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Votre avis sur Julieta ?
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C'est un excellent Almodovar basé sur le thème de la culpabilité. Comment cette culpabilité va se transmettre à l'insu d'une femme à sa fille. Nous suivons la vie d'une femme à travers son histoire personnelle au moment où celle-ci décide de quitter Madrid pour le Portugal. Une rencontre impromptue fait chavirer ce projet, et nous apprenons que la femme n'a plus de nouvelles de sa fille depuis douze ans. Une lueur d'espoir lui fait penser qu'en allant revivre dans son ancien appartement, elle pourra espérer renouer avec sa fille. La femme nous raconte alors son histoire, grâce à un cahier qu'elle rédige devant nous. Un peu comme une intrigue policière, les éléments sont amenés un par un et dévoilent une complexité humaine insoupçonnée. Les personnages ont tous cette force qui conduit ce grand et beau film. Il est trop tôt pour parler de chef d’œuvre, mais je pense que nous n'en sommes pas loin. Un film qui pourra déranger certains, notamment ceux qui pourraient retrouver une histoire commune à la leur. Un film qui dérange parce qu'il met le doigt sur cette impossibilité à savoir transmettre l'amour entre parents et enfants, et cette violence lorsque l'enfant ne suit pas la trajectoire prévue.
Julieta est un très bon film d'Almodovar. C'est un film sans prétention retraçant la vie d'une femme qui pourrait être notre mère ou notre voisine. Une femme qui se construit et affronte les obstacles un par un. Qui fait face au deuil, à la maladie, la mort, la perte.
Une femme qui se construit dans la maternité. Autour d'une fille qu'elle délaisse mais pour qui ses sentiments sont les plus sincères.
Dans Julieta, je retrouve toute la chaleur d'un film d'Almodovar. Les couleurs éclatantes et la photographie irréprochable. Des actrices magnifiques et qui portent un personnage au caractère bien trempé. Les hommes n'ont pas la part belle malheureusement et tendent à être éclipsés quelque peu.
Rien que la dualité entre Julieta et la dame qui s'occupe de sa fille tout en faisant le ménage est bien amené.
Trois ans après, j'en garde toujours de magnifiques souvenirs.
Une femme qui se construit dans la maternité. Autour d'une fille qu'elle délaisse mais pour qui ses sentiments sont les plus sincères.
Dans Julieta, je retrouve toute la chaleur d'un film d'Almodovar. Les couleurs éclatantes et la photographie irréprochable. Des actrices magnifiques et qui portent un personnage au caractère bien trempé. Les hommes n'ont pas la part belle malheureusement et tendent à être éclipsés quelque peu.
Rien que la dualité entre Julieta et la dame qui s'occupe de sa fille tout en faisant le ménage est bien amené.
Trois ans après, j'en garde toujours de magnifiques souvenirs.
Almodovar est vraiment un cinéaste de sentiments . Les mélos c est vraiment son truc et tant mieux . Personnellement j adore sa façon d exprimer les désordres de l âme de ses comédiennes qui se fondent à coeur et corps perdue dans ses oeuvres . Ce film est d une violence inouïe pour l amour maternelle et à la fois la passion est exprimée totalement et les personnages vont jusqu' au bout .
C’est dramatique, précis, ça tient en haleine, c’est du pur Almodovar. Avec Emma Suarez, Adriana Ugarte
Si le film touche autant, c'est sans doute parce que via la noria de flash-backs et leurs voix off, il revient sans cesse à l'essence du cinéma : l'alliance du mot et de l'image.
Acteurs incarnant leurs personnages, complexité des relations parents enfants, ambiance douce amère et beaucoup d'emotions contenue, un joli film
Très beau film, qui traite de la culpabilité, des relations mère fille, etc.... rien de passionnant à première vue mais c'est si bien fait qu'on se laisse porter.
Je suis et resterais à jamais marquer par ce film pour son texte fort !
Soit niveau réalisation Almodovar aurait pu faire mieu mais le film excelle tout de même dans sa beauté !
Soit niveau réalisation Almodovar aurait pu faire mieu mais le film excelle tout de même dans sa beauté !
Avec Julieta, Pedro Almodóvar délaisse totalement l’exubérance pour s’engager dans un récit plus sobre, empreinte de mélancolie et d’une élégance dépouillée. Inspiré par les nouvelles d’Alice Munro, le film devient une méditation sur la mémoire, la culpabilité, et ce lien viscéral qui unit une mère à son enfant, au cœur d’une quête almodovarienne du féminin.
Exit les éclats carnavalesques et la vivacité criarde : ici, chaque geste, chaque plan, respire la retenue. Pourtant, la mise en scène reste d’une intensité viscérale, où chaque détail visuel, chaque couleur, participe à la réflexion.
Almodóvar, maître du langage chromatique, réinvente sa palette : le rouge, jadis éclatant, se mue en une douleur contenue et en passion étouffée ; le bleu, profond et glaçant, devient le spectre de l’isolement et du manque. Entre ces teintes, des pastels adoucissent le cadre, traduisant la nostalgie d’un bonheur fragile.
Le film resserre son cadre, épousant l’intériorité de ses personnages. Les visages, les objets du quotidien, les espaces clos, deviennent autant de miroirs d’âmes tourmentées. Dans ce minimalisme, Almodóvar capte l’essentiel : la faille, le silence, le poids de l’absence.
Emma Suárez et Adriana Ugarte incarnent Julieta avec une intensité qui transcende l’écran, donnant corps à cette femme à la fois forte et fracturée. Leurs performances, d’une délicatesse rare, tissent un portrait à multiples facettes, où chaque regard, chaque hésitation, éclaire les méandres d’une vie marquée par l’amour et la perte.
Avec Julieta, Almodóvar ne cherche pas l’éclat, mais la profondeur. Il transforme le minimalisme en puissance émotionnelle, réaffirmant son art de raconter l’intime avec une beauté presque douloureuse, où chaque image semble chuchoter un secret universel.
Exit les éclats carnavalesques et la vivacité criarde : ici, chaque geste, chaque plan, respire la retenue. Pourtant, la mise en scène reste d’une intensité viscérale, où chaque détail visuel, chaque couleur, participe à la réflexion.
Almodóvar, maître du langage chromatique, réinvente sa palette : le rouge, jadis éclatant, se mue en une douleur contenue et en passion étouffée ; le bleu, profond et glaçant, devient le spectre de l’isolement et du manque. Entre ces teintes, des pastels adoucissent le cadre, traduisant la nostalgie d’un bonheur fragile.
Le film resserre son cadre, épousant l’intériorité de ses personnages. Les visages, les objets du quotidien, les espaces clos, deviennent autant de miroirs d’âmes tourmentées. Dans ce minimalisme, Almodóvar capte l’essentiel : la faille, le silence, le poids de l’absence.
Emma Suárez et Adriana Ugarte incarnent Julieta avec une intensité qui transcende l’écran, donnant corps à cette femme à la fois forte et fracturée. Leurs performances, d’une délicatesse rare, tissent un portrait à multiples facettes, où chaque regard, chaque hésitation, éclaire les méandres d’une vie marquée par l’amour et la perte.
Avec Julieta, Almodóvar ne cherche pas l’éclat, mais la profondeur. Il transforme le minimalisme en puissance émotionnelle, réaffirmant son art de raconter l’intime avec une beauté presque douloureuse, où chaque image semble chuchoter un secret universel.
Julieta signe le retour en grande forme d'Almodovar. Les actrices sont bouleversantes et la mise en scène est très belle. Je recommande !
Film magnifique : les images, couleurs, cadrages... sont superbes. Malgré une histoire pas très gaie, de beaux personnages, attachants. Le film est bien construit, très bien joué, on se laisse prendre, à voir
Almodovar nous conte l'histoire de Julieta, une femme bouleversée par la disparition de sa fille et qui, après avoir tenté d'accepter la distance, cherchera à renouer le contact au travers de ses souvenirs. Almodovar poursuit, dans sa mise en scène et ses personnages, son style très chic poétique. L'histoire de Julieta est celle du deuil de son père, de sa fille, de sa mère. Elle nous tient en haleine tout du long pour nous bouleverser à plusieurs reprises. Adriana Ugarte et Emma Suárez sont toutes les deux excellentes dans leurs interprétations.
Un grand cru Almodovar .
La plupart des hommes n'ont pas le beau rôle dans ce film et la plupart des femmes sont magnifiques. A eux les petits arrangements avec la loyauté , à elles l'incorrigible aptitude à absorber la culpabilité....
Comment un homme provoque le sacrifice des 3 femmes de sa vie, qui ne songent apparemment à aucun moment qu'il est le seul responsable de son tragique destin.
Le personnage de Rossy de Palma est inquiétant à souhait. Elle est celle par qui le malheur arrive .... volontairement ou pas, à chacun d'en décider...
La plupart des hommes n'ont pas le beau rôle dans ce film et la plupart des femmes sont magnifiques. A eux les petits arrangements avec la loyauté , à elles l'incorrigible aptitude à absorber la culpabilité....
Comment un homme provoque le sacrifice des 3 femmes de sa vie, qui ne songent apparemment à aucun moment qu'il est le seul responsable de son tragique destin.
Le personnage de Rossy de Palma est inquiétant à souhait. Elle est celle par qui le malheur arrive .... volontairement ou pas, à chacun d'en décider...
Almodovar part d'une histoire simple, de drames de la vie que chacun pourrait connaître; mais il le fait avec infiniment d'amour pour ces acteurs / personnages. Il en découle une beauté inouïe dans la réalisation, beaucoup de poésie qui accompagne toujours les bonheurs et malheurs des protagonistes. Ce soin infini qu'il apporte à chaque plan transcende le film, presque comme un message pour nous dire qu'il y a toujours quelque chose de plus grand qui veille sur nos vies. Julieta est un film à la fois touchant et utile, au sens noble du terme; utile à l'existence.
histoire simple et brute, parfois d'une tristesse sans limite. on est acteur de la vie d'une jeune mère/veuve heureuse puis terriblement désespérée. bande son sèche avec un support de basses impressionnantes.
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