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    Julieta
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    338 critiques spectateurs

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    EricDebarnot
    EricDebarnot

    211 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2016
    Sous l'égide de Sirk et Hitchcock, Almodóvar - le désormais mal aimé (la majorité des Espagnols, de droite comme de gauche, le haïssent, et sa popularité hors Espagne a sérieusement chuté depuis quelques années) - est entré dans l'ère du ressassement. "Julieta" ne nous offre rien de nouveau : du mélodrame à mèche lente (on s'en fout un peu et puis d'un coup, nous voilà bouleversés), un scénario trop riche (assemblage de plusieurs nouvelles, et ça se sent), une virtuosité technique de vieux maître, de beaux portraits de femmes, des actrices en état de grâce. Du pur Almodóvar, quoi. Avec quand même de moins en moins de couleurs, de fantaisie, et de plus en plus de tristesse glaçante. On ne connaît pas ceux qu'on aime, nous dit "Julieta", et nos pires erreurs sont inconscientes, involontaires : elles ne nous en paraissent pas moins impardonnables. Sinon, Madrid, l'Andalousie, la Galicie sont superbes et nous font battre le coeur, mais c'est la touche d'onirisme hollywoodien (très 50's donc) - le train dans la nuit, la mer cruelle - qui finissent par emporter notre adhésion. Oui, Almodóvar ressasse, et nous sommes de moins en moins nombreux à aimer ça, mais c'est désormais avec une douceur sans pareille.
    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2016
    Voici un film réussi sur une histoire de famille dramatique. Les personnages sont parfaitement interprétés et le spectateur est vite pris par l'intrigue menée à la manière d'un film policier au suspens efficace. Cinéma à part que celui de Pedro Almodóvar qui procure toujours tellement d'émotion.... j'ai vraiment aimé.
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    22 abonnés 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2016
    Une rencontre fortuite au coin d'une rue et la vie d'une femme, d'une mère, d'un seul coup bascule. Les secrets et sentiments enfouis dans les oubliettes de l'esprit resurgissent et prennent toute la place. Telle est l'histoire que nous raconte aujourd'hui Almodovar. L'histoire incroyable de la souffrance d'une mère, d'une femme multi traumatisée par la vie, sans nouvelles de sa fille depuis 12 ans. Grace à cette rencontre, amie de sa fille, Juliéta, va écrire un texte destiné à sa fille. Elle va nous faire remonter son histoire et nous raconter ce qu'elle a vécu. Dans les méandres insondables des couples et des familles Almonovar promène une fois de plus sa caméra colorée dans une image irréprochable, un rouge omniprésent et surtout une mise en scène stupéfiante. Ce film fluide et abouti recentre le cinéaste au cœur même de son oeuvre : une histoire de femme pleine d'humanité et de chaleur.
    Ufuk K
    Ufuk K

    527 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2016
    "julieta " dernier film de Pedro Almodovar acclamée par la critique est un film que j'attendais avec impatience. ca commence comme une gentille romance puis tout à coup le film prend une tournure d'une tragique grecque, l'émotion que "julieta " ressent nous prend à la gorge faisant mieux comprendre ses émotions passées, présentes et futures.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    62 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Almodóvar, grand nom du patrimoine international du cinéma, revient avec un récit passionnel, réfléchi et intelligent qui nous renvoie sans cesse à nos priorités relationnelles qui composent nos vies. Entre simplicité et pureté, c’est l’histoire triste de toute une vie qui est exploitée qui parle de destin, d’amour, d’incertitude et de culpabilité. Nos fondements sont ébranlés et nous mènent à une question représentant la morale centralisatrice de ce film : Que ferions-nous sans les gens qu’on aime ? Sceptique au premier abord, certains pensent qu’Almodóvar périme. On a très peur de regretter le choix de ce film et pourtant, une fois le rideau final levé, nous sommes renversés !

    Bilan : Semblable une pièce de théâtre antique, « Julieta » est une pépite moderne du cinéma espagnol.
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2016
    Le cinéma est un art d'abord visuel ! Pedro Almodóvar sait, avec quelle pertinence, illustrer ce truisme, dans ce très beau "Julieta" - ce qu'indique, avec éclat (mais sans déflorer le sujet), l'affiche, reprenant une des plus saisissantes images de son dernier film en date.... Enfin, pas tout à fait - à vous la surprise... Mais le drame intime de Julieta (Emma Suárez) ne peut s'exprimer par l'image "nue". Après un coup de pouce du destin spoiler: (elle croise dans une rue madrilène "Bea", qui fut de longues années durant la meilleure amie de sa fille, mais qu'elle a perdue de vue depuis 12 ans - comme cette dernière... ce qui rouvre brutalement une terrible blessure)
    , elle entreprend de rédiger ses "confessions". Et convoque alors la Julieta qu'elle fut jeune (Adriana Ugarte), "Xoan", le père d'"Antia", celle-ci bien sûr (jusqu'à ses 18 ans), et quelques autres figures familières (parmi lesquelles "Marian", alias Rossy De Palma, dans un rôle fort peu sympathique..). Une douleur immense, alimentée par les non-dits (genre volontiers cultivé en famille....) : ce portrait de femme adopte le ton général du mélodrame, parfaitement maîtrisé, et plutôt très classique, loin des bizarreries, afféteries, et autres outrances almodovariennes habituelles ! Les amateurs desdites ne trouveront donc peut-être pas leur compte ici (comme le jury cannois ? - à suivre...). Quand d'autres (dont je suis) salueront la délicatesse (voire la quasi-modestie) de la mise en scène, et le grand moment d'émotion (sincère).
    MàJ : PA encore "oublié", dans un Palmarès 2016 très politiquement correct - comme d'hab', depuis un bon moment
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2016
    Enfin, Almodovar est de retour ! On l'avait un peu perdu ces dernières années avec ses œuvres étranges, peu inspirées comme "Les amants passagers", "La piel que habito" ou "Etreintes brisées". Il nous revient au mieux de sa carrière, retrouvant le génie suave et délicat de "Tout sur ma mère", "Parle avec elle", "La mauvaise éducation" ou "Volver". Le réalisateur choisit la pudeur et la sobriété pour filmer cette femme, Julieta, qui se raconte à travers une lettre pour sa fille, disparue mystérieusement de sa vie. Certes, Almodovar ne peut pas s'empêcher de peupler son image de gros plans de tissus, de statuettes, de pans de fenêtres, rappelant les talons qui déambulent dans la rue de son magnifique "Talon Aiguille". Il filme Madrid avec l'amour qu'on lui connaît, la mer comme immergée dans une maison, et surtout le visage de ces femmes, au plus près de leur solitude et de leur douleur. On reconnaît la musique d'Alberto Eglesias, à la fois pesante et légère, qui accompagne la plongée désespérément mélancolique des personnages féminins. On reconnaît sa patte des dialogues, les faillites du désir, l'obsession de la mort, et l'ambiguïté des genres et des attirances sexuelles. Bref, Almodovar fait du véritable Almodovar. Il a apuré la photographie, il n'en rajoute pas à l'hystérie et la désespérance de ses héroïnes. Il se contente de filmer Julieta, qui est tout à la fois la fille, l'amante, l'épouse, la mère et la femme abandonnée ou trompée. Il la regarde s'émerveiller, pleurer, se confier, et finalement, plus qu'un film, "Julieta" devient une sorte de grand portrait pictural d'une mère passionnée et meurtrie, dévouée et perdue, une sorte de monstre de beauté et de tristesse.
    PaulGe G
    PaulGe G

    113 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2016
    pedro change de registre, après avoir déjanté, il nous propose un drame. une histoire simple et bouleversante,servie par d'admirables comédiens, une caméra directe qui ne cherche pas d'effets, mais qui raconte ce qui malheureusement peut arriver dans une famille,
    le cinéaste sera toujours un grand du cinéma espagnol et pour longtemps j'espère.
    vidalger
    vidalger

    327 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Du grand art ! La cosmogonie habituelle d'Almodóvar est ici développée avec majesté, les plans sont amples, les faits empreints d'une infinie tristesse, les comédiennes sont des divas, on est au milieu d'une tragédie grecque...Au fil d'une histoire simple où les femmes jouent les rôles principaux, le scénario évoque les grands thèmes de la mort, de l'amour et du remords. Avec un brin de suspense, sans effet spéciaux, on passe d'une époque à l'autre, du littoral espagnol au centre de Madrid, de la joie d'une rencontre à la tristesse d'un deuil, sans effort, avec cette facilité déconcertante à laquelle le maître espagnol nous a habitué. Beauté des images. Musique envoûtante. Tout est fait pour nous faire oublier le bizarre précédent film d'Almodovar - les Amants passagers - et c'est bien.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2016
    Sublime!!!!! Du grand Almodovar.....j'ai adoré cette histoire de famille...tellement vraie....des comédiennes justes dans leur role de Julieta....
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Quel régal de retrouver un Almodovar dirigeant des femmes- des jeunes comme des âgées, des quelconques comme des beautés attirantes- et les observant toutes avec la même délicatesse, mais sans concession. Il leur a tissé un scénario rempli de décès, de séparations, d’amours blessés, de faux-semblants et de non-dits. Mère et fille, père et fille, mère et mari, tout y passe. C’est dense et dramatique, mais limpide. Un film plein, pas trop long, une maitrise dans l’exposition et le montage de ce long retour en arrière que nous raconte une femme marquée par les disparitions d’êtres chers. J’ai eu un peu de mal à accrocher au début avec le jeu d’Emma Suarez, l’une des nouvelles actrices du cinéaste, mais la patte de Pedro a fini par l’emporter. Rossy de Palma, dans un petit rôle, crève l’écran.
    Pas de remplissage ni de transition, l’écriture de Julieta fait succéder les scènes essentiellement intimes, dans des lieux clos ou dans un environnement urbain cadré serré. Même la mer est filmée derrière une fenêtre à petits carreaux ! Des touches de couleurs sublimes quand même, mais globalement on est loin de l’excès des années 80 et de la movida. Almodovar est apaisé, certes moins puissant que dans Tout sur ma mère, mais on retrouve ici la profondeur d’analyse de l’âme féminine qui a fait à juste titre sa réputation. Il n’a rien perdu de sa patte de créateur de scènes à la composition esthétique méticuleuse, offertes à nos yeux réjouis. La bande musicale allège plus qu’elle n’agresse. Un moment à ne pas rater.
    juin 16
    didbail
    didbail

    31 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2016
    Encore un très beau film d'Almodovar, dans la veine de Volver ou de tout sur ma Mère. Seule la fin "bateau" déçoit un peu.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2016
    un excellent Almodovar tout en retenue, en sensibilité, en maîtrise. Un film qui monte crescendo, petit à petit jusqu'à la dernière scène qui met la cerise sur la gâteau. Deux excellentes actrices.
    Acidus
    Acidus

    740 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2016
    Ma connaissance du cinéma d'Almodovar tient uniquement à "Talons aiguilles" et à tout ce que jai pu entendre à droite et à gauche. Partant de là, "Julieta" me semble aborder des thèmes récurrents dans sa filmographie: prédominance des personnages féminins, de la relations mère/fille, de la mort,... Pas forcément le genre d'intrigue que j'affectionne mais c'est tellement bien écrit, raconté et mis en scène que l'on adhère rapidement à ce drame familial.
    Le plus bluffant est assurément la réalisation elle-même avec notamment un jeu de couleurs, très vives, qui donne beaucoup d'éclat à l'image. Les deux actrices incarnant Julieta achèvent de nous convaincre et parviennent, avec justesse, à véhiculer ce qu'il faut d'émotion et de profondeur.
    ninilechat
    ninilechat

    75 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2016
    Décidément, il vieillit, Pedro!! Quel film sage, classique, intériorisé il nous livre cette fois ci! Non, point de beau jeune homme se déguisant en nonne pour séduire un curé (ou le contraire), pas le moindre transsexuel amoureux d'un chirurgien fou, mais une histoire grave et assez poignante de culpabilité et d'incompréhension. Une belle histoire de femmes, de ces femmes dont il parle si bien, et qu'il comprend certainement bien mieux que les hommes!

    Julieta est une ravissante professeur de lettres classiques. Un jour, alors qu'elle prend le train, un homme vient s'asseoir à côté d'elle; mais elle n'a pas envie de bavarder avec lui, et elle part au wagon restaurant. Dans la nuit, arrêt brutal du train. L'homme s'est suicidé. Si elle avait accepté le dialogue, aurait il changé ses plans? Cette anecdote en marge de l'histoire est bien venue pour créer un certain climat de tension et d'angoisse, alors que par ailleurs tout va bien. Au cours de ce même voyage, Julieta a en effet rencontré l'homme de sa vie, Xoan (Daniel Grao), un pêcheur avec qui elle va s'installer et avoir une petite fille, Antia. (Juste histoire de charrier un peu Pedro Almodovar, ils ont un sacré train de vie les pêcheurs des Asturies pour pouvoir s'offrir une aussi jolie villa et une femme de ménage!

    C'est une sorte de thriller psychologique. Car Julieta, nous l'avons rencontrée au début du film, à la cinquantaine (Emma Suarez), écrivant son histoire après avoir rompu avec un compagnon très attentif (Dario Grandinetti) et nous nous demandons comme le couple si tendre, si uni formé par Julieta et Antia a pu ainsi éclater, au point que la jeune fille a, un jour, juste arrivée à la majorité, brusquement disparu et que depuis douze ans, Julieta ignore ce que sa fille est devenue...

    Toute cette histoire est prenante; elle nous raconte avec beaucoup d'intelligence et de justesse comment de minimes (en apparence) blessures de l'adolescence peuvent devenir des plaies qui ne guérissent pas.....

    Et où est il notre Pablo? rassurez vous, il est bien là: par le plaisir qu'il prend à filmer les rues de Madrid; par la vitalité, le dynamisme avec lesquels le film évolue, par l'explosion des couleurs, et par la beauté des actrices qu'il a choisies, elles sont belles à couper le souffle: Adriana Ugarte, qui incarne Julieta jeune, tout comme Imma Cuesta, Ava la sculptrice avec qui Xuan couchait un peu de temps en temps. Où trouve t-il des filles aussi superbes, et qui jouent comme elles respirent? Et puis, les petites sculptures que réalise Ava, c'est de l'Almodovar pur sucre....

    Aucune de ses actrices chouchoute alors? Siiiiii! vous retrouverez Rossy de Palma, mais aïe aïe aïe, non plus en clubbeuse aux faux cils de trois centimètres de long, mais en femme de ménage outrageusement permanentée... et passablement malfaisante.

    A voir absolument. Du beau cinéma psychologique classique, soutenu par une mise en scène vitaminée!
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