agréable à regarder et à suivre, malgré quelques petites longueurs. Cela fait plaisir de voir Annette Bening dans un premier rôle aussi intéressant. Elle Fanning et Greta Gerwig apportent de la fantaisie dans le récit. La bande son très punk et rock donne un petit goût de nostalgie. Un bon film sur la relation mère-fils.
20th century women s'aventure dans les Etats-Unis des années punk espérant faire rêver son spectateur avec une période qui a profondément marquer l'Histoire du pays. Malheureusement, le mélange d'idées et de personnages ne s'avère pas toujours convaincant. Après le très mauvais Beginners, Mike Mills revient avec un long-métrage célébrant la vie sur tous les points de vue mais les différents aspects de son scénario ne sont pas toujours très bien exploités. On peut regretter l'évolution trop lente de certains personnages qui se retrouvent complètement à l'opposé de ce qui aurait pu être apporté. De plus, l'histoire a tendance à traîner un peu trop longtemps en longueur, certains aspects auraient pu être modifiés pour nous immerger davantage. Pour ce qui est du casting, le jeune Lucas Jade Zumann impressionne par sa palette de jeu et les différentes émotions qu'il sait faire ressortir. Pour ce qui est des actrices, le film est clairement sauvé par la prestation toute en subtilité et en grâce d'Elle Fanning mais aussi celle plus sauvage et délurée de Greta Gerwing. En ce qui concerne les décors, la côté américaine est très bien exploitée, on en retrouve tous les détails, nous donnant presque envie de traverser l'écran pour nous retrouver dans ces lieux transpirant l'été. Pour ce qui est de la musique, il faut avouer qu'elle est assez transparente, on la retrouve par moments mais dans d'autres elle se fait totalement oubliée alors qu'elle aurait pu apporté quelque chose de plus profond au film. Seule l'utilisation de la musique punk saura apporter au film bien que dans certains moments on ne comprenne pas vraiment l'utilité des scènes. La réalisation de Mike Mills est loin d'être parfaite, on s'interroge souvent sur les plans choisis, cachant une bonne partie de la scène. On peut néanmoins souligner une très belle gestion de la photographie, chacune est réalisée avec beaucoup de soin. 20th century women est cependant un bon film devant lequel on rit beaucoup mais qui est clairement sauvé par l'interprétation de ses seconds rôles.
Au casting de son nouveau film on retrouve une génération d’actrice d’exception avec la très grande Annette Bening, dans le rôle de Dorothea. La magnifique Greta Gerwing dit Abbie inoubliable dans « Frances Ha » de Noah Baumbach sortie en 2013, je vous le conseille vivement si vous ne l’avez pas encore vu. Pour compléter ce trio féministe, on retrouve la délicieuse et toute jeune Elle Fanning, que l’on retrouvera une nouvelle fois dans le prochain film de Sofia Coppola après « Somewhere » dans
Il y a un peu de Xavier Dolan dans cette fresque, tranche de vie où une femme mûre est confrontée aux codes d'une nouvelle époque. Une façon de nous montrer aussi que tout change si vite et qu'il faut beaucoup d'indulgence et parfois d'efforts pour comprendre les nouvelles générations.
Il est beaucoup question de sexe et de sentiment amoureux dans ce film, bien évidemment, puisqu'on a affaire à un adolescent que cela interroge et fascine. Malgré quelques longueurs qui l'alourdissent, c'est un long-métrage qui m'a paru totalement juste.
A Santa Barbara, en 1979, Dorothea élève seule son fils, Jamie, âgé de 15 ans. Alors qu'elle a le sentiment de mal le comprendre, elle demande à sa jeune locataire, une artiste punk, et à l'amie d'enfance de Jamie de l'aider à élever son fils. Au contact de ces femmes toutes trois fragilisées dans leur statut de femmes, Jamie deviendra peut-être un mec bien.
Le film s'appuie sur les voix off de chacun des personnages dressant les portraits et le vécu des autres. Ces séquences alternent avec les scènes au présent, scènes très bavardes de questionnement existentiel assez ennuyeuses, des images d'archives et des moments trop cools sur standard rock de l'époque. Cette alternance donne au film une forme un peu bâtarde qui n'aide pas le spectateur à entrer en empathie avec les personnages. Ainsi, malgré la qualité des comédiens, l'ennuie prend très vite le dessus.
Je ne sais pas vraiment quel genre de film c'était censé être. Mais une chose est sûre, rien ne marque. Dans un marasme ambiant entre la vie chaotique d'une mère de famille, d'un fils, adolescent et mal dans sa peau, à des personnages extérieurs plus caractériels qui apportent un peu de fraîcheur, mais vraiment qu'un peu. Le personnage de la mère résonne mal, les dialogues sont limites longs et hyper inintéressants. Peu d'histoire, rien de compact, même pas une goutte d'émotion, tellement le film reste scotché dans ses acquis au même titre que les acteurs. Et pourtant, il y a avait moyen. Une seule étoile pour un film, vraiment difficile à regarder.
Après avoir parlé de son père dans Beginners, Mike Mills poursuit la réalisation de longs-métrages autobiographiques en rendant hommage aux trois femmes qui l’ont élevée. Sur fond d’après-guerre aux Etats-Unis à la fin des années soixante-dix, Dorothea décide de faire appel à deux jeunes femmes différentes pour que son fils, qu’elle élève seul, s’ouvre à d’autres regards sur le monde. Il n’est pas question ici d’intrigue, 20th Century Women est plutôt une chronique sans notion de retournement de situation. Annette Bening, Greta Gerwig et Elle Fanning sont sublimes dans leurs rôles mais ne parviennent pas à impulser une force à l’histoire qui n’avance pas. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"20 th century woman " nominee dans plusieurs catégories au dernier golden globes est un film que j'ai vu par dépit et bien ce fut une bonne surprise. En effet même si le film n'a rien extradionnaire, j'ai aimé l'analyse du réalisateur sur les changements économique et social de la société féminine de la fin des années 1970. Bonne prestation d Annette Bening et surtout celle de Greta gerwig et du jeune Lucas jade zumann dans ce film rétro d'une infinie douceur et mélancolie.
Ce film montre combien il est difficile pour une maman d'élever seul son fils avec tous les questions et les problèmes qu'un garçon de 15 ans se posent pendant cette période et notamment sa sexualité à voir
Trois femmes, trois visions. Dorothea (Anette Bening), l’éternelle mère célibataire, Julie (Elle Fanning), l’autodestructrice et Abbie (Greta Gerwig), la rebelle. Elles offrent au film la puissance de la diversité, combinée à un petit ton décalé tout à fait charmant. Si le scénario s’avère un peu lent, la richesse de 20th Century women se trouve dans les personnages et leurs discours. Chacune à un extrême, elles représentent un combat. La lutte contre l’amour, contre l’objectivation de la femme, contre les idéaux machistes, ou tout simplement contre la maladie, elles se battent à leur manière.
Je ne savais pas à quoi m'attendre en me mettant devant ce film et bien maintenant je suis fixé !! 20th century women est nul, nul, nul !! J'ai senti dès le début que je n'allais pas aimer mais j'ai essayé de m'accrocher mais plus le film avançait et plus je manquais de patience !! Les personnages sont exubérants et antipathiques, l'histoire est creuse, l'humour pénible et je n'ai pas adhéré du tout !! Un portrait de femme agaçant & sans intérêt !! A zapper...
Dorothea, ingénieure, 55 ans vit à Santa Barbara et élève seule son fils de 15 ans, Jamie. Nous sommes en 1979. Elle possède une grande maison dont elle loue des chambres à Abbie et à William. La meilleure amie de Jamie, Julie, 17 ans, passe souvent du temps dans la maison.
Dorothea a des doutes sur ses capacités à éduquer son fils. elle fait appel à Julie et à sa locataire Abbie, pour l’aider dans cette tâche. Mais les choses se compliquent.
L’histoire de ces destins croisés, donne lieu à de beaux portraits de femmes et se déroule avec de nombreuses scènes en voix off. Il est beaucoup question de sexe, de féminisme, de musique et d’amitié.
Ce n’est pas sans nostalgie des années 80 que j’ai regardé ce film très agréable à suivre, à des lieux du récent « noces ».