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    Jeonju digital project
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    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Un cinéma expérimental. Dans son court-métrage de 30 minutes, Bong Joon-Ho se sert de l'imagerie des caméras de surveillance pour décrire l’inexorable perte d'un homme. Cet homme plonge peu à peu dans la violence jusqu'à que cette violence atteigne son paroxysme et devienne insupportable. La scène dans un parking est assez difficile. C'est le point culminant de la violence dans le film. La dernière séquence dans un bureau distributeur d'argent et tout autant brutale, mais la farce burlesque l'adoucie. Bong Joon-Ho passe déjà à autre chose. Il ne se répète pas. Il a déjà montré la violence crue. Il passe à une autre étape. Cette vision de notre société contemporaine que nous propose les caméras de surveillance avec une multitude des prises de vue sont d'un premier abord, froides, et même glaciales. On est pas dans le cinéma classique. C'est un approche rude et sans concession. Mais on est pas encore dans la dérive de l'image filmée par les téléphones portables avec ces scènes de violences gratuites, de moqueries du plus faible et de pornographie qui sont en suite misent en ligne sur internet. Toutefois l'humour noir est présent dans le film de Bong Joon-Ho qui finit son film dans une forme de farce. On pense au tragi-comique de certains films muets. Notamment à Une vie de chien (1918) de Charlie Chaplin, avec les péripéties de Charlot qui trouve un portefeuille plein de billets. Il doit se confronter à des voleurs. Ainsi à la violence et à la misère sociale, l'humour se glisse, inattendu. Bong Joon-Ho retrouve donc avec ses images de caméras de surveillance, les origines du cinéma.
    Edtrail75
    Edtrail75

    18 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Les trois moyens métrages (chacun de 30 minutes environ), de Bong Joon Ho, Sogo Ishii et de Yu Lik Wai nous transportent vraiment ailleurs, entre un réalisme et onirisme ; ceux de Sogo Ishii et Yu Lik Wai sont assez difficiles d’accès, il vaut les voir plusieurs fois afin de mieux appréhender toutes leurs facettes et le propos.
    Quant à « Influenza » de Bong Joon Ho, réalisé à l’aide caméras de surveillance fait que le spectateur ne peut être qu’un observateur froid du chavirage d’un homme vers la violence. Au début, on peut même se poser de la question de savoir s’il s’agit du « vrai » quotidien d’un ou si cela est tout de même scénarisé. Là est toute l’originalité de filmer ces scènes de vie par l’intermédiaire de caméras de surveillance. Une mise à distance voulue entre le film et le spectateur : c’est inattendu, un peu déstabilisant, dénué de dialogues, mais totalement réussi (comme toujours avec Bong Joon Ho), avec un final facétieux et farcesque !
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