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3,0
Publiée le 20 décembre 2016
C'est le monde de la danse classique et moderne ainsi que l'itinéraire d'une Russe qui quitte son pays, c'est comme un voyage d'initiation qui lui montre qu'elle aurait, malgré tout, sans doute dû rester dans son pays.
Je suis sur une année où ma susceptibilité pour la danse atteint des sommets. Et qui dit spectateur heureux, dit film généreux. En couple à la ville comme derrière la caméra, Valérie Müller et Angelin Preljocaj forme un duo redoutable. La danse est un moyen comme un autre de transmettre une émotion hors du commun. Et si on peut trouver le début du film didactique, que l'on s'attend à parcours policé d'une russe embrigadée par un cercle familial pesant et patriotique, et bien on se trompe de direction. Plus que la beauté juvénile de la danseuse, on table ici sur un portrait de femme qui se joue de la bienveillance de ses parents pour vivre sa passion comme elle entend. La grâce est touchée une fois de plus par des corps que ne font qu'un, le tout dans un art tellement percutant. Frais et moderne, c'est immanquable. *TOP 4 FILM 2016*
L'âpreté du milieu de la danse, à la fois créatif et borné à travers l'histoire de cette jeune danseuse qui arrive à exister et vivre par et de sa passion. Les vrais amateurs de danse apprécieront peut être plus les longues séquences de ballet.
La danse inspire beaucoup le cinéma. Et avec ce film on est servi, pas par une succession de chorégraphies mais par la naissance d'une chorégraphe depuis son enfance jusqu'à sa première création. Son cheminement entre les différents types de danse l'amène petit à petit à trouver son univers et enfin s'exprimer comme elle le souhaite et ainsi vivre pleinement ce dont pourquoi elle est faite. C'est beau et touchant. La réalisation est maîtrisée, stylisée et donne de beaux moments poétiques sur les réflexions de la jeune chorégraphe et sur son processus de création. Les acteurs sont très bons. La jeune danseuse est surprenante tout comme Juliette Binoche qui danse comme une pro. Les musiques sont très belles et accompagnent bien les danses. Pour tous les amoureux de la danse ou du processus de création.
Le "petit" supplément d'âme demandé à Polina par Binoche et qu'elle a tant de mal à lui donner est magnifiquement montré, interprété ; les chorégraphies sont belles et les danseurs magnifiques. Un très beau moment qui nous fait un peu mieux comprendre ce que ces athlètes artistes nous donnent quand ils sont sur scène
Formée à la dure école du ballet russe, Polina pratique la danse classique depuis l’âge de quatre ans. Recrutée au Bolchoï, elle décide néanmoins de quitter son pays pour s’essayer à la danse contemporaine en France.
Angelin Preljocaj est un des plus grands chorégraphes français. Depuis bientôt vingt ans il dirige sa propre compagnie, installée au Pavillon noir d’Aix-en-provence – où une partie du film a été tourné. Il a réalisé des chorégraphies qui sont désormais célèbres : Le Parc, Roméo et Juliette, Blanche Neige… Avec sa compagne, la réalisatrice Valérie Müller, il porte à l’écran la bande dessinée à succès de Bastien Vivès.
Le parcours de Polina est ternaire. Dans un premier temps, en Russie, elle se forme par l’imitation. Puis, au moment de voir ses efforts couronnés de succès, elle décide de rompre avec les conventions et d’abandonner la danse classique. Elle le fera non sans difficultés, entre Aix-en-Provence – où l’accueille une chorégraphe interprétée par Juliette Binoche – et Anvers, la capitale européenne de la danse contemporaine – où elle enchaîne les petits boulots pour survivre. C’est seulement dans un troisième temps, et dans un duo sublime, qu’elle trouvera sa voie.
« Polina : Danser sa vie » est, comme son titre l’annonce, divisée entre deux registres. Le premier serait de raconter l’histoire d’une danseuse. Le second serait de la regarder danser. Sans doute Angelin Prejlocaj et Valérie Müller sont-ils plus à laise dans le second : « Polina » contient quelques séquences de danse, classique ou contemporaine, d’une grâce infinie. Mais ils sont plus maladroits dans le premier, la faute peut-être à l’héroïne qui, tel l’albatros de Baudelaire, cesse de nous toucher quand elle cesse de danser.
ok on voit l'évolution d'une petite fille, un enchainement de séquences brèves dont on passe vite à la suivante, mais on comprend plus ou moins ce qu'elle traverse. Cependant, ca ne m'a pas trop emballé et je n'ai pas vu ou le film voulait en venir, certains passages de danse sont prenant mais bien trop minimes par rapport à la durée du film. et l'actrice principale ne semblait pas à l'aise ni très douée, quelques difficultés à tenir en équilibre sur des figures de base...
Très librement de la BD "Polina" (2012) de Bastien Vivès dont le sujet ne pouvait que séduire le chorégraphe Angelin Preljocaj, chorégraphe de Danse contemporaine très connu, en cela le message du film ne surprend pas mais donne une image unilatérale de la danse. En effet la richesse du récit vient du fait que Polina se confronte à différents univers, après le classique elle se frotte à différents styles contemporains dans lequel elle s'épanouie enfin. Dans la BD Polina devient danseuse étoile, ici les cinéastes ont choisi une autre voie clairement plus féministe. Un beau et bon film.
Le film touche beaucoup d'aspects de notre vie quotidienne. Plein d'émotions! Plein de phrases ouvertes.. C'est le spectateur qui décide! Chaque spectateur construit sa propre histoire!
"Polina danser sa vie". Tout est dans le titre. On sait d'emblé que nous allons être transporté dans une tragédie humaine sous fond de création, de corps en souffrance, d'existences maudites que la détermination et l'ivresse de l'art sauveront. Une jeune-fille, danseuse, Polina, grandit en Russie auprès de parents aimants, mais mafieux, entre la danse et l'école, avec l'espoir de rentrer un jour au Bolchoï. Et bigre, la jeune Polina y parvient mais sa vie l'emmène vers la France où elle va s'essayer à la danse contemporaine. Les réalisateurs nous épargnent à coups d'ellipses, les concours, les tumultes administratifs et financiers, qui normalement, auraient dû freiner la carrière de cette jeune-fille. Qu'est-ce qu'Angelin Preljocaj est allé faire dans cette galère ? Certes, le célèbre chorégraphe alimente le film d'une série de tableaux de danse, et c'est bien là le meilleur. On retrouve quelques extraits de ses spectacles qui irradient l'image. Tout le reste est une série de poncifs, de caricatures sociales et de stéréotypes narratifs. Le plus agaçant demeure cette caméra qui colle les corps et les visages. On suffoque sous cette démonstration de chair, renforcée par des effets stylistiques totalement évidents et énormes. Même Binoche se perd dans un personnage normalement génial, mais le scénario la réduit à une sorte de pantomime artistique vieillissant et sans saveur. Bref, "Polina Danser sa vie" est passé à côté de son sujet, malgré une photographie très belle, le génie du chorégraphe, et une promesse de poésie.
De belles images de danse, surtout la scène finale.
D'un autre côté, le film enchaîne les maladresses dans le montage et la gestion de la caméra. Il arrive trop souvent que les personnes soient coupés, ce qui nuit à la lisibilité et à la beauté de la scène (selon moi). De même, le scénario est un peu confus : on sent que le réalisateur a eu conscience de la difficulté d'adapter une BD au cinéma mais n'a pas réussi à trancher quand à la manière de réaliser cette adaptation. Du coup, on se retrouve avec un film conséquent mais avec des situations qui sont parfois inutiles et/ou inintéressantes.
J'en suis ressorti mitigé, mais pas de quoi non plus démolir le film qui offre tout de même de beaux moments.
Un film propre sans excès, très poli, qui manque d'engagement et de rebondissements, le scénario semble déjà écrit à l'avance, mais le charme et l'interprétation est plutôt réussie. Pourquoi pas !