"Une Vie de Chat", le seul film à me mettre sous la dent (de chat !) actuellement par rapport à la programmation réduite et plutôt tristounette de cet été !
Et oui, une façon comme une autre de découvrir un film atypique, qui démarre sur une idée farfelue, un peu surprenante, c'est à dire de transposer l'esprit d'un homme (d'affaire...!) dans le corps d'un chat suite à un accident spectaculaire et d'observer les retombées dans son univers familial et professionnel...
Kevin Spacey aura-t-il eu raison de se lancer dans pareille aventure ?
Après un début longuet, par contre lui typiquement formaté américain, dans la manière de jouer, les décors, etc... , on entre petit à petit dans une histoires devenant un peu plus intéressante, ce qui donne enfin un peu de sel et heureusement à cette réalisation.
Evidemment, on ne va pas se le cacher il y a toujours le méchant opportuniste prêt à tout pour profiter de la situation et prendre les manettes des commandes, tandis que de l'autre côté, la famille désespère de voir ce mari et père, se réveiller un jour de son coma.
Et le chat alors dans tout ça ?
Et là aussi après une quelconque prestation, l'animal arrive à nous interpeller un peu jusqu'à prendre une véritable place dans nos cœurs et ceux qui le côtoient.
Sa personnalité se dessine alors alors et ses actions bénéfiques ont enfin un sens, ce qui nous rassure un peu !
C'est ainsi que pour revenir à Kevin Spacey, ce dernier est du coup plutôt au second plan, cloué dans son lit tandis que les membres de sa famille essaient tant bien que mal d'assurer, face au danger qui les menace de partout.
Quelques bons moments, quelques idées pas mal du tout pour un film mignon, mais il ne faut pas se le cacher, l'humour est quelquefois plus souvent flop que top, même si la deuxième moitié a un peu plus de punch et de mordant...
C'est plutôt l'ambiance générale et la morale de cette réalisation de Barry Sonnenfeld qui pourront séduire à travers cette histoire où le problème de la réincarnation qui fascine autant, n'est pas si loin...
Amusant par moments, tendre à d'autres, le tout finit par se laisser voir et peut-être encore plus si on est fou de chat !