Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2023/12/02/queen-of-katwe/
Extrait :
Une chronique sur un film, ça vous dit ? Enfin, je dis ça, mais vous n’avez pas vraiment le choix… Désolé. En ce moment, j’aime beaucoup les récits inspirés d’histoires vraies, j’ignore pourquoi, mais j’aime beaucoup en apprendre sur la vie des autres. Dans ce film, c’est l’histoire de Phiona Mutesi qui est mise en avant, une jeune fille issue des bidonvilles d’Ouganda, qui va devenir championne du monde d’échec à un jeune âge. Preuve que l’intelligence n’est pas une question d’éducation scolaire, et que l’on passe sans doute à côté de nombreux génies, qui n’ont pas l’occasion de le montrer…
Le film peut sembler un peu long, puisqu’il dure un peu plus de deux heures, mais c’est tout simplement parce que le réalisateur prend son temps. Afin que l’on est le quotidien et l’évolution de celui-ci avec un bon rythme, sans couper les scènes de parties d’échecs pour autant. Tout est bien rythmé, pour les échecs, je connais les règles, mais j’avoue être assez néophyte dans ce domaine. Les parties m’ont semblées de plus en plus difficiles, mais je suppose que l’expression des acteurs et la musique m’ont aidé à le comprendre. Je suis un peu comme la mère de Sophia, à me demander si elle gagne ou non, même si j’arrivais à suivre au début. C’est surprenant, non, c’est génial, que ce que l’on considère comme un jeu, peut aussi être un tremplin pour améliorer sa condition de vie. Je savais qu’il y avait des compétitions, mais j’étais assez loin d’imaginer tous les enjeux et récompenses qu’il y a derrière. Pour les personnes considérées comme des maîtres, il y a une rente de payée, en échange de la participation à certains concours.
Dans ce film (et dans la réalité), le jeu d’échec est présenté par Katende, comme un jeu où pauvre et riche sont sur un pied d’égalité. Lui-même jouait souvent contre des riches, et gagnait les paris, ce qui lui permit de financer un peu ses études. Orphelin, il n’a pas non plus eu la vie facile, mais il s’en est plutôt bien sorti. En présentant le jeu de cette manière, les jeunes, qui voyaient alors ce jeu comme un truc ennuyeux, ont totalement retourné leur veste, s’ils peuvent battre des gosses de riches tout en se faisant un peu d’argent, pourquoi refuser ? C’est ainsi qu’il monte un groupe d’apprentissage des échecs, qui regroupe plusieurs enfants. Phiona suivra son frère pour savoir ce qu’il fait de ses après-midi, et c’est là qu’elle tombera dans le jeu. Le film ne passe pas à côté de ses changements d’humeurs, c’est une enfant, il est normal qu’elle est un peu les chevilles qui enfles. Malheureusement, ça veut aussi dire qu’elle tombera de haut lorsqu’elle subira sa première défaite importante, ce qui lui brisera le moral.
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