"Qu'a-t-elle vu ?..." "Elle", c'est Rachel Watson (alias l'Anglaise Emily Blunt), "The Girl on the train". De ce train, qu'elle continue d'emprunter par routine (toujours dans le même wagon, à la même place) pour aller des faubourgs de New-York au coeur de la métropole, longeant ainsi le quartier résidentiel où se trouve son ancienne maison (habitée maintenant par son ex, la nouvelle épouse de ce dernier, et leur bébé), rien - ou si peu... Juste de quoi stimuler sa sensibilité de femme abandonnée. En revanche, hors du train, de nuit et près de cette maison, sous un tunnel.... Tout est une question de perspective, en fait.... Voilà qui pourrait s'appliquer de manière prometteuse, cinématographiquement parlant, dans le cas de cette pauvre fille, alcoolique et névrosée, mais aussi dessinatrice fort douée. Oui, mais... c'est un best-seller de gare qui est ici adapté pour le grand écran. Ce qui donne, mis en scène par le peu de mérite Tate Taylor, un film fort peu convaincant (ligne scénaristique générale, psychologie des personnages, « rebondissements »...), gérant à trop gros traits l'essentiel « timing » et préférant les « effets » (y compris sanguinolents) à toute subtilité. Lourdaud, avec un « suspense » de pacotille, vouant toute tentative de « twist» au pétard mouillé... Une petite étoile pour souligner la prestation de l'actrice principale – qui a le mérite de ne pas en faire des caisses, dans une partie pourtant écrite dans la surcharge permanente.
Film plutôt sombre mais un bon thriller.Par moment avec un retour en arrière sur la vie de ces différents personnages ça peut paraître décousu mais on s'y retrouve .En haleine jusqu'à la fin.
J ai eu du mal avec le début mais c est vraiment une bonne intrigue et un super film. Joue par une super actrice, surtout ne rater pas le début du film sinon vous risquer d avoir un peu de mal à suivre !!!
J'ai adoré Émily Blunt m a agréablement surprise On s ennuie pas une minute. Le scénario, l intrigue, jeu d acteurs, suspens, tous est excellent. Un très bon thriller
Mentionner Hitchcock ou même "Gone Girl" de Fincher en parlant de ce film est vraiment faire une insulte aux deux. Je n'ai pas lu le bouquin, je ne tomberai donc pas dans la facilité avec une comparaison qui n'a pas lieu d'être (un film est un film et un livre est un livre, c'est bête, mais c'est comme ça, ils ont chacun leur existence propre et les comparer n'a pas vraiment de sens). Quelque soit l'angle par lequel on juge le film, force est de constater que c'est totalement raté. Comme thriller, si vous êtes amateur, vous avez très vite deviné l'issue, comme étude sur une femme perdue suite à un drame survenu auparavant, qui se perd dans l'alcool et qui ne sait plus très bien ce qui lui arrive, c'est encore pire. Les situations, les monologues, les "surprises" tout sonne faux. la faute en revient en très grande partie à un scénario écrit à la va vite et qui, sans doute pour faire chic, se complait à abuser des retours en arrière pour détruire gratuitement toute chronologie. Si l'on ajoute à cela une mise en scène d'une platitude absolue, incapable de créer la moindre émotion tellement les personnages sont creux et sans intérêt, on comprend que maintenir la tension devient un pari perdu d'avance. Comme les actions sont parfaitement incohérentes et défient toute vraisemblance, on essaie de s'intéresser à autre chose car malheureusement le temps ne passe pas vite, et la seule chose qu'on retiendra c'est une Emily Blunt quasi inspirée qui se débat seule pour éviter un naufrage total. Le comble c'est que sa performance, vraiment impressionnante, finit par accentuer le décalage avec le reste du casting et avec le film lui-même, renforçant par son talent la pauvreté qui l'entoure. Un comble ! A éviter.
J'ai vraiment aimé l'interprétation d'Emily Blunt qui nous emmène dans les tréfonds de son personnage. Si, comme moi, vous n'avez pas lu le livre, la chute est remarquable d'intensité.
La fille du train de Tate Taylor est une adaptation du best-seller de Paula Hawkins que je n’ai pas lu donc je ne ferai pas la comparaison, apparemment une adaptation fidèle. Il s’agit donc d’un thriller dans lequel une femme alcoolique interprétée par Emily Blunt (avec un pathos un peu trop marqué) regarde avec nostalgie par la fenêtre du train qu’elle prend chaque jour la maison où elle vivait et où réside son ex mari avec sa nouvelle femme ainsi que celle des voisins (une sorte de voyeurisme sans forcé). Elle va être témoin d’évènements susceptibles d’expliquer une disparition inquiétante mais aura du mal à être entendu par la police, voire sera même suspectée, au regard de son état d’alcoolique qui provoque chez elle des black-outs (utiles à l'intrigue d'ailleurs). Le film est assez poussif en grande partie, voire ennuyeux, pour s’accélèrer sur la fin par un enchainement d’évènements permettant de résoudre l’affaire d’une manière peu subtile. D’ailleurs, dès la moitié du film on peut se douter de l’identité du coupable. La fille du train se laisse voir malgré quelques grosses ficelles.
Film tiré du roman du même nom, qui transpose assez bien les éléments de ce dernier. De très bons acteurs mais malheureusement l'intrigue tient en longueur et même à un moment cela devient monotone. De plus quelques moments difficiles à suivre car on fait un tour dans le passé, présent, repassé.
Pour ma part c'est un film très prenant et où l intrigue nous ballade d un personnage a un autre sans réellement etre sur de qui sera le coupable une vrai réussite heureusement que je ne lis pas les avis des pseudos critiques intellectuels de cinéma qui restent encore à Truffaut ou sautet....quel ennuie
Le titre est alléchant car il évoque tous les mystères des inconnu(e)s croisé(e)s dans les trains. Mais, dès le début, on comprend qu'on s'est trompé de film et qu'on a toutes les chances de s'ennuyer, avec des voix off inutiles, des dialogues prétentieux et creux, une mise en scène plate et lourdingue. On espère que ça va décoller, mais ça retombe très vite dans le mélo caricatural et pleurnichard digne des pires romans dits "féminins". Si on ajoute qu'il n'y a pas la moindre trace d'humour ou de second degré et que la construction par allers et retours à une multitude d'époques différentes est fort pénible, inutile de préciser qu'on est tombé sur un navet du niveau des téléfilms diffusés au kilomètres sur D 8 - dont certains sont même parfois meilleurs. La chute grotesque confirme qu'il n'y a rien à sauver.