AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,2
4933 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Fille du train ?
5
21 critiques
4
88 critiques
3
141 critiques
2
84 critiques
1
29 critiques
0
12 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Heureusement que la fin eclairci l'intrigue car c'est pour le moins confus et lent durant presque tout le film. Et meme la fin pas tres credible est moyennement convaincante. Tres moyen au final.
Film au scénario original qui a tout de même du mal a trouver son rythme et son sens. A mon avis, trop lent à démarrer et trop compliqué...
Tous les jours, Rachel, femme désabusée et alcoolique, prend le train. Et tous les jours, elle aperçoit de ce train la maison d'un couple qu'elle aime à imaginer heureux comme elle le fut à un moment avec son ex-mari. Quand la femme qu'elle voyait tous les jours disparaît, Rachel va tâcher de sortir de sa torpeur et mener l'enquête... Adaptation du best-seller plutôt bien foutu de Paula Hawkins, "La Fille du Train" est un thriller mêlant ressemblances physiques, points de vue et troubles de la mémoire. C'est d'ailleurs pas trop mal fait, le film se laisse regarder mais reste un peu fade surtout quand on a lu le livre. Tout ça manque en fait de consistance et il aurait fallu quelqu'un d'autre que Tate Taylor à la réalisation pour donner du souffle à ce thriller qui, entre les mains de Taylor, manque cruellement de rythme. On n'ose imaginer ce que Hitchcock ou Fincher en aurait fait... A défaut d'être brillant, "La Fille du Train" parvient néanmoins à nous embarquer et ce d'autant plus qu'elle contient de beaux portraits de femmes paumées, menés par une Emily Blunt tout à fait convaincante.
Le suspense et la tension sont bien au rendez-vous. Un psychanalyste avait publié un livre au titre évocateur "L'effort pour rendre l'autre fou". C'était un beau titre et il se voit ici illustré magistralement. Qu'est-ce que la vérité ? Que sont les faits ? Ce que l'on en voit ? Ce dont on se souvient ? Ce que l'on reconstruit ? Quelle est la fonction de l'alcool ? Est-ce l'addiction, qui en constitue le vecteur principal ou bien faut-il aussi envisager qu'il puisse être un possible anxiolytique ? Devenir père ou mère constituent-ils un séisme ? Voici un film, qui nous tient en haleine jusqu'au bout...
Trop long, trop brouillon, trop prévisible et surtout aucun suspense laissé. Les acteurs sont plutôt bons mais j'ai pas trop aimé Emily Blunt que j'ai trouvé plate. En fait, c'est un thriller pas très réussi pour moi et pourtant ça commençait bien avec plusieurs personnages, des retournements de situations, etc. Puis au fil des minutes, on nous dit tout et je trouve ça carrément dommage car le film n'a limite plus d'intérêt. Alors ok, l'ambiance est pas mauvaise, la photographie non plus et le fait que l'alcool prenne une grande place et nous perturbe, ce sont des bons points. Mais pour le reste pas grand chose à retenir et quand je vois la bande annonce, limite j'ai l'impression de ne pas voir la même chose. Cependant c'est un plaisir de retrouver Justin Théroux qui a une telle classe et que j'ai connu dans "Mulholland Drive" a l'époque. Bref, déçu par ce long métrage dont j'attendais bien plus. 9/20.
Nicothrash
Après une difficile première demie heure foutraque et incompréhensible, les enjeux se dessinent et le scénario s'éclaircit malgré une gestion peu habile des flashbacks. En revanche un autre soucis fait son apparition puisque le rythme ne décolle jamais et l'on frôle bien souvent la léthargie alors que l'atmosphère elle se veut plutôt envoutante. Pas toujours facile de rester concentré donc mais rapidement on commence à y voir plus clair et à recoller les morceaux dans ce qui s'apparente plus à un exercice de style qu'à une véritable intrigue. Quoi qu'il en soit on se creuse la tête et on profite surtout d'un trio d'actrices remarquables, Emily Blunt en tête, et qui elles, tiennent en haleine. Pour le coup, même si l'intrigue à tiroir est plutôt maline, il n'est pas trop ardu de deviner le twist principal, il faut dire que l'on a un peu de temps pour ça, ce qui évitera l'ennui à certains moments durant un métrage certes intéressant, notamment par son ambiance paranoïaque, mais surtout un rien long et également quelque peu tiré par les cheveux sur la fin. A voir une fois au moins tout de même.
Je suis tres très surpris par ce thriller dans plus génial , emily blunt merci ce rôle est très bien joué . Bon scénario
tixou0
"Qu'a-t-elle vu ?..." "Elle", c'est Rachel Watson (alias l'Anglaise Emily Blunt), "The Girl on the train". De ce train, qu'elle continue d'emprunter par routine (toujours dans le même wagon, à la même place) pour aller des faubourgs de New-York au coeur de la métropole, longeant ainsi le quartier résidentiel où se trouve son ancienne maison (habitée maintenant par son ex, la nouvelle épouse de ce dernier, et leur bébé), rien - ou si peu... Juste de quoi stimuler sa sensibilité de femme abandonnée. En revanche, hors du train, de nuit et près de cette maison, sous un tunnel.... Tout est une question de perspective, en fait.... Voilà qui pourrait s'appliquer de manière prometteuse, cinématographiquement parlant, dans le cas de cette pauvre fille, alcoolique et névrosée, mais aussi dessinatrice fort douée. Oui, mais... c'est un best-seller de gare qui est ici adapté pour le grand écran. Ce qui donne, mis en scène par le peu de mérite Tate Taylor, un film fort peu convaincant (ligne scénaristique générale, psychologie des personnages, « rebondissements »...), gérant à trop gros traits l'essentiel « timing » et préférant les « effets » (y compris sanguinolents) à toute subtilité. Lourdaud, avec un « suspense » de pacotille, vouant toute tentative de « twist» au pétard mouillé... Une petite étoile pour souligner la prestation de l'actrice principale – qui a le mérite de ne pas en faire des caisses, dans une partie pourtant écrite dans la surcharge permanente.
Dans la banlieue new yorkaise, Rachel prend tous les jours le même train et passe tous les jours devant les mêmes maisons. Dévastée par son divorce, elle fantasme sur le couple qui y vit et leur imagine une vie parfaite… jusqu’au jour où elle est le témoin d’un événement qui lui fait envisager le pire.
Présenté comme un film reproduisant la construction et les chausses trappes de "Gone girl", je suis allé voir ce film avec beaucoup de curiosité. Sans atteindre le degré de perfection scénaristique du film de Fincher, "La fille du train" a pour lui un bon casting avec un trio d'actrices superbes (Emily Blunt, Rebecca Ferguson et Haley Benett) et une intrigue Hitchcockienne bien ficelée reprenant les thèmes du mensonge et du voyeurisme. Toutefois, au plan du scénario, le film connait un terrible faux plat en milieu de métrage, s'attardant beaucoup trop sur les troubles et la dépendance à l'alcool de Rachel (Emily Blunt) dont le regard est encore plus mélancolique et anxieux qu'à l'accoutumé. Ce choix "plombe" le film et fait sombrer le spectateur dans la torpeur au moment où celui-ci ne demande qu'à en savoir plus. Le coeur du scénario est le mensonge, érigé en philosophie de vie qui finit par piéger certains des protagonistes.
Au final, la fille du train reste quand même un honnête thriller qui aurait pu être meilleur.
Coté casting, on notera également la présence de Justin Theroux (Tom) et de Luke Evans (Scott).
Présenté comme un film reproduisant la construction et les chausses trappes de "Gone girl", je suis allé voir ce film avec beaucoup de curiosité. Sans atteindre le degré de perfection scénaristique du film de Fincher, "La fille du train" a pour lui un bon casting avec un trio d'actrices superbes (Emily Blunt, Rebecca Ferguson et Haley Benett) et une intrigue Hitchcockienne bien ficelée reprenant les thèmes du mensonge et du voyeurisme. Toutefois, au plan du scénario, le film connait un terrible faux plat en milieu de métrage, s'attardant beaucoup trop sur les troubles et la dépendance à l'alcool de Rachel (Emily Blunt) dont le regard est encore plus mélancolique et anxieux qu'à l'accoutumé. Ce choix "plombe" le film et fait sombrer le spectateur dans la torpeur au moment où celui-ci ne demande qu'à en savoir plus. Le coeur du scénario est le mensonge, érigé en philosophie de vie qui finit par piéger certains des protagonistes.
Au final, la fille du train reste quand même un honnête thriller qui aurait pu être meilleur.
Coté casting, on notera également la présence de Justin Theroux (Tom) et de Luke Evans (Scott).
Bon moment mais un peu déçu, ce n'est pas aussi haletant que la bande-annonce laisser espérer. Emily Blunt est top dans son rôle, les autres acteurs sont bons. Par contre, la présentation des personnages féminins bout à bout au début et les incessants flash-backs mode random ( 4 mois plus tôt / aujourd'hui / vendredi / 2 mois plus tôt), s'ils sont censés créer le mystère, donnent plutôt l'impression d'un découpage à la hache alors qu'on voulait du suspens mordant.
Un scénario qui se veut original mais qui peine à trouver son rythme et son sens. C'est un peu brouillon et on a du mal à être totalement dans l'histoire. Cependant le fait d'utiliser le voyage en train d'un point de départ et d'arrivée identique exprime très bien l'hyperbole du temps qui est à la fois en expansion et contraint. Il traduit très bien les flash back et les retours au moment présent. Par ailleurs le fait de voir le trajet à l'identique traduit une atmosphère à la fois lourde et pesante quoique tout semble paisible et immuable. Ce qui n'est qu'une façade car comme souvent le présent est fait de suggestions, de projections, et de bonheur fantasmé. La réalité laisse apparaître des fissures qui lorsque l'on y prête attention nous rend acteur d'une réalité toute autre. En cela le film est intéressant. Mais l'intrigue à la fin est quelque peu bâclée voire avec un trait humoristique ce qui rend le jeu des acteurs peu crédible. Mais bon...
à chacun de se faire son idée.
à chacun de se faire son idée.
RedArrow
Le voilà enfin ce nouveau "Gone Girl" ! Du moins, la campagne de promotion autour de ce film de Tate Taylor nous le présente ainsi, de la même manière que le best-seller de Paula Hawkins dont il est adapté était vendu comme le successeur du hit de Gillian Flynn.
Même prestige d'origine littéraire donc, une distribution superbe dans les deux cas (ici, Emily Blunt, Haley Bennett, Rebecca Ferguson, Justin Theroux, Luke Evans, Édgar Ramírez, Laura Prepon, Allison Janney, Lisa Kudrow, que du beau monde !), un réalisateur dont le palmarès est encore certes très loin d'égaler un David Fincher mais qui part sur de bonnes bases ("La Couleur des Sentiments" ou "Get On Up") et surtout une intrigue de thriller d'un point de vue féminin prometteur -enfin, plus exactement, trois points de vue féminins- ayant l'ambition de faire voler en éclats le vernis de l'apparent bonheur de la vie de couple. Autant le dire, si la qualité est la même que le génial "Gone Girl", on signe tout de suite pour embarquer avec "La Fille du Train".
Dépressive jusqu'à s'injecter de l'alcool en intraveineuse, Rachel prend le train qui l'amenait quotidiennement à son travail pour aller observer son ex-mari et sa maîtresse qui vivent sous le toit de son ancienne maison. Elle commence à faire une drôle de fixette sur un couple du voisinage les imaginant comme une sorte d'idéal amoureux. Seulement lorsqu'elle croit avoir assisté à un drame concernant ces derniers, la voilà obligée de sortir de sa sombre spirale et de mener sa propre enquête...
Aaah, "La Fille du Train" passe à un microgramme de cheveu d'être le nouveau "Gone Girl", mais à un point que cela en devient terriblement frustrant. Des prestations bluffantes (Emily Blunt et Haley Bennett font un t.très grand numéro) au service d'une intrigue passionnante et tortueuse à souhait dont la mise en place atteint des sommets, c'est un véritable régal pour tout spectateur amateur de bons thrillers. Seulement là où un David Fincher aurait su tirer par le haut toutes ces qualités, la réalisation de Tate Taylor, elle, va parfois faire preuve d'un manque de subtilité jusqu'à carrément nous dévoiler (en partie) le principal twist du film à mi-parcours (en l'espace d'une scène beaucoup trop démonstrative, de trop nombreux indices nous mettent facilement sur la voie de la finalité de toute cette affaire).
Heureusement, l'exécution et les modalités de celui-ci rattrapent les choses par leur ampleur et l'attachement qu'il s'est créé entre nous et tous ces personnages subtilement écrits mais il est impossible d'effacer ce sentiment qu'entre de meilleurs mains, "La Fille du Train" avait les vannes largement ouvertes pour devenir un classique du genre.
Un très bon thriller clairement mais pas un de ces grands qui vous marquent un bon bout de temps.
Et il s'en est fallu de peu.
Même prestige d'origine littéraire donc, une distribution superbe dans les deux cas (ici, Emily Blunt, Haley Bennett, Rebecca Ferguson, Justin Theroux, Luke Evans, Édgar Ramírez, Laura Prepon, Allison Janney, Lisa Kudrow, que du beau monde !), un réalisateur dont le palmarès est encore certes très loin d'égaler un David Fincher mais qui part sur de bonnes bases ("La Couleur des Sentiments" ou "Get On Up") et surtout une intrigue de thriller d'un point de vue féminin prometteur -enfin, plus exactement, trois points de vue féminins- ayant l'ambition de faire voler en éclats le vernis de l'apparent bonheur de la vie de couple. Autant le dire, si la qualité est la même que le génial "Gone Girl", on signe tout de suite pour embarquer avec "La Fille du Train".
Dépressive jusqu'à s'injecter de l'alcool en intraveineuse, Rachel prend le train qui l'amenait quotidiennement à son travail pour aller observer son ex-mari et sa maîtresse qui vivent sous le toit de son ancienne maison. Elle commence à faire une drôle de fixette sur un couple du voisinage les imaginant comme une sorte d'idéal amoureux. Seulement lorsqu'elle croit avoir assisté à un drame concernant ces derniers, la voilà obligée de sortir de sa sombre spirale et de mener sa propre enquête...
Aaah, "La Fille du Train" passe à un microgramme de cheveu d'être le nouveau "Gone Girl", mais à un point que cela en devient terriblement frustrant. Des prestations bluffantes (Emily Blunt et Haley Bennett font un t.très grand numéro) au service d'une intrigue passionnante et tortueuse à souhait dont la mise en place atteint des sommets, c'est un véritable régal pour tout spectateur amateur de bons thrillers. Seulement là où un David Fincher aurait su tirer par le haut toutes ces qualités, la réalisation de Tate Taylor, elle, va parfois faire preuve d'un manque de subtilité jusqu'à carrément nous dévoiler (en partie) le principal twist du film à mi-parcours (en l'espace d'une scène beaucoup trop démonstrative, de trop nombreux indices nous mettent facilement sur la voie de la finalité de toute cette affaire).
Heureusement, l'exécution et les modalités de celui-ci rattrapent les choses par leur ampleur et l'attachement qu'il s'est créé entre nous et tous ces personnages subtilement écrits mais il est impossible d'effacer ce sentiment qu'entre de meilleurs mains, "La Fille du Train" avait les vannes largement ouvertes pour devenir un classique du genre.
Un très bon thriller clairement mais pas un de ces grands qui vous marquent un bon bout de temps.
Et il s'en est fallu de peu.
Ce film est génial, du suspens du début à la fin. On s'identifie parfaitement au personnage et on se pose plein de questions. Je vous le recommande.
L'Info Tout Court
Le thriller féminin de Tate Taylor n’est pas à jeter aux oubliettes, ne serait-ce que pour son casting particulièrement convaincant, la très dépressive Emily Blunt en tête. Le long-métrage joue assez bien avec nos trois filles perdues, pour remettre en cause nos certitudes et dévoiler ses cartes au bon moment. On est ainsi pris dans les fils de ce thriller pas si mal agencé...
La fille du train de Tate Taylor est une adaptation du best-seller de Paula Hawkins que je n’ai pas lu donc je ne ferai pas la comparaison, apparemment une adaptation fidèle. Il s’agit donc d’un thriller dans lequel une femme alcoolique interprétée par Emily Blunt (avec un pathos un peu trop marqué) regarde avec nostalgie par la fenêtre du train qu’elle prend chaque jour la maison où elle vivait et où réside son ex mari avec sa nouvelle femme ainsi que celle des voisins (une sorte de voyeurisme sans forcé). Elle va être témoin d’évènements susceptibles d’expliquer une disparition inquiétante mais aura du mal à être entendu par la police, voire sera même suspectée, au regard de son état d’alcoolique qui provoque chez elle des black-outs (utiles à l'intrigue d'ailleurs). Le film est assez poussif en grande partie, voire ennuyeux, pour s’accélèrer sur la fin par un enchainement d’évènements permettant de résoudre l’affaire d’une manière peu subtile. D’ailleurs, dès la moitié du film on peut se douter de l’identité du coupable. La fille du train se laisse voir malgré quelques grosses ficelles.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse