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    The Bad Batch
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    95 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Dans un futur pas si éloigné, les autorités américaines se débarrassent de leurs délinquants en les bannissant dans le désert près de la frontière texane. Une gigantesque prison à ciel ouvert devenue une société de marginaux où lorsqu'on ne dévore pas les plus faibles pour survivre, on vénère une sorte de gourou des paradis artificiels qui s'est autoproclamé "Le Rêve" désespéré de ceux qu'on a préféré oublier en leur proposant un havre d'illusions...

    "The Bad Batch" a de sévères arguments pour vous laisser lui aussi à la marge du méga-trip qu'il délivre.
    Trop long, avec une fâcheuse tendance à s'éparpiller ou encore agaçant lorsqu'il prend les allures de gigantesque clip, cette deuxième réalisation de Ana Lily Amirpour ("A Girl Walks Home Alone at Night") n'emportera sûrement pas l'adhésion de la majorité, surtout ceux qui s'attendaient à un pur survival dans un monde post-apocalyptique "MadMaxien".

    Si le contexte est bel et bien là, ce n'est pas pour nous raconter la survie de son héroïne, Arlen, mais son errance existentielle dans un désert où la sauvagerie humaine se camoufle sous toutes ses formes les plus abjectes. C'est d'ailleurs par une des plus horribles d'entre elles que le film débute et Arlen (Suki Waterhouse) n'en sortira pas complètement indemne. Après ces premières minutes au faux-airs de début de survival, le film abandonne ce registre pour partir dans une direction complètement différente. En fait, ce sera un peu toujours comme ça, "The Bad Batch" ne s'inscrira jamais dans un genre particulier, il en usera seulement les artifices afin de trouver et développer son propre ton, ce qui le rendra, dans un certain sens, constamment imprévisible quant aux thématiques sur lesquelles il choisira de s'arrêter pour construire le parcours initiatique d'Arlen et ce, malgré un fil conducteur en apparence classique (tout ce qui entoure la petite fille).

    À la fois profondément féministe (à la force de caractère de l'héroïne s'oppose la régression totale de la place de la femme dans ce monde dégénéré où elles servent de nourriture, à fouiller dans les ordures ou de mères-pondeuses) et critique de la marginalisation de ceux dont nos sociétés actuelles ne veulent plus (ne comprennent plus ?) lorsque la majorité est manipulée par le "Comfort" de vivre dans un bonheur illusoire, "The Bad Match" est aussi romantique (si, si !) lorsqu'il nous propose une relecture de "La Belle et La Bête" dans ce contexte complètement barge en faisant naître des sentiments pudiques entre Arlen et Miami Man (Jason Momoa), un colosse qui grignote trois ou quatre bras d'humains par jour. La séquence de la tempête de sable où les deux personnages échangeront des regards timides résume à elle toute seule la force du lien indicible qui les unit.
    Soulignons aussi la prestation assez dingue d'un Jim Carrey méconnaissable dans le rôle d'un ermite, une sorte de messie pour Arlen et Miami Man les guidant plus ou moins consciemment sur le chemin de leur destinée. Et, à l'inverse mais tout aussi excellent, Keanu Reeves (avec une moustache et un look improbables) incarne, lui, avec une certaine délectation, ce gourou "Le Rêve " qui n'en a bien sûr que le nom...

    Enfin, et ce n'est pas la moindre de ces qualités, "The Bad Batch" est formellement superbe ! Avec un sens du cadre incontestable, Ana Lily Amirpour nous en met plein les yeux avec des séquences qui risquent d'imprimer nos rétines pendant un bon moment (le trip dans le désert, waouh !). Évidemment, cette recherche permanente de belles images (et elle les trouve très souvent) ira de pair avec le risque de donner à "The Bad Batch" ces airs de long clip dont on parlait plus haut -d'autant plus que le film est sublimé par une BO exceptionnelle- mais la fascination que ces choix esthétiques exercent sur nous est, elle, bien réelle et supplante ce qui aurait pu tourner simplement à l'exercice de style. D'ailleurs, tous ces choix s'accordent parfaitement avec le sens donné à la quête d'Arlen et des dangers ou mauvais choix qui l'entourent.

    "The Bad Batch" ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais si vous trouvez les clés pour entrer dans le chouette trip qu'il propose, le jeu en vaudra plus que la chandelle...
    Eselce
    Eselce

    1 421 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Peu d'intérêt : Peu de dialogues, un récit monocorde, beaucoup de temps morts et des personnages qui manquent gravement de substance. 2 heures tuées.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 867 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2024
    Deux camps, deux bidonvilles, une déchèterie au centre, le tout paumé dans le désert. L'univers n'est certes pas le point fort de Bad Batch. Jason Momoa s'impose aux côtés d'un Keanu Reeves quelque peu bavard, d'un Jim Carrey qui traîne sa carcasse et d'un Giovanni Ribisi bien allumé, au rôle... incompréhensible. Un passage sympathique par la case Z, pour une réalisatrice pleine d'envie même techniquement. Suki Waterhouse semble convaincue par ce film apocalyptique et reste belle... même mutilée. Trop sérieux pour en être drôle, mais suffisamment appliqué pour être profondément mauvais.
    remy d.
    remy d.

    14 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2018
    Un scénario un peu poussif. Un décor post-apocalyptique loin de ce que l'on peut faire de mieux. On ne cherche pas à nous faire connaitre les personnages ni même à ce qu'on les apprécie.
    Thibault F.
    Thibault F.

    56 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Le post-apocalyptique version Netflix. Brouillon, The Bad Batch rejoint la longue série des " produits cinématographiques à fort potentiel". Pourtant, tout ce qui touche Netflix, de près ou de loin, déçoit. Rare sont les exceptions ( A Murray Christmas OU Beast of no Nation). Bien trop maigre pour un acteur qui souhaite devenir un incontournable. Alors, qu'est ce qu'il peut bien faire défaut au film ? Indirectement, une promesse non tenue. Aux yeux des spectateurs, The Bad Batch devait s'inscrire dans une continuité à la grande saga Mad Max ; on y attendait, à juste titre, de la violence esthétisée, de la femelle en détresse dans un monde désertique où les denrées sont rares et la morale totalement inexistante. Alors, certes, dans les faits, quasiment tous les ingrédients sont présents. Mais c'est dans l’exécution que cela pêche cruellement. The Bad Batch est mise en scène par Ana Lily Amipour, une inconnue qui semble milité pour un féminisme violent ; un féminisme qui ne prône pas nécessairement une égalité entre les sexes. Pour jouer ce personnage fort, elle fait appel à Suki Waterhouse dont malheureusement, seule la plastique est mise en avant. On touche alors, le problème majeur du film : la trame souhaite raconter un récit dont la mise à l'image est différente. Je m'explique avec des exemples. On nous propose une vision apocalyptique à la Mad Max ; on se retrouve avec un sous-produit dont on trouve facilement les limites créatifs et financiers (certains plans font peine à voir). De l'autre, on tente de présenter une femme forte. C'est l'inverse. Puisque celle-ci, en plus de se faire charcuter, devient une icône sexualisée qui devient rapidement au service de son bourreau. Au niveau du casting, quelques ovnis comme Jim Carrey méconnaissable dans un petit rôle primordiale qui nous prouve une nouvelle fois son sens de la dramédie ou encore Keanu Reeves toujours entouré de jolies demoiselles. Pour résumer, The Bad Batch est insipide, sans intérêt et mou. Entre deux scènes écliptiques avec une BO dancefloor, le film ne sait guère raconter. On erre de situations en situations sans enjeux. Un ennui profond s'en dégage au bout de 30 mn. Or, la torture ne fait que commencer puisqu'il reste 2/3 du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Ana Lily Amirpour nous présente un univers intéressant mais trop peu développé, tout comme ses personnages. Le film est néanmoins visuellement agréable à regarder et la BO est sympa.
    Guillaume M.
    Guillaume M.

    34 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    2 heures de film pour 15min de scénario... Et dire que Jim Carrey avais condamné la soi disant violence de Kick Ass 2. BREF, NE PERDEZ PAS VOTRE TEMPS.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    113 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 août 2017
    Du pur nawak (censure oblige) indé auto satisfait de la rebelle en carton qui a trop fréquenté les nightclubs de Californie en croyant appartenir à l'élite tout en consommant certaines substances tectoniques pour augmenter sa perception du réel! Du pur bullshit technopop arty à deux balles d'un nihilisme effroyable à fuir comme la peste!
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    1 000 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    Après A Girl Walks Home Alone at Night, Ana Lily Amirpour revient pour un film d'anticipation qui ne plaira pas à tout le monde. Construisant son scénario petit à petit autour d'un monde post-apo où vivent cannibales, paumés et riches fêtards, la réalisatrice peine à nous immerger dans ce film très trop contemplatif où les évènements restent mal amenés pour ne pas dire flous. Zéro tension dramatique, même lors de scènes violentes, zéro attachement aux personnages dont certains sont tout bonnement cartoonesques (Keanu Reeves le premier sous un épais maquillage). Le décor désertique et l'univers sans foi ni loi dépeints étaient pourtant propices à nous offrir un bordel déjanté mais, défiguré par un rythme mollasson et un scénario qui ne va pas très loin, The Bad Batch demeure indigeste, inutilement long, difficile à regarder et finalement peu recommandable. Reste la présence du charismatique Jason Momoa et d'un Jim Carrey dans un rôle muet souvent très drôle malgré ses quelques apparitions à l'écran.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    Après l'original "Bone tomahawk" sorti récemment, voici la nouvelle fraîcheur sur le cannibalisme !
    Il y a du style dans ce "The bad batch", ça pourrait presque être du Robert Rodriguez dans ce scénario de vengeance féminine, en tout cas dans sa première partie, mais en moins bourrin et en plus sombre. Ce qui démarre comme prometteur viendra pourtant à s'essouffler au bout de quarante minutes, dû à un rythme de plus en plus lent, et une accumulation de scènes loin d'être stimulantes (même si l'esthétique et la musique ne seront pas désagréables). Le film commencera donc à devenir long par moments, et ne sera qu'au final une romance certes originale, mais pas franchement entraînante. Quand on voit à quel point ce régime alimentaire développe la force physique tout au long de ces long-métrages sur le sujet, on va finir par s'y mettre...qui sait, l'heure du cannibalisme viendra peut-être une fois que les modes du véganisme et du sans gluten seront dépassées.
    Adrien J.
    Adrien J.

    107 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2019
    The Bad Batch est un réel ovni cinématographique, une expérience unique. Un film qui ressemble à aucun autre, et dont la proposition artistique va très probablement diviser, voir dérouter certains spectateurs.
    Pour ses choix esthétiques audacieux, le long-métrage vaut le coup d'œil.
    Cependant, ce dernier connaît des défauts qui posent problèmes. En effet, on pourrait continuer à saluer le travail apporté à l'univers et à son atmosphère, mais il faut avouer que scénaristiquement cela ne fonctionne pas trop. Le film donne l'impression de ne pas savoir quoi raconter, le récit s'éparpille vite et dans tous les sens.
    De plus, le long-métrage n'arrive pas à développer efficacement ses personnages, ce qui empêche l'identification chez le spectateur, qui peut rester en dehors.
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2017
    La bande annonce est très alléchante, et le constat que l'on peut faire après la vision du film est le suivant : visuellement c'est superbe (décors et images), mais il manque un véritable scénario. Dommage, car il y avait probablement beaucoup mieux à faire tant le film dégage une identité qui lui est propre.
    John Do
    John Do

    2 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Franchement Nul, long, insipide et ennuyeux. Certains se forceront à intellectualiser le film comme d'habitude mais les nombreux acteurs connus n'y change rien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    franchement c est nul ... avec les acteurs connus on pense que le film va decoller mais il ne decolle jamais ... l histoire de base est pourtant une bonne idee mais le film est ininteressant et surtout dénué de tout sens ... pour moi c est un navet !
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2022
    Ce film apocalyptique, porte une réflexion sur des pratiques cannibales qui évoluent au fil de l'intrigue. Réflexion qui, à la base, n'était pas inintéressante. Hélas, la réalisatrice, Ana Lily Amirpour ne s'est guère foulée la rate en termes de dialogues et de scénario. La réalisatrice a jugé qu'un story-board de 3 lignes suffisait pour constituer une intrigue solide. Et elle a aussi estimé qu'une vingtaine de phrases en tout, prononcées en 1h30, par une vingtaine d'acteurs était un bon équilibre. Et outre, même lorsque très rarement, le nombre de phrases augmente, le schmilblick de la clarté ne s'en trouve pas plus avancé, comme c'est le cas avec l'apparition du personnage du Gourou, incarné par Keenu Reeves, plus atone que jamais. Soit dit en passant, ce n'est pas seulement Reeves qui est atone, Suki Waterhouse, l'actrice principale, si elle n'est pas vilaine, elle ne brille vraiment pas par son talent. Reste Jason Momoa, qui sans briller assure un minimum syndical en termes de justesse de jeu. Non contente de bâcler l'écriture de son film, tant au niveau du scénario, que des dialogues, Ana Lily Amirpour masque sa flemmardise en faisant du remplissage spacio-temporel. Son étirement assommant, car excessif, et systématique, de chaque scène, dénote une roublardise consommée, laquelle interdit toute complaisance. Rien n'est moins pardonnable que la médiocrité, lorsque cette dernière avance grossièrement masquée, en pensant qu'on ne la voit pas. Pouah !
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