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    Mekong Stories
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    3,3
    181 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    19 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Avec des défauts évidents - certaines scènes semblent difficiles à justifier car elles sont décalées, comme la danse, ou une certaine déconstruction sans doute voulue mais quand même un peu affaiblissante - ce film regorge de scènes d'une grande vivacité tout en restant anecdotiques comme la vie - quand on ne saura qu'après si c'est important.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Je comprends qu'on puisse ne pas apprécier, peut-être pour son étrange fin, mais moi j'ai beaucoup aimé. De belles image, beaucoup de sensualité et un certaine émotion..,
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Le film est composée d'autant de récits si différents, mélangés les uns avec les autres, que c'est impossible de les diviser sans briser la fascinante trame que le réalisateur a crée. Cependant, s'il était possible, on dirait qu'il y a trois histoires principales: Un ado, son père et le fleuve. Vu habite dans le bidon-ville qui borde le Mekong. Le soir il retrouve ses amis et ils parlent de sujets qui passent de la pure vanité, comme l'achat du nouveau iPhone, à la misère, comme considérer d'accepter la subvention donné aux hommes qui acceptent se faire une vasectomie. La photographie c'est la plus grande passion de Vu. Grâce à son caméra on peut capturer le Vietnam urbain de nos jours, mais aussi son objet de désir, son ami Chang.

    Il nous manque, bien sur, le Mekong, le grand protagoniste. Le fleuve qui ensemble tous les composants du film. L'épine dorsale de l'Indochine. C'est grâce à lui que les partie de la ville et de la forêt se diluent sans avoir besoin d'une narration linéale. D'un coté il y a des éléments de la nature dans un cadre urbain, comme la pluie qu'on attend tomber contre les toits métalliques des baraques, tout au début du film. De l'autre coté, on a aussi des éléments urbains dans le cadre naturel, comme le spa ringard en pleine forêt où les mafieux étrangers se donnent rendez-vous.

    Mekong stories sont, en résumé, plusieurs récits et styles qui, comme les rivières, se jettent dans un grand fleuve composé de plusieurs courants si fascinants que puissants.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2016
    Le film est un ensemble de pièces à accoler ensemble pour dresser le portrait d'une jeunesse désabusée qui tente d'émerger et d'affirmer leur différence dans un milieu difficile. La peinture d'un Viêt-nam en train de s'ouvrir au monde extérieur est assez saisissante. En revanche, une mise en scène tape-à-l'oeil fait perdre beaucoup en sincérité au propos, même si l'opposition entre les scènes montrant l'ancienne et la nouvelle tradition est assez sympa.
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2016
    Il y a une vingtaine d’années, j’ai vu « L’Odeur de la papaye verte ». C’était mon premier film vietnamien. En ce temps-là, les cinémas du monde peinaient à trouver un chemin jusqu’à nos écrans. Je me souviens de mon émerveillement devant des films aussi exotiques que le malien « Yeelen » ou le finlandais « Ariel ». Je me souviens aussi que j’avais somnolé la moitié du temps devant un film esthétiquement envoûtant… mais mortellement ennuyeux.

    C’est un peu le même sentiment – et la même somnolence – qui s’est emparé de moi devant « Mékong stories ». Sauf que, hélas, vingt années de cinéphilie et la considérable ouverture du paysage audiovisuel aux filmographies les plus exotiques ont annihilé la curiosité que m’avait inspirée à l’époque « L’Odeur de la papaye verte ».

    L’intrigue de « Mékong stories » – traduction en français (sic) de « Cha và con và » qui signifie littéralement « Père et fils et » – est passablement complexe. On suit mollement une bande de jeunes Vietnamiens dans la moiteur de Saïgon et de la campagne environnante. Vu photographie ; Thang deale ; Van danse. Vu est amoureux de Thang ; Thang couche avec Van ; Van n’aime personne sinon elle-même. Vous n’avez rien compris ? Moi non plus ! Rendormez-vous !
    Clément L.
    Clément L.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Un très bon film, un film sur la vraie vie, pas un blockbuster. Un film sensible et qui nous fait ressentir plein de choses, un film où la nature est présente.. souvenirs d'enfance
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 mai 2016
    Attention ! Affiche et bande-annonce trompeuses qui suggèrent une relation triangulaire entre deux potes et une fille. Il n'en est rien. Mekong Stories, et son montage éclaté, brouille les cartes quant il s'agit de raconter les sentiments amoureux de cette bande d'ados qui vivotent sur les bords du célèbre fleuve, à Saïgon. Une jeunesse perdue entre consumérisme et réalité du quotidien (comment s'offir un Nokia quand on travaille dans une usine à boulons : en se faisant payer pour être candidat à une stérilisation) Malheureusement, le récit, trop dispersé, empêche d'y adhérer d'autant plus qu'il nous plonge dans une tarlouserie générale peu convaincante. On préfère s'attarder sur les magnifiques plans sauvages et nocturnes sur la forêt de mangrove qui borde le Mékong et les nombreux moments poétiques à l'image de ces corps qui s'enlacent et s'enfoncent dans la boue afin de brouiller les identités. Apichatpong Weerasethakul, le célèbre réalisateur thaïlandais très doué pour filmer ce genre de séquences, n'aurait pas fait mieux.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Le Vietnam est un pays que je ne connais qu'à travers son conflit avec les États-Unis. J'étais donc plus que partant pour découvrir une culture qui m'est totalement inconnue sous l'angle de l'arrivée à l'âge adulte. Si David Lynch filmait un rêve avec Blue Velvet, il est évident que Dang Di Phan filme des souvenirs avec Mékong Stories. L'ensemble est volontairement décousu et enchainent les scènes sans faire de véritable lien entre elles. Le spectateur ne perçoit que des fragments la vie de ce groupe d'amis, des scènes que l'on pourrait juger ordinaires mais qui forment pourtant l'essentiel de l'histoire. Il semblerait que pour le réalisateur l'intérêt ne réside pas dans le contexte social pauvre dans lequel évoluent les personnages. Ce serait au contraire ce que ces jeunes adultes vivent individuellement qui compte : leurs combines pour se faire de l'argent, leur intimité (parfois mise à mal), leurs discussions au coin du feu et ainsi de suite. Dire que ce sont ces instants futiles qui resteront permet au cinéaste de poser un regard nostalgique sur ce qui est filmé. La photographie est entièrement dédiée à ce sentiment. Dang Di Phan travaille beaucoup les espaces vides dans ses plans, réduisant souvent les personnages à des silhouettes pour mieux les replacer dans un environnement familier mais changeant. De plus, le cinéaste entretien un rapport particulier avec l'eau. Le climat du Vietnam est bien entendu différent de celui de la France, et cela se ressent à l'image. Les murs, toujours humides, ont une façon particulière de renvoyer la lumière, parfaitement mise en valeur par l'artiste (notamment dans l'usine au tout début). Le fleuve, quant à lui, offre un cadre original à l'histoire, tout en étant une métaphore des chemins qui s'offrent au personnages. Enfin, la pluie (et la boue, aussi) reviennent à plusieurs reprises au services de métaphores simples mais efficaces. L'autre photographie, celle pratiquée par le personnage, a également son importance au niveau du sentiment nostalgique de l’œuvre, mais elle devient rapidement secondaire, ne revenant qu'à la toute fin. Cette conclusion est d'ailleurs surprenante, puisqu'elle met en évidence le fait que les thèmes de la drogue, de la prostitution et de l'homosexualité, qui gravitaient autour du film sans jamais devenir un enjeu principal, prenaient une tournure de plus en plus dramatique, dont les spectateurs n'avaient pas forcément conscience. Le dernier plan est assez cru, et pose la question "comment en est-on arrivé là ?". Mais le spectateur est étrangement apaisé par le générique de fin, composé de bruits de la forêt. Mékong Stories est donc un film qui traite brillamment du thème du souvenir à travers ces jeunes qui tentent de se faire une place dans une société vietnamienne partagée entre ce qu'elle a été et ce qu'elle est en train de devenir. On retrouve une séparation similaire dans la bande-son, composée à la fois de cordes pincées et de sonorité électroniques, qui étrangement confèrent à l'ensemble possède un côté très aérien et relaxant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Superbe film. Histoires filmées sans artifice autour de la vie de jeunes gens vivant dans le delta du Mékong. Leurs rêves, leurs envies, leur désespoir. Très grande sobriété des images, un film très sensuel plein de fraîcheur et de grâce.
    A voir absolument
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2016
    Au coeur du changement de société et de valeurs, Mékong Stories capte l'air du temps au Vietnam avec sensualité et langueur dans un récit à la trompeuse linéarité qui finit par nous égarer. Les images sont superbes mais comme la structure narrative est plutôt confuse, on n'admire plus qu'elles au détriment de leur signification. Jeunesse de Saïgon en quête de repères, certes, et recherche de plaisirs immédiats mais paradoxalement c'est l'absence de regard que l'on regrette avec cet esthétisme poussé dans ces retranchements.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Film sympa, avec de beaux plans sur les paysages vietnamiens, personnages attachants, représentatifs? C'est peut-être là le seul "bémol". A voir.
    Prométhée
    Prométhée

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Mekong stories révèle quelques pépites indéniables, comme cette scène où la passion fiévreuse des corps enlacés se mêle à la mangrove luxuriante, humide et sombre, du delta du Mékong.
    Mais malgré une mise en scène parfois inventive et poétique (avec laquelle s'accorde la chouette musique de Louis Warynski), le film pêche par de nombreuses scènes inutiles (mais à quoi servent bien ces scènes de danse?) et un scenario qui survole les personnages, en particulier féminins.
    Quid de celle dont on aurait pu penser – comme le laissait d’ailleurs supposer l’affiche du film– qu’elle servirait de pierre angulaire à une relation triolistique, et que l’on aperçoit à peine ? Car en réalité le réalisateur ne semble s’intéresser qu’aux hommes, scrutant leurs corps dénudés, leurs instincts et désirs assouvis, et laisse les femmes à un rôle subsidiaire, domestique et reproductif.
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Si certaines images sont indéniablement magnifiques, Mekong Stories manque ou bien de poésie ou bien d'actions. Ces déambulations familiales et homosexuelles peinent à éveiller l'attention et les personnages, mal dessinés, sont fades.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2016
    Le cinéaste se perd parfois un peu entre ces deux pôles – onirisme et réalisme – mais sa mise en scène reste toujours sur un équilibre élégant.

    LA SUITE :
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2016
    Superbe voyage dans un pays rare au cinéma : le Vietnam. La mise en scène est superbe, tout comme la bande originale. Le cinéaste nous plonge dans une immersion fragmentaire de son pays dont on découvre mille détails, depuis les fruits exotiques qu'on y mange jusqu'aux paysages de ville et de campagne qu'on y parcourt, en passant par la langue qu'on n'entend pour ainsi dire jamais sur grand écran. On reste dans le flou concernant les personnages principaux dont quantité de motivations restent incertaines. Mais ce n'est franchement pas le propos du réalisateur qui préfère composer un caléidoscope de sensations visuelles, sonores, tactiles et gustatives où les amoureux du cinéma et de l'Asie prendront plaisir à se perdre.
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