Mon compte
    Julieta
    Note moyenne
    4,1
    3969 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Julieta ?

    338 critiques spectateurs

    5
    50 critiques
    4
    154 critiques
    3
    81 critiques
    2
    37 critiques
    1
    9 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Julieta s’apprête à quitter l’Espagne pour aller vivre au Portugal avec son compagnon. C’est alors qu’elle rencontre Bea, une amie d’enfance de sa fille , qui lui dit qu’elle a rencontré celle-ci à Côme. Antia a disparu de la vie de Julieta depuis bien des années sans aucune explication.

    Julieta, écrit à Antia et décide de rester à Madrid. Elle se remémore l’histoire de leur vie commune laquelle débute avec la rencontre du père d’Antia.

    Remarquablement interprété, ce film met en scène des femmes surtout, dont Julieta à 30 ans et à 50 ans.

    L’histoire est triste, parlant d’êtres ordinaires, de façon fine et délicate. Le ton d’Almodovar est tout en retenue et la caméra explore l’expression riche des visages.

    J’ai beaucoup aimé ce film questionnant le thème de la disparition volontaire des personnes, j’ai juste trouvé qu’il ne lassait passer que peu d’émotions.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Après un détour par le thriller et la comédie, Julieta permet à Pedro Almodóvar de retrouver son genre de prédilection, le mélodrame, et de renouer avec les grands portraits féminins. Construit sur un immense flashback, le long-métrage retrace le parcours du personnage principal pour devenir la femme dévastée qu'elle est en début de film. Le réalisateur s'affranchit de tout pathos pour raconter la vie de Julieta, comme il avait déjà pu le faire dans Volver. Au lieu de faire immédiatement éclater l'orage, Almodóvar prend le temps de montrer les nuages s'approcher, de plus en plus nombreux, jusqu'au premier coup de tonnerre. Cet assombrissement progressif permet aux personnages de se poser, d'exister avant et après les malheurs, ainsi que de manipuler avec douceur l'émotion du public. Sans forcément susciter une grande empathie pour son héroïne, le cinéaste parvient à faire comprendre ce qu'est l'absence, le vide. Il place le spectateur dans un état d'esprit étrange, comme un deuil qui serre le cœur mais qui ne génère pas une grande tristesse. Et à côté de cela, Almodóvar, fidèle à lui même, place son film dans son univers décalé, fantaisiste. Le réalisateur a bien compris qu'un monde triste n'est pas un monde statique, terne, où il pleut tout le temps, et se permet donc quelques éclats, comme la couleur toujours aussi présente, la scène du train à la limite du surnaturel ou tout simplement le changement d'actrice, qui fait sens tout en finesse. Bien entendu, Almodóvar garde les pieds sur terre et fait en sorte que son long-métrage soit uniforme. L'ambiance est maintenue tout le long, jusqu'à une conclusion tout en pudeur. L'espagnol réitère une fois de plus l'exploit de parler de thèmes graves dans un drame qui n'est jamais pesant. Sa façon de disserter sur l'absence reste fine et juste de bout en bout, à l'image de la musique, qui oscille vaillamment entre le tragique et le mélancolique tout en se faisant très discrète.
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    28 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2016
    enfin Almodovar est de retour. un bon cru ave c des portraits de femmes compliquées et superbes. de nouvelles actrices excellentes. parfait
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Nouveau portrait de femmes pour Almodovar qui revient en grande forme après le faux pas des Amants passagers. Toutes les actrices du film sont magnifiques et filmées avec l’amour habituel que le réalisateur sait insuffler à ses images. L’histoire a beau avoir des allures de pur mélodrame, le cinéaste a su trouver la bonne distance pour ne pas tomber dans le chantage émotionnel. Il s’en tire merveilleusement bien et évite donc tous les pièges du mélo, parfois il est vrai au détriment de l’émotion. Toutefois, la puissance de l’intrigue et la justesse des actrices permet de ressentir leurs tourments intérieurs sans avoir besoin d’en rajouter. A noter qu’il s’agit à ce jour du long-métrage le plus austère du cinéaste, sans aucune pointe d’humour ou même sans folie passagère. Peu importe, le mélodrame digne à la Douglas Sirk lui va à ravir. Bravo Pedro.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2016
    Un film très sensible sur le sens de la vie, les décisions que l'on prend et qui nous suivent, le travail de la mémoire et de l'inscription de moments forts dans la construction de la personnalité des enfants. Le scénario est fort et les actrices parfaites, beaucoup d'émotions dans un film simple (pour Almodovar !)
    Lucas L (LeBigKalu sur SensCritique)
    Lucas L (LeBigKalu sur SensCritique)

    91 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2016
    J'aime beaucoup Almodóvar et Julieta est sans doute son meilleur film, la réalisation est très belle et les cadres, la lumière tout ça est très bien géré, les acteurs sont parfaits et le scénario est vraiment bon et accroche,et franchement c'est ultra frais et aux petits oignons et ça ne se refuse pas un plat comme celui-là.
    Laurent I.
    Laurent I.

    16 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2016
    Une mère qui a perdu de vue sa fille lui écrit une lettre racontant leur relation. Une histoire familiale, émouvante, dramatique, pleine d'amour, d'incompréhensions, mais aussi de sensualité, volupté et poésie. Un très bon moment.
    Kinshaw.
    Kinshaw.

    14 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2016
    Ce film est bouleversant et captivant. Une histoire qui est rarement abordée au cinéma, une mère à la recherche de sa fille. Une histoire simple et tragique très émouvante.
    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2016
    Pedro Almodovar nous offre ici un drame tout en délicatesse et en nostalgie autour du personnage de Julieta (Adriana Ugarte à 30 ans et Emma Suarez à 50). Ce film commence par la rencontre de Julieta avec une amie d'enfance de sa fille et à travers cela un retour en arrière sur l'histoire de sa vie. On y retrouve un formidable portrait de femme libre mais qui porte un lourd fardeau. Il y a peu ou presque pas de scènes de conflits mais tout est en suggestion spoiler: jusqu'au dénouement final assez terrible pour Julieta.
    A noter, l'interprétation courte mais remarquée de Rossy De Palma.
    coraly
    coraly

    13 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2016
    Pedro Almodovar signe un magnifique drame, avec en son cœur une relation mère-fille et autour les non-dits, la culpabilité, le remord, le manque... On se laisse prendre progressivement dans cette histoire mystérieuse et délicate, qui bouleverse et hante l'esprit encore longtemps après la projection.
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2016
    Un retour de Pedro Almodovar et la passion pour ces portraits de femmes simplement et purement stupéfiantes ... Entre passion, interdit, non-dit et amour ...
    1ou2mo
    1ou2mo

    9 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2016
    Mélancolie , tristesse sont traitées tout en délicatesse par ce talentueux réalisateur qu'est Monsieur Almodovar ce, à travers de ses personnages favoris, les femmes, les mères courage ou autres héroïnes.Sa Julieta subit les vicissitudes de la vie et doit supporter le grand vide...de l'absence .En filigrane les méfaits des ces entités floues, influentes et destructrices.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2016
    Tous les ingrédients d’Almodovar sont à nouveau réunis pour une histoire narrative haletante délicieusement menée par des portraits de femmes envoutants et magnifiques. Révélation pour Adriana Ugarte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2016
    un beau film sur l'amour entre une mère et sa fille.
    et sur les relations familiales qui ne sont pas toujours simple avec Pedro
    un film a voir absolument en version originale.
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    9 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2016
    Fini Les Amants Passagers et leurs outrances en chute libre, Almodovar fait table rase pour Julieta, beaucoup plus sage et raisonnable, qui parcourt les souvenirs d’une femme en pleine autopsie. Au départ tranquille, quoiqu’un peu taiseuse, puis soudain terrassée par le souvenir de sa fille qui resurgit à cause (ou grâce ?) de Bea, qu’elle a croisée dans la rue et qui va la pousser à tout plaquer (son départ au Portugal, Lorenzo, leur appart’) pour tout clarifier, tout s’expliquer, à elle aussi bien qu’à Antia, sa fille partie depuis douze ans. Isolée, abattue, elle lui écrit une lettre, et s’expose enfin à cette réalité jamais totalement admise.
    Avec une douceur presque palpable, ce flash-back prend ses marques dans un train, en pleine nuit, en pleine tempête, isolé et avançant malgré tout, pareil au temps qu’essaie de rattraper notre héroïne. Elle est assise et lit un livre ; un homme arrive et tente de lui parler, elle se sent mal à l’aise et quitte le compartiment. Plus loin, dans le wagon-bar, Julieta rencontre Xoan, son futur amour. On a à l’esprit que tous ces éléments se rapportent à Antia, l’inconnue invisible pendant le film entier, mais Almodovar vise bien plus qu’une relation mère-fille « conflictuelle », inqualifiable ; c’est un portrait de femme qu’il présente, dans sa profondeur, ses retors et ses secrets les plus enfouis, de cette passion idéale qui la sauve en même temps qu’elle la piège, de ses regrets, de sa sensibilité, et surtout, de sa culpabilité. Si un thème domine bien tous les autres, c’est la question du coupable, est-il nécessaire pour résoudre ce conflit ?
    La question ne se pose pas directement : les faits sont d’abord relatés avec clarté puis tanguent ensuite discrètement vers le mélodrame, chaque étape du destin de Julieta semblant logique, bien imbriquées les unes à la suite des autres avec légèreté. Ceux qui pensaient renouer avec le sulfureux style Parle avec elle devraient passer leur chemin. C’est en homme très sage, mature et minutieux, qu’Almodovar a écrit son script et élaboré ses plans et ses séquences ; un goût prononcé pour les couleurs vives, la lumière et l’harmonie visuelle : les décors d’intérieurs ont l’élégance de ceux des magazines, et c’est avec volupté que sont filmés les ébat amoureux, caressés par le silence, considérés comme la seule issue aux sourdes souffrances imposées par la vie. Julieta s’y abandonne, avant de tomber dans une impasse, une incertitude permanente, où revient ce souvenir douloureux du suicide de l’inconnu qu’elle avait refusé d’écouter. Elle continue pourtant cette relation, construite prudemment sur de l’amour, puis soudain détruite, certaine, cette fois-ci, d’en être responsable. Inéluctable force de l’histoire, ce sont ces fautes, qui donnent au film son souffle principal, son intérêt.
    Antia reste très secondaire, elle demeure un prétexte pour confronter sa mère à son propre reflet. Tout cela reste de bout en bout mélancolique, jusqu’à parfois provoquer du malaise, et, au terme de cette guerre froide entre deux figures emblématiques, la mère et la fille, c’est sa passion pour les femmes que l’espagnol nous transmet, sa fascination envers leur complexité, leurs failles et leurs forces.
    Tout droit sorti des nouvelles d’Alice Munro (sacrée en 2013), le personnage de Julieta s’extrait de la société (in)volontairement à cause de son état névrotique, se coupe de ses semblables et, par la même occasion, de sa « capacité à vivre ». Seule, on la découvre incapable, en proie au même doute qui la ronge, mais aucunement pathétique. Un réalisme éclatant se dégage de ces situations successives, auxquelles le réalisateur ne prend part qu’en tant qu’observateur, regardant avec distance tout ce chaos, ces agitations, ces transmissions héréditaires, sans les juger, à la manière d’un naturaliste. Pourtant la direction d’acteurs n’en souffre point : ni Emma Suarez ni Adriana Ugarte n’est en roue libre, et leurs intentions de comédiennes se concentrent sur une approche frontale de leur rôle, un jeu qui s’adapte aux émotions, aux états d’âme. Tous les personnages n’en sont que plus clairs, plus lisibles, sans pour autant être vraiment figés dans leur interprétation. Ils sont intéressants dans le rapport qu’ils entretiennent avec la vie, la réalité. « Vous devriez accepter la réalité. Ca vous aiderait. »
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top