Derniers Avis : La Fille du train - Page 5

Un très bon thriller bien maîtrisé. Emily Blunt joue avec justesse et brio. Un très bon film américain.

Rachel prend tous les jours le même train et passe tous les jours devant la même maison. Dévastée par son divorce, elle fantasme sur le couple qui y vit et leur imagine une vie parfaite… jusqu’au jour où elle est le témoin d’un événement extrêmement choquant et se retrouve malgré elle étroitement mêlée à un angoissant mystère.

Je dois souffrir du syndrome du livre : j'ai pris beaucoup de plaisir à lire le livre et aucun en regardant le film. Hors mis que les pays ont été changés, le film n'apporte rien et réduit même l'œuvre originelle. C'est dommage

Quel ennui ce film... malgré la présence d’actrices recommandables accommodantes, two girls on this train, Emily Blunt, la fouineuse qui cherche l’histoire au moment où il faut depuis le transilien RER grande ligne américain, elle n’a pas bonne mine dans son intrigue de divorcée pleurnicheuse, commence l’imagination inimaginable, le choc vient le mystère qui l’angoisse.
Rebecca Ferguson, une mère de famille et épouse effacée au Tipp-Ex dans l’ombre de son mari marqueur indélébile, révélation de plusieurs enchaînements de mensonges et de tromperies, se verra par la suite sans spoiler, un crime passionnel ce scénario issu de roman adapté au cinéma en style byzantin, le charabia est dans ce film, une fin légitime défense de territoire.

C’est compliqué à comprendre, venant de la réalisation de la couleur des sentiments, on peut savoir déjà à l’avance qu’il ne faut pas se prendre la tête, à chercher dans la mise en scène puis résoudre l’équation calcul 🧮mental de ses problèmes personnels, de la psychologie à deux balles, rien de méchant à signaler.
Que de la logique suite raisonnement, regardant cela comme un classique du vieux genre, trop de souffle vite essoufflé le suspense non garanti, suivant ce train familier pour faire le schéma figure géométrique algèbre mathématique travail/maison, aller-retour quotidien, à dévorer en film aussi en livre littéraire mieux.

Ambiance du livre bien respecté, mais quelques erreurs et incompréhension dans le réecriture scénaristique. Porté par Emily Blunt criante de vérité.

Il y a quelques points qui auraient pu etres meilleurs niveau scenario. Mais a part cela, ce film est un tres bon thriller. Emily Blunt est stupefiante.

D'un ennui mortel, j'ai lutté pour ne pas m'endormir devant tellement d'ennui. Personnages pas charismatiques, héroïne que l'on déteste dès le début du film. Passez votre chemin.

Ayant lu le livre je connaissais déjà l'histoire mais même en l'ayant lu je ne comprenais pas le film.Le personnage de Rachel qui est tout de même attachante dans le livre paraît comme une psychopathe dans le film et on ne comprend pas les liens entre les personnages.

Une construction narrative intéressante grâce à une chronologie alternante qui permet de découvrir peu à peu les divers protagonistes campés par des acteurs efficaces tout en instillant un véritable suspense et plusieurs hypothèses criminelles. Malheureusement spoiler: la fin complaisamment gore et un peu facile
abîme l'impression générale. Je précise que je n'ai pas lu le roman.

Par bien des aspects, La Fille du train renvoie au Gone Girl de David Fincher; sociopathie et manipulation dans un couple mêlé à une affaire de meurtre, tromperie, faux-semblants, ambiance et mise en scène glaciales pour un film qui se veut renversant. De fait, son principal problème est d'être sorti après, et d'avoir pas été mis au point par un artiste de l'acabit de Fincher.

C'est en effet Tate Taylor qui le réalise. Déjà à l'oeuvre sur La Couleur des sentiments et Get on up, il sort du film revendicateur pour s'intéresser au thriller psychologique à chute, l'exercice de style lui coûtant en habileté, en fluidité, en justesse de propos. Lui qui s'était intéressé à plaider la cause afro-américaine se pose désormais en dénonciateur, au travers d'un divertissement finalement plutôt commun, des violences faîtes à l'égard des femmes.

Hommes manipulateurs ne voyant rien d'autre en la femme qu'un objet à posséder, il nous raconte l'histoire de cette Amérique banlieusarde qui palie à la laideur de ses moeurs par la superficialité de ses extérieurs de maison, des quelques moments de bonheur pris au détour d'un train qui passe, et de ces amants qu'on ne devrait pas voir mais que notre héroïne, Liam Neeson au féminin, devait croiser pour faire avancer l'intrigue.

Alcoolique, dépressive, l'on dirait le mélange des personnages de Neeson dans Non-Stop et The Passenger : commune anti-héroïne, elle avance avec le spectateur dans l'intrigue pour lui montrer, à mesure que l'enquête se lance et que tout semble l'accuser, que la rédemption viendra après qu'elle ait arrêté de boire. Chemin de pénitence et d'aide bénévole, la fille du train se place comme l'éternelle représentante de la mélancolie au cinéma : alcoolique par nécessité de devoir supporter un passé qui l'aurait tuée, battue, manipulée, trahie, c'est qu'on aimerait la voir devenir Uma Thurman face à Bill, pour aller régler son compte à l'autre salaud de Tom Watson, interprété par un Justin Theroux qui, par son manque de charisme, permettait la crédibilité des faux-semblants de départ.

Histoire tortueuse s'il en est, on pourra lui reprocher un certain côté prévisible; il est vrai que l'histoire peine à sortir des sentiers battus, et si l'on sent que ses meilleures idées sont en fait des emprunts au bouquin d'origine, il paraîtra tout aussi évident que les trop nombreuses coupes gâcheront la fluidité de la narration, en même temps que la crédibilité de l'intrigue. Parce qu'on se retrouve face à des twists qui viennent trop vite, et sur lesquels on ne s'appesantit pas assez; la révélation que le psy n'est pas un amant est amenée sans appui, sans montrer plus que cela la démarche qu'entreprend Emily Blunt; certes pertinent pour le rythme, ces ellipses narratives rendent l'histoire quelque peu brouillone et tangente, pas arrangée par une mise en scène terne sans grande inspiration pour ses plans les plus recherchés.

Grisâtre à la Nolan, ratant où Fincher réussit à surprendre son public, Tate Taylor n'est pas à l'aise et cela se sent : plans trop longs, séquences coupées trop tard quand l'écriture fait des raccourcis, ton trop lent pour sa volonté de captiver, La Fille du train rate le coche que Gone Girl épousait dès ses débuts : celui de créer suffisamment de mystère autour de ses personnages pour que le spectateur puisse élaborer tout un tas de théories fausses et, au final, en deçà de ce qu'aura pu lui apprendre le film. C'est ainsi ce qui gâche une partie du plaisir éprouvé : on pense ici à tout un tas de possibilités de meurtriers, crédibles et originaux scénaristiquement, pour tomber sur une révélation qu'on avait écarté du fait de sa banalité, et qui ne surprend de fait pas.

L'oeuvre nous laisse la drôle d'impression d'avoir passé un moment seulement agréable devant un film destiné à bien plus; potentiel gâché s'il en est, La Fille du train manque d'assurance et de pertinence dans son propos, tant il se contente d'effleurer la superficie d'un problème véritable entre hommes et femmes, de cette volonté de dominer l'autre par les coups, les insultes, la manipulation. Et quand vient la tromperie, et que l'amante devient la femme, il paraît logique de se dire que le schéma recommencera. Voilà le propos du film, simple et court, quand il nous promettait tellement plus. Un plaisir en demi-teinte.

J’en reste bouche baie, c’est une réalisation extrêmement prenante. En effet le suspense perdure pendant chaque instant du film, aussi bien grâce au bon ficelage de l’intrigue que par cette magnifique musique angoissante composée par le talentueux Danny Elfman. Effectivement entre flash back et fausses pistes, on ne peut se douter de la fin. Les personnages sont très interessants et touchants, et la découverte progressive de l’histoire de chacun maintient encore une fois un suspense presque frustrant. Le lien entre les protagonistes est tout de suite intriguant et attise notre curiosité. Et tous ces éléments font qu’on est obligé d’être captivé jusqu’à la fin. C’est un film très sombre et d’une extrême tristesse traitant de l’alcoolisme, de la manipulation narcissique, de l’infidélité, de la souffrance et du mal être. En effet, nous ne connaissons pas la vie des gens et nous ne savons jamais réellement qui ils sont. Bravo à Tate Taylor pour ce thriller, mais aussi à l’écrivaine Paula Hawkins pour l’histoire. Emily Blunt est stupéfiante, mention à Haley Bennett, Rebecca Ferguson et Justin Theroux également.

Bon film mais qui ne rivalise pas avec le livre. Plutôt bien construit même si l'intrigue comporte quelques failles...

Bon triller qui est un peu confus au départ, mais crescendo monte en puissance, pour évoluer peu à peu vers un excellent film, je vous le conseille vivement

J'attendais sans doute un peu trop de ce film dont j'avais entendu parler et à la distribution plus qu'attractive avec en particulier un trio d'actrices fabuleuses. C'est justement ce trio d'actrices que l'on découvrira intimement liées à la fin du film après un film au rythme assez lent, assez dans le ton dramatique et mélancolique, sous forme de thriller et de reconstitution d'histoire à la suite d'un épisode dramatique. Tout commence par une personnage et une scène quasiment de voyeurisme depuis la fenêtre d'un train, par un trajet quotidien et régulier et la même attention sur une maison et ce qui s'y passe. Peu à peu cette femme interprétée magistralement par la toujours impeccable Emily Blunt va se révéler plus qu'une simple voyeuse extérieure de cette maison,de ses occupants et de ce qui se trame et arrive. Mélangeant flash backs et présent on démêle peu à peu sa place et son histoire, ainsi que le lien qui la rattache aux 2 autres femmes du film. Rebecca Fergusson, au jeu tout en subtilité, précision et justesse et l'incroyable Haley Bennett qui comme toujours crève l'écran par sa présence, son charisme, sa beauté et sa sensualité. Un film finalement complexe car par moments on se perd un peu sur qui est qui, à quel moment,quels sont les hommes et protagonistes de l'histoire et avec qui interagissent ils. Cette complexité est renforcée par les sauts chronologiques qui nous font douter du temps qui est montré à l'écran, passé, présent, même temporalité. C'est dommage car tout n'est pas toujours très clair et limpide et cela nuit au sens, au rythme, et donne au film une atmosphère de langueur et de complexité qui éloigne au final de la résolution de l'enquête façon thriller par trop de sous sujets abordés. Un film finalement assez bon, des grandes actrices mais un manque de précision, trop de sous thèmes qui au final nuisent à l'ensemble et surtout créent une petite déception par rapport à l'attente que suscitait la bande annonce et la distribution.

Je ne vais pas trop m’attarder sur la voie. « La fille du train » est un honorable thriller psychologique avec une Emilie Blunt omniprésente, dans son rôle de Rachel très convaincante. Le film s’applique à brouiller les pistes avec un montage quelque peu déconstruit mais au final lisible. En ce qui me concerne, je n’avais pas vu venir la fin. La scène où Megan raconte un passage déroulé dans sa baignoire est terrifiante. Il est plaisant de découvrir Emilie Blunt et Rebecca Ferguson deux badass partenaires de Tom Cruise, ici fragiles, cassées, manipulées.