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flemar
27 abonnés
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3,5
Publiée le 12 mai 2016
Ma bonne petite surprise de la semaine...J'y allais un peu en marche arrière en voyant la ba et le speech du film, en me disant : "oulaaa remake à 2 balles de Rasta Rocket..." "oouula encore une histoire vraie adaptée au cinéma, pleine de bons sentiments et tellement previsible.." ET bien c'est exactement tout cela mais on s'en fiche car c'est trés bien joué avec un trés beau casting et une superbe realisation et mise en scéne! Comme quoi parfois cela suffit! On passe un bon moment. J'ai beau aimé le sport j'ai jamais autant regardé du saut à ski et j'ai vraiement apprecié. Limite à la fin on verse sa petite larme! BREF depechez vous d'allez le voir si vous voulez passer un bon moment !
Sur une trame très conventionnelle de long métrage sur le dépassement de soi, le réalisateur Dexter Fletcher arrive tout de même à nous captiver avec l’histoire d’Eddie The Eagle. Un sportif pas comme les autres qui doit son succès à son obstination qui avait fait sourire le monde entier et qui est très bien retranscrit ici par le biais de la comédie. Porté par le très bon Taron Egerton soutenu par un Hugh Jackman fidèle à lui même, Eddie The Eagle est une très bonne surprise et mérite franchement de passer au delà des à priori pour être découvert d’urgence. [Lire la critique complète sur le site]
La biopic est peut être trop classique pour justifier un enthousiasme frénétique mais c'est avec une émotion sincère que l'on partage la réalisation par un jeune homme grassouillet d'un rêve d'enfant complètement fou que seule une persévérance acharnée et il faut dire un peu inconsciente rendra possible. C'est aussi une mise en valeur du saut à ski.
Film très enlevé même si on connaît l'histoire, on est embarqué par ce gamin qu'on prend pour un débile léger, moqué par tous... Une revanche sur la vie prédestinée vraiment réussie, heureusement que ce n'est pas un film américain qui aurait doublé dosé tout ça et rendu insupportable !
"Eddie the Eagle" ou l'histoire vraie d'un petit anglais complètement allumé, persuadé depuis sa plus tendre enfance que sa destinée passe par une participation aux Jeux Olympiques. Physiquement plus proche d'un suspect vedette de "Faites entrer l'accusé" que d'un véritable athlète, Eddie Edwards trouvera sa voie dans la discipline du saut à ski délaissée par les comités de sélection britanniques et obtiendra miraculeusement son ticket pour les JO d'hiver de Calgary en 1988 (ouais, les Jeux qui ont aussi vu l'apparition d'une célèbre équipe de bobsleigh jamaïcaine).
"Eddie the Eagle" a pour titre le surnom de son héros et ce n'est pas pour rien. La grande idée du film de Dexter Fletcher c'est en effet d'épouser totalement la détermination naïve (et folle) de son personnage principal. Dans un autre contexte, on serait sans doute les premiers à crier à l'omniprésence de clichés ou de caricatures sur pattes (l'ancienne gloire portée sur la bouteille et incarnée par Hugh Jackman en est le parfait exemple) mais l'ensemble s'avère si bien emballé avec cette espèce d'énergie positive et dénuée de cynisme qu'il est quasiment impossible de ne pas être emporté dans le sillon des traces de ski du petit aigle anglais. Cette sincérité débordante dont on ne sait plus très vite si elle provient du personnage (excellent Taron Egerton au look improbable) ou du ton du film transcende donc à peu près tout sur son passage jusqu'au moment de ce fameux saut final véritablement épique qui achève de rendre l'expression "FEEL-GOOD MOVIE" (ouais, en lettres capitales, les enfants) indissociable de cet "Eddie the Eagle". N'oublions pas de souligner cette ambiance 80's dans lequel baigne le film, peut-être d'ailleurs une des sources de l'innocence de ce cinéma "qui fait du bien" un peu oublié dont "Eddie the Eagle" pourrait être l'étendard contemporain. Celle-ci se traduit à l'écran bien évidemment par des combinaisons sportives improbables mais aussi par une BO qui confine à l'excellence (autant dans les morceaux choisis que dans ce score signé par Matthew Margeson qui confine à l'excellence).
Impossible de ne pas avoir un sourire jusqu'aux oreilles à la sortie de la salle, "Eddie the Eagle" fait un bien fou... et donne même envie de battre des ailes aux côtés d'Eddie et de son entraîneur.
Que c'est bon de voir une excellente comédie anglaise avec des personnages forts et un humour décapant. Que c'est bon de voir cette illustration de l'esprit olympique (tirée d'une histoire vraie) qui envoie de bonnes ondes et qui fait rire. Les acteurs (dont Hugh Jackman et Taron Egerton, le jeune garçon de Kingsman) sont tous très justes (même les second rôles) et ne se prennent pas au sérieux. Le saut à ski devient passionnant, les situations vont jusqu'au burlesque et l'ensemble reste tendre et frais.
Très bon moment que cette retranscription de Forrest Gump aux JO. 1973: Eddie gamin se met en tête de prendre part aux Jeux Olympiques d'hiver, peu évident lorsque l'on est sujet de sa Majesté Élisabeth II et que l'on a aucune expérience en ski. Bien des échecs et une rencontre décisive plus tard, la légende d'Eddie the Eagle est appelée à se forger. Un athlète hors norme prenant part aux JO de Calgary 88, cela ne vous rappellerait pas 4 bobeurs jamaïcains? Si oui et que vous aviez aimé le film leur étant consacré, vous pouvez rempiler sans crainte pour un retour dans ce qui, dans un premier temps, peut sembler absurde mais qui au final illustre la célèbre devise du Baron de Coubertin: l'essentiel est de participer. Et c'est exactement ce que l'on ressent avec Eddie: durant la première demi-heure, seule le ricanement est de mise et provoque la réaction et le côté sombre de l'humain. Mais le destin de son entraîneur (splendide Hugh Jackmann) lui-même ancien sauteur à ski écarté de la compétition pour une erreur d'appréciation et son attitude vis-a-vis du britannique évolue au fil du film, tout comme la notre. Et lorsque l'on est amateur de saut à skis et que l'on parvient à vibrer le temps d'un saut, cela signifie que l'objectif du film de rendre un hommage et non de commettre une satire est accompli. Et avec brio. A recommander et particulièrement aux fans de Nykanen le finlandais volant...
Voilà un feel-good movie par excellence, qui se laisse prendre pour ce qu'il est sans prise de tête. Eddie the Eagle n'est pas un grand film loin s'en faut, mais tout en assumant son côté stéréotypé il ne possède aucune longueur et l'ambiance qui en ressort est aussi attachante que le portrait présenté. Bon il a toujours le schéma préétabli, et notre héro rentre parfaitement dedans, alors arrangement de l'histoire ou fait réel ? Toujours est-il que c'est bien la mère qui pousse son fils unique tandis que le père reste le plus pragmatique par exemple. La musique est plutôt sympathique et cole bien au personnage. La similitude avec le grand classique Rasta Rockett est belle et bien assumé puisqu'on a un gros clin d'œil en deuxième partie, donc vraiment pas de quoi crier ô plagiat. Taron Edgerton, amoché pour l'occasion, confirme son statut de jeune révélation qui monte, et ne manque de trouver le ton juste pour son saugrenu personnage. Typiquement le genre d'histoire qui donne l'envie d'aller vers l'avant, de réaliser ces rêves. Donc c'est déjà pas mal pour un petit budget sans prétention.
Les biopics ont le vent en poupe et avec le nombre de films produits, il devient de plus en plus difficile de trouver un sujet original. Avec l’incroyable histoire de Michael Edwards, il y avait largement de quoi faire un film qui sort de l’ordinaire. C’est le pari réussi d’ « Eddie The Eagle ». D’un abord simple et généreux, paré d’un humour et d’une naïveté sans failles, la détermination d’Eddie nous procure un superbe moment de réjouissement quasi enfantin. C’est assurément un feel good movie de haute voltige. Porté par un duo au top des cimes, cette touchante leçon de courage véhicule un message d’espoir simple, tendre et fort. A l’heure où la compétition ne rime plus qu’avec la victoire, nous avons tellement besoin de retrouver des hommes qui pratiquent la maxime de Coubertin : « l'important dans la vie n'est pas le triomphe mais le combat ; l'essentiel n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu ».
Film réussi, à la fois drôle et émouvant, qui suit l'entêtement d'Eddie, un jeune anglais, à participer aux jeux olympiques. Très vite, le personnage principal devient sympathique et c'est avec plaisir qu'on suit sa préparation au saut à ski, très bien filmée et qui nous permet de connaître un peu mieux ce sport. Son tandem avec son coach, ancien champion devenu alcoolique, fonctionne à merveille. Les 2 acteurs sont bons. On passe un bon moment.
Je ne sais sur quel ton il aurait fallu aborder cette histoire assez hallucinante, mais celui qu’adopte le réalisateur Dexter Fletcher me parait un peu léger, accentuant son aspect fantaisiste au détriment peut-être de la révélation d’un personnage peu commun. Taron Egerton dans le rôle-titre est aussi bluffant que le culot de son personnage relayé par Hugh Jackman, en champion sur le retour. Fletcher évite le pathos, mais refusant quelques effets dramatiques, il ne soulève pas forcément les foules. Son récit a le mérite de révéler une belle page des jeux olympiques à travers un homme peu ordinaire. Et sympathique, comme le film. Pour en savoir plus
Quelle bonne surprise !! Outre la formule de P De Coubertin "L'essentiel est de participer", cette histoire (vraie) est poignante et bien rendue. Elle donne un moral d'acier, et permet de relativiser de tous nos (petits) maux quotidiens !!Quelle leçon d’abnégation et de volonté positive. Casting parfait Taron Egerton, l’athlète et Hugh Jackman, son coach ! Les images sont saisissantes, depuis le tremplin de 70 m et surtout du 90 m. La musique tombe à pic, et la communion des spectateurs avec ce personnage hors du commun qui force le respect.A voir !! **
Film un peu vieillot dans son format (images bof, BO parfois trop "has been"), mais sympathique et porté par la performance de Hugh Jackman. Cet acteur est sous-estimé. Il excelle pourtant autant dans l'auto-dérision que le drame. A quand SON grand rôle ? Taron Egerton n'est pas en reste dans ce rôle plutôt ingrat. J'ai craint qu'il n'en fasse trop au début (imitation du vrai ?) ; puis, on s'habitue à cet aspect atypique du personnage, pour le moins persévérant! Si ce n'était pas une histoire vraie, je n'y aurais pas cru, tant elle est singulière. Elle est certainement romancée néanmoins : l'aide de cet ancien sauteur à ski alcoolo, que ce challenge amènera vers la rédemption...parfait pour en faire un film! Ou d'où provient son financement aussi ? Le sujet reste plus l'entraînement que les galères diverses rencontrées (juste survolées). C'est donc un film sur le courage et la réalisation de ses rêves, quels qu'ils soient. On assiste à des scènes vraiment truculentes avec des bonnes réparties entre certains personnages (le père et son fils/héros, l'entraîneur et le "héros", l'équipe Finlandaise etc.). Des moments aussi très touchants et un exploit final qui laisse admiratif, autant que perplexe. A voir pour le fun et la folie de cet Eddie !!!
Une très jolie surprise qui m'a fait verser une larmichette et collé des frissons. Bien que la mise en scène ne soit pas extraordinaire, l'histoire en elle-même, à la fois surréaliste et émouvante, suffit à faire du film un concentré d'émotions, un véritable feel good movie dont on ressort avec la banane. Le rythme est soutenu, il n'y a vraiment aucune longueur mais à l'inverse quelques raccourcis et ellipses qui rendent parfois l'histoire peu crédible ou prenant des largesses avec les faits réels (spoiler: disons qu'une année d'entraînement semble faire 2 semaines dans le film... ). Le casting est impeccable avec un Taron Egerton méconnaissable (on a un peu de mal au début à se familiariser avec ses grimaces et mimiques d'enlaidissement) et au final touchant, ainsi qu'un Hugh Jackman qu'on a plaisir à voir autrement que déguiser en X men.
C'est un film fun, léger et bon enfant. Il célèbre les années 80 avec gaîté plutôt qu’avec nostalgie, dans une énergie débordante servie par l’enthousiasme sincère du metteur-en-scène et de son suprême duo d’acteurs.