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    Julieta
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    338 critiques spectateurs

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    Paquito Perez
    Paquito Perez

    41 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    Yo te quiero, Julieta
    Je t'aime, Julieta. Pas seulement pour ta beauté (tu es pourtant una guapa aussi fascinante dans l'âge mûr que dans ta pleine jeunesse). Je t'aime pour ta liberté absolue, pour tes rapports aux autres, dictés par les mouvements de ton coeur, mais aussi pour tes excès et tes défauts (les nôtres) qui te rendent si profondément humaine, si proche. Je t'adore aussi, et c'est peut-être paradoxal, pour les hommes que tu aimes et qui t'aiment : cet amour fou et magnifique de jeunesse, cet amour jaloux d'une fille pour son père, ce compagnonnage serein et profond de la maturité. En eux, je me reconnais et c'est avec leurs yeux que je t'aime.
    On l'aura compris. J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce film d'Almodovar. Rien de flamboyant, mais dans sa veine intimiste, un très beau portrait de caractère. Vous ajoutez d'excellentes actrices et acteurs, une image magnifique et un zeste de surréalisme (ah, le cerf courant dans la neige à travers les vitres du train... et l'inquiétante gouvernante...). Yo te quiero, Julieta.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    59 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Un de mes films préférés pour 2016, beau, lourd, mais profond, comme une pièce de Sophocle ou d'Anouilh. Avec un héroïne sensuelle et intelligente, la plupart du temps silencieuse, qui s'exprime en voix off par le biais de son journal.
    Une femme portée par une histoire familiale mythologique qui la dépasse, qui ne s'aperçoit pas qu'elle joue avec son père le même "jeu" de la tromperie, de l'abandon filiale et du jugement, que sa fille jouera plus tard avec elle.
    Enfin la mer de Galice si belle, si tranquille parfois et si déchaînée, avec ses creux de 8 mètres quand vient la tempête, qui s'invite dans la vie des mortels, pour dévier leur trajectoire de vie ou pour l'interrompre.
    Une tragédie à plusieurs niveaux de lecture, servie par des actrices fantastiques et des second rôles masculins qui ne sont pas là que pour leur côté décoratif.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    602 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2016
    En 2016 on peut estimer que les réalisateurs qui se posent des questions sur ce qui est convenable ou non de présenter au public n’existent plus et que la liberté est totale. Pour ma part je regrette que les quelques règles valorisant la vie humaine et qui nous ont donné tant de chefs d’œuvres ne soient même plus envisageables. Julieta est l’aboutissement de cette liberté artistique. Aux limites du réel par l’accumulation des souffrances psychologiques proches du masochisme, on sort de ce spectacle anéanti. Tout est vraisemblable et la mise en scène est si parfaite que l’admiration qu’elle entraine nous empêche de contester la perversité du film. Le seul personnage véritablement maléfique (Marian) n’est jamais mis en cause et continuera sans doute ailleurs à exercer sa terrible influence. Pourtant aujourd’hui les névroses se soignent et dans nos démocraties le choix de vie nous appartient. Je n’aime pas ce film dont l’action est inexistante et qui accumule les études psychologiques contestables, je n’ai pris aucun plaisir à le voir et je le trouve malsain. J’aurais aimé que Almodovar dont le talent est incontestable (il suffit de voir avec quel brio il a fondu ses deux interprètes en un seul personnage) ne s’engage pas sur ces voies là et qu’il garde pour lui ses attirances pour le morbide et le pessimisme absolu. Un peu de spiritualité n’a jamais fait de mal à personne.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Nouveau portrait de femme magnifique signé Almodovar, toujours cette élégance dans le registre du mélo où l'émotion et l'humain l'emporte sur le pathos, toujours des actrices sublimes magnifiés par le cinéaste espagnol. Ce qui est nouveau et fort appréciable dans ce film, c'est cette sobriété du récit, une nouvelle fois parfaitement construit, les flash backs sont intelligemment utilisés pour renforcer le récit. Pas de personnages hystériques ou borderline, comme si souvent dans les films d'Almodovar, et cette sobriété ne fait que renforcer l'impact émotionnel du cinéma d'Almodovar. L'un de ses plus beaux films, digne de "Tout sur ma mère" ou "Parle avec elle".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2018
    La réalisation de Pedro Almodovar est un chef-d’œuvre grandiose, que d’émotion ressentie dans ce drame aux intrigues de femmes, la mise en scène est d’une mélancolie romantique qui me touche par la grâce, l’issue de l’histoire toute en profondeur intensément.
    Provence
    Provence

    23 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Magistral très bon film un de mes préférés histoire originale merveilleusement bien racontée. C'est un film bouleversant
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 086 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2020
    Julieta est un départ, le départ de l’homme que l’on aime tant ou de cet inconnu assis dans le même compartiment, de la mère qui a donné la vie, de la fille incapable de comprendre et de pardonner, du fils aîné, de même nom et soumis au même sort que son père, retrouvé noyé. Nul hasard si la rencontre entre Julieta et Xoan a lieu dans un train : leur relation – et celle de tous les protagonistes – est définie par le mouvement, la fuite en avant pour essayer d’oublier les fantômes qui peuplent le passé, le retour en arrière qui seul permet d’envisager un prochain départ. Les existences sont aussi précaires et instables que le statut de remplaçante scolaire occupé par la jeune professeure ; les maisons, les appartements se meublent et se vident, l’on déménage, l’on revient. Pedro Almodóvar compose, comme il sait si bien le faire, un puzzle mental dans lequel les pièces d’un vaste tableau familial s’agencent au fil des révélations et des hasards qui perturbent la linéarité du temps, une horloge sur un mur rouge passion et rouge sang. Mais la couleur dominante ici paraître être le jaune, d’abord en lettres qui éclosent et passent du blanc au jaune, enfin du nom éponyme tout entier qui s’illumine sur fond de paysage. Le film réussit à construire une trajectoire linéaire, perturbée par l’enchâssement des récits antérieurs, malgré la malédiction que prononce Rossy de Palma et qui pèse sur la famille, la condamnant à la répétition d’un même cycle de malheurs. Julieta est un chef-d’œuvre de douleur silencieuse, une plongée dans la solitude des femmes et des hommes qui osent aimer, qui osent recommencer, qui osent faire face à leurs responsabilités. La mise en scène est magistrale, et pour se l’assurer, il suffit de voir avec quelle simplicité et quelle audace le cinéaste orchestre la transition entre les deux actrices ; les actrices sont à l’image de la mise en scène, bouleversantes de justesse et de force. Almodóvar est certainement l’auteur sachant le mieux travailler le flashback comme procédé narratif et artistique capable de perforer un présent par un autre présent inscrit quant à lui dans le passé mais qui continue d’habiter le personnage. Son film est un départ fascinant dont les perspectives de retour, pareilles aux étincelles d’un feu qui lentement se consume et manque à tout moment de s’éteindre, irradient l’écran et nos cœurs.
    Gautier G
    Gautier G

    12 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Un des plus grands films d'Almodovar pour ne pas dire le plus grand! Quel chef d'oeuvre!! Scotché du début à la fin, rien à dire, vive le cinéma Européen qui fournit des émotions dont lui seul à le secret!
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    79 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    Que dire devant "Julieta" sinon que Almodovar nous propose une nouvelle pépite et surement l'une de ses oeuvres les plus matures. Le réalisateur espagnol a rarement été à la fois aussi poignant et aussi doux. C'est sur se savant équilibre que ce construit, "Juliette", un long-métrage parfois dur mais surtout très sensible que Almodovar semble maîtriser de bout en bout. La mise en scène est toujours aussi impeccable, alliant à merveille une certaine sobriété avec une véritable recherche esthétique. L'écriture est fluide et brille surtout dans la composition de ses personnages, tous aussi inoubliables les uns que les autres. Voir des personnages féminins aussi profonds n'est pas si commun au cinéma et Almodovar n'a pas son pareil pour filmer ses actrices, apportant un regard unique sur ces dernières notamment la fantastique Emma Suarez. En tant qu'admirateur du cinéaste, je dois dire que je trouve que "Julieta" est l'un de ses film les plus aboutis, qui aurait du lui permettre d'obtenir sa première palme d'or, mais s'impose s'impose tout de meme comme un immanquable de sa riche filmographie.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Avec un sens incroyable de l'épure, Almodovar semble nous livrer un best of de son oeuvre et ses thèmes essentiels comme pour passer à autre chose. Entre la banalité de la douleur de la perte d'un être cher er le portrait d'une extrême finesse d'une femme qui réunit en elle toutes les femmes, il nous émeut par petites touches grâce à l'utilisation sobre et émouvante d'une caméra discrète, d'une musique fascinante, des touches de couleur comme un souvenir de ses premiers films et deux interprètes bouleversantes. Un film d'une tristesse très pure qui confirme qu'Almodovar figure dans la liste des plus grands.
    cine25 2.
    cine25 2.

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2019
    Film touchant sur les difficultés des relations humaines qui montrent bien que lorsqu'on a pas vécu une situation on ne peux pas comprendre totalement la peine de l'autre. La culpabilite qu'on peux avoir peux engendrer beaucoup de choses et changer le courant de notre vie. Très bon jeu des actrices et on se sent bien dans les films "multicolors" de Pedro Almodovar.
    lardenne31
    lardenne31

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2016
    Très bonne surprise. Un bon scénario sur la vie qui défile, les absences, les drames, ... Une intrigue qui apparaît peu à peu. De belles transitions. Du rythme, pas de longueur. Et de bons acteurs. Un film à recommander.
    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2022
    J’ai revu ce film que j’avais vu à sa sortie avec un grand plaisir, l’appréciant encore davantage. Réalisé en 2016, il semble en fait hors du temps, dans une sorte de dimension mythologique propre à la Grèce, dont d’ailleurs l’évocation des mythes, est constante. Ce n’est pas un hasard si l’héroïne de cette histoire est professeur de littérature antique. Qu’elle soit appréciée par des adolescents, en raison de son enseignement aimable, et quelque peu sexualisé, quand elle évoque les voyages d’Ulysse, est bien dans la manière d’Aldomovar, qui fait passer les registres ensorceleurs de la femme, de la comédie au drame.
    Qui n’a pas eu envie d’avoir pareille professeur à 15 ans ? Pas étonnant que les cours de Julieta rencontre un tel succès, et que la directrice de son établissement la félicite ! Il faut se faire conteur pour susciter la passion, et mettre de la chair pour enflammer l’imaginaire et créer des vocations. C’est le grand mérite d’Almodevar d’avoir retenu ces principes.
    Tous ces films s’articulent entre raison et sentiments, mais pas à la manière de Jane Austen. Almodevar est sans doute un grand cinéaste moraliste, mais lié à la conscience personnelle de chaque homme ou femme, et non au regard de la société, et de ses tabous. Il plonge parfois dans les thèmes les plus morbides, comme beaucoup de réalisateurs espagnols avant lui, mais il possède une telle énergie vitale, qui se voit dans le traitement, surfant sur la comédie, qu’on ne peut que le comparer aux héros antiques, Ulysse et Thésée, triomphant des gorgones, et faisant la nique à la mort, par l’énergie vitale qu’il développe
    C’est à mon avis un des plus grands films d’Aldomovar, le fruit d’une maturité accomplie. Le thème central tourne autour de la culpabilité et du regret, de l’autoflagellation stérile, avec ses conséquences en chaîne, sur la dépression, la perte de l’estime de soi, et celle de ses proches.
    La séquence du train, au début, où la jeune femme va se culpabiliser irrationnellement de n’avoir pas compris le message désespéré d’un voyageur solitaire qu’elle avait pris pour un harceleur, semble faire écho ensuite à cet autre drame personnel qui va toucher aussi sa fille par ricochet.
    De toutes petites actions, des paroles manquantes, auraient elles suffit à enrayer la marche du destin, retenir celui qui faisait le pas de façon volontaire ou non, vers l’inéluctable, ou l’accident ?…
    Le « si j’avais su » s’il est est constant n’est jamais évoqué. Bien que les individus soient conscients de leur névrose, ils semblent incapables de sortir de leur apathie morbide, restant dans un trauma dépressif.
    Cette Julieta si entreprenante quand elle est jeune femme, va réussir à dépasser son deuil, et « refaire sa vie », en compagnie de sa fille qui grandit. Que surgisse un nouveau drame, lié à la volonté de sa fille de prendre ses distances et de partir sans laisser d’adresse, l’aura laissée désemparée, mais toujours combattante, et finalement pleine d’une colère salvatrice. Elle fait le ménage, déchire les photos et change d’appartement.
    Qu’elle croise dans la rue, dix ans plus tard, la meilleure amie d’enfance de sa fille, lui donnant quelques éléments de communication qu’elle a eut avec cette dernière , par le plus grand hasard d’une autre rencontre fortuite, la voilà plongée dans une dépression qui va mettre en danger la relation avec son nouvel ami, pourtant plein d’empathie et de respect, qu’elle refuse de suivre pour vivre au Portugal.
    C’est comme une fatwa, une malédiction, tant les femmes évoquées dans ce film semblent sombrer dans le même processus mortifère.
    La femme morte après un coma du voyageur qu’elle rencontre dans le train, fait écho avec le sort funeste de la première épouse de son mari, et même à l’histoire de sa propre mère, sombrant dans la démence.
    Ce film passant sans cesse d’une époque à l’autre, et du bonheur à la dépression, par le biais du journal que Julieta a décidé d’écrire, par besoin vital, comme une bouteille à la mer de sa fille disparue, ramène les moments clés. La maison de son mari pécheur, avec ses vues idylliques sur la mer est prégnante, et incarne la perfection de l’amour, et du refuge. C’est le jardin d’Eden, le miel de la vie. Si ce n’est qu’elle gardée par cette domestique, une étrange pythie, qui tachera dans un premier temps d’éloigner Julieta, avant de lui jeter plus tard cette mise en garde : Une femme doit rester au foyer, et renoncer à son métier au risque de voir le malheur entrer dans la maison.
    C’est le combat entre la modernité et la tradition, la trace que celle ci laisse culturellement en nous. Nous avons beau nous convaincre que nous sommes libres, la parole des autres nous structure. Les choix que nous faisons ont aussi extrêmement d’importance sur la vie des autres. A travers nos fuites ou nos enthousiasmes pour eux, nous les autorisons à s’aimer ou nous les amenons à douter d’eux mêmes.
    Il faut peut être être passé soi même par la dépression, le deuil, pour comprendre bien plus que dans le discours, notre responsabilité sur les autres. Ainsi nous reconnaissons alors comment nous avons pu être cruel , et stupide. Voilà le sens de la lettre que Julieta reçoit enfin, avant qu’elle ne parte à la suite dans un voyage de retrouvailles dont nous ne saurons rien
    Mar Eli
    Mar Eli

    1 abonné 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Ce film est incroyable. J'ai tout aimé. Le jeu d'acteur était remarquable, le scénario absolument inattendu et ingénieux, l'intrigue très prenante. Les confessions de Julieta sur sa vie sont touchantes, imagées, lumineuses. On se projette dans son histoire d'amour, sa maternité, sa déception, tout nous fait vibrer dans le film.
    Zief
    Zief

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2016
    Histoire très mélancolique, pour ne pas dire un peu triste, mais comme toujours chez Almodovar, les personnages sont complexes, passionnants, ambivalents. Quelle richesse dans les caractères ! Chacun, avec son histoire est touchant, juste. Lorenzo avec sa discrète passion pour Julieta est particulièrement émouvant. Les drames personnels sont la, façonnent les personnages, nous poussent à réfléchir. Chacun veut bien faire, apporter sa tendresse, son amour et n'y arrive pas toujours, mais persévère, discrètement, mais passionnément. Quelle pudeur, mais du coup, quelle émotion. À voir absolument.
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