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    Julieta
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    Blog Be French
    Blog Be French

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Après le creux des Amants Passagers, Pedro Almodovar présentait à Cannes son nouveau film, Julieta, cherchant à témoigner des difficultés existantes lorsque nous sommes confrontés à l'absence. Beau esthétiquement, touchant, et avec des actrices d'une justesse incroyable, le réalisateur espagnol renoue avec ses deux sujets fétiches : l'amour et le deuil. S'il le film est réussi, on regrettera toutefois une narration assez linéaire et un manque de questionnement qu'on apprécie chez Almodovar (Volver ou La piel que habito, par exemple).
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2016
    Adieu l'Almodovar joyeux, loufoque, novateur, (re)passons à l'Almodovar rempli d'une profonde tristesse et de nostalgie, amertume....(vidé quoi) si j'était lusophone le mot qui viendrait à ma bouche en sortant du ciné serait saudade. Bien exécuté, néanmoins la pléiade de "filles Almodovar" ne sont pas à la hauteur des précédentes. Le sujet de l'absence inexpliquée, si cher au cinéaste, n'est pas ici si bien développée que, par exemple, dans "Volver". Je pense qu'Almodovar décline depuis. Dommage.
    pitch22
    pitch22

    171 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2016
    Avec JULIETA, Pedro Almodovar a adapté trois nouvelles d'Alice Munro dans une approche qu'il avoue assez fidèle, alors que pour ses précédents films, ses lectures avaient servi de simples inspirations. De fait, l'esprit du cinéaste, s'il est là, perd cependant à la fois sa folie inventive comme son humour, ici complètement évacué. Ça donne un film en demi-teinte: grave, austère, relativement mystérieux, magnétique, progressivement tragique, au rendu vif, souvent magnifique, mais aussi plutôt lourd, dénué d'humour, faussement alambiqué, pudique, dans un style posé et paradoxalement confus qui vire a la série de luxe, inachevée et frustrante. On en sort en effet avec la fâcheuse impression qu'il manque des pièces au puzzle ou un chapitre au roman, abruptement refermé. Après avoir hésité sur l'identité du climax, l'intrigue annoncée -celle qui a été mise en avant par le synopsis ou les présentations médias-, peine à arriver; elle vient à vrai dire bien tardivement, trop pour traiter le sujet, ce qui finit par nous laisser en rade, en pleine route... Ce choix regrettable se trouve compensé par un travail esthétique et graphique particulièrement séduisant, bien souvent splendide (couleurs, costumes, décor, teintes, lumière, œuvres d'art et, bien sûr, maquillage... la transition entre Adriana Ugarte et Emma Suarez reste tout de même bluffante), le tout soutenu par une musique discrète et délicate, sans parler du jeu des acteurs, sensiblement juste (toutefois Antia enfant peine à convaincre). Quoiqu'il en soit, on aurait bien voulu le prolongement ne serait-ce que de cinq-dix minutes du film, au lieu de devoir imaginer une suite à partir d'éléments rapidement récoltés... spoiler: Antia, qui selon son amie est devenue une fanatique, aurait donc rejoint un secte paranoïaque, mais on n'en sait pas plus
    Mystère dans le mystère; on peut imaginer la suite... Le cinéaste a semble-t-il préféré éviter l'audace d'une création scénaristique plus personnelle (encore qu'il soutient que l'histoire passe par le filtre de son soi profond, qu'il met toujours de lui-même), préférant suivre plutôt sagement un récit déjà écrit, apte à l'inspirer et calibré pour Cannes. Petite forme, manque d'audace ou d'inspiration, quoiqu'il en soit, le génie d'avant n'est plus guère perceptible dans cette transposition si ce n'est par des choix purement formels. Le film aurait tout de même dû être allongé et allégé dans sa première partie, histoire d'éviter une certain ennui. L'ensemble est beau mais bancal, sans ligne franchement directrice, donc moyen. JULIETA souffre en fin de compte d'un manque d'ampleur, ce qui n'enlève rien à ses évidentes et hautes qualités formelles mais rend l'objet bien triste.
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2016
    Comment on fait pour vivre dans l'attente ? Une mère tente de vivre sans sa fille. Comment en est-on arrivé là ? C'est ce que le film raconte dans une suite de flash-back. C'est l'intimité d'une relation qui est montrée ici. Comme souvent chez Almodovar, tout est pudeur et suggestion. A l'image de ce que l'on voit à l’écran : des plans précis, des décors fins et des couleurs confortables. Une interprétation au top. On pourra reprocher à Almodovar d'être un brin mono-thématique mais quand on aime …
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2016
    Je suis, c'est vrai, sans doute un peu dur avec Julieta, mon tout premier Almodóvar. Un peu déçu, en fait, par la direction qu'il finit par prendre en désamorçant un possible climax et en choisissant la sobriété, moi qui suis c'est bien vrai un peu trop formaté à un cinéma définitif et parfois un peu boursouflé. S'il ne montre pas les retrouvailles supposées, s'il n'habille pas son récit d'un point d'orgue qui se terminerait en un cri du cœur (qu'il soit douloureux, plein de force, ou les deux peu m'importe), c'est sans doute parce que le réalisateur madrilène veut donner à son personnage une consistance supérieure, en faire un absolu qui existera extérieurement aux attentes qu'on a quant à son histoire, à un propos défini ou à une volonté d'émouvoir qui serait pour le coup aussi classique que prosaïque. Non, Almodóvar préfère finir par faire de son héroïne une figure souveraine, qui n'existe que par elle-même et finit par devenir le film lui-même, aspirer toute sa symbolique et tous ses personnages (qui gravitaient déjà autour d'elle) pour toucher, c'est vrai, à quelque chose qui ressemble au cœur d'une vie toute entière. Après coup, je comprend un peu mieux la démarche, mais il n'en reste pas moins que la dernière partie m'aura un brin décontenancé et paru perdre en intensité. Jusque là, pourtant, j'avais beaucoup aimé cette histoire, y voyant une magnifique fable sur la vie, déjà écrite (le parcours de Julieta s'imbrique dans celui de toutes les femmes qu'elle connaîtra) autour d'une jeunesse qui est éternelle mais volage, qui déchoit petit à petit les gens de la couronne qu'elle leur avait un jour offerte. Ainsi, Almodóvar réussit subtilement à marier la beauté éclatante dont est capable l'humain (avoir Adriana Ugarte comme vitrine et comme miroir peut aider, en ce sens) avec la banalité absolue qui la sous-tend, de par la nécessité du changement et la répétition infinie d'une beauté qui finit par en perdre tout sens. C'est peut-être dans cette première partie et ces moments de grâce déjà perdus au milieu des millions d'autres qui les ont précédés que le film trouve le mieux sa respiration. La photo chatoyante et pleine de vie s'y confronte parfaitement à une mise en scène clinique, comme un oiseau exotique retenu par une cage. La forêt de symboles, l'inféodation à la mythologie grecque et un vocabulaire très référentiel (on pense à Hitchcok, notamment) laissent aussi passer cet éclairage particulier et inquiétant sur des faits déjà écrits, dont on peut déjà lire les premières fissures si on sait regarder où il faut. Julieta, s'il ne se départ jamais de sa tendresse, arbore alors une supériorité pleine de regret sur ses personnages, qu'il parait accompagner dans leurs étreintes avec la conscience de ce à quoi ils sont promis. Peut-être un peu chargé par moments pour ne pas apparaître comme une machine à émotion trop huilée, Julieta évite quand même l'outrance par la souplesse et la retenue de sa mise en scène, qui sonde en profondeur son personnage principal. À regarder Julieta se débattre au sein de sa vie, dont les mystères lui sont insondables, on finit ainsi par en perdre tout recul, par plonger avec elle dans ce tourbillon existentiel (la mer amène aussi son aura intrinsèque) et, renvoyés à nos propres expériences, on finit par croire vraiment aux légers excès du scénario tant la matrice émotionnelle et psychologique du film parait crédible au point d'en être vitale. Tourné et écrit avec sincérité, Julieta est un très beau film, pas de doute là-dessus. Il sacrifie simplement à mes yeux un peu de son potentiel et de sa capacité à marquer pour rester fidèle à son personnage. Tout à fait défendable, juste peut-être pas complètement fait pour moi.
    Scorcm83
    Scorcm83

    106 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Habituellement conquis par le travail du réalisateur espagnol, je pensais voir avec ce *Julieta* tout ce qui m'avait plu dans *Hable con ella*, *Volver*, *La Piel que Habito* ou encore *Los Abrazos Rotos*, malheureusement je dois avouer avoir été particulièrement déçu par ce dernier cru.

    En fait, j'ai trouvé l'histoire assez basique, malgré le fait que son scénario ait été tiré d'un mixe de trois nouvelles à la base déconnectées qu'Almodovar a rassemblé en un seul et même film. Finalement, *Julieta* se révèle assez frustrant, présentant des séquences assez intéressantes, une photographie magnifique, toute en couleur, et des acteurs très justes, on n'atteint pas une seule seconde l'ampleur émotionnelle ou dramatique de ses films précédents. A vrai dire, lorsque le générique de fin a commencé à défiler, je me suis dis : "tout ça pour ça ?"

    En effet, au vu des critiques dithyrambiques (presse comme spectateurs) je m'attendais à un petit chef d'oeuvre, loin de m'imaginer que celui ci ne serait en fait qu'un film mineur dans la filmographie du cinéaste espagnol. Ce n'est pas mauvais, mais trop faible comparé au reste de sa filmo. Cela reste un avis personnel et beaucoup seront touchés par la justesse et le réalisme de l'histoire. Mais je trouve justement que ce réalisme ne colle pas à Almodovar. Il a l'habitude de déployer une mise en scène très mélodramatique, presque guimauve, qui correspond à de grandes tragédies scénaristiques, pas à un drame intimiste comme celui ci, du moins, c'est comme ça que je le ressens.

    Bref, pourquoi pas.
    virg2312
    virg2312

    19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2016
    Fan d'Almodovar, j'ai trouvé le film entre 2 courants : Le drame almodovarien autour d'un portrait de femme et la tragédie grecque mêlant fatalité et non-dits. J'ai aimé mais ce n'est pas mon préféré. Almodovar qui innove ça donne La piel que habito. La c'est légèrement tiède.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 mai 2016
    Merci Pedro pour ce film.Tu m as embarqué bonne et belle histoire rien à dire concernant les acteurs.
    Décidément l Espagne est à l honneur entre la victoire de Séville hier et ce film :-).
    Belle surprise!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mai 2016
    Pas mal, oui. Alors qu'il y ait eu de nombreuses protestations du fait de l'absence de ce film au palmarès de Cannes..... En même temps, il a été sélectionné, ce qui est déjà bien après avoir vu le film . Personnellement, j'ai du mal à comprendre cet engouement. Je trouve pour ma part que les films d'Almodovar , que j'adorais pour son côté subversif, quand j'étais jeune, là perdent en saveur.... Il s'essouffle un peu, on passe un bon moment, l'histoire tient un peu la route.... La culpabilité de cette mère oui, pourquoi pas?! Les comédiennes sont superbes oui, mais le scénario manque de substance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 juin 2016
    Pedro Almodovar renoue avec ses histoires de femmes et parvient à susciter, par moments, de l'émotion en décrivant les états d'âme de cette femme mure qui a perdu tout lien avec sa fille depuis 12 ans.
    S'apprêtant à partir vivre sa retraite au Portugal, elle décide au dernier moment de rester à Madrid car elle vient d'apprendre que sa fille Atia habite en Suisse et a 3 enfants. Elle s'installe alors dans un nouvel appartement et commence à rédiger un journal personnel où elle explique ce qui l'a amené là.
    Au travers de flash-back, on revisite le parcours de jeunesse et la passion amoureuse qui a conduit cette femme a avoir cet enfant qui, une fois majeur, l'a quitté.
    Utilisant une musique propice à l'évocation d'un drame, on se surprend à attendre la découverte d'un mystère qui ne viendra pas. Car le propos d'Almodovar est d'évoquer ces rencontres inattendues qui parsèment l'existence, auxquelles on ne s'attend pas, comme la scène du cerf et du train, et qui seront des étapes importantes dans le parcours d'une vie.
    Les êtres sont attirés les uns vers les autres jusqu'à ce que des évènements imprévus les séparent. Cette fatalité de la vie est inexorable et peut s'apparenter à une tragédie grecque dont la triste fin est le sort réservé aux héros.
    Cette perte de l'être aimé cause la plus grande des douleurs, et les raisons possibles de cette disparition restent sans réponse lorsque le(la) disparu(e) n'est plus là pour y répondre.
    L'histoire est triste, le poids des ans reste supportable à condition de pouvoir continuer à vire avec ceux que l'on aime malgré une progression de la vie qui emporte tout et face à laquelle on doit s'adapter même si on voudrait que rien ne change.
    On retrouve les thèmes habituels de l'auteur : sa marque picturale par l'utilisation récurrente des couleurs primaires (vêtements, décor), cela tourne parfois à l'obsession car les raccords se font souvent sur la couleur, sa volonté de monter les lieux de vie (maisons, appartements), et surtout son amour des personnages (donc de ses acteurs) et du temps qui passe.
    Pedro signe un mélodrame sentimental abouti où le temps passé et présent se rejoignent pour évoquer la condition féminine de Julieta, d'abord amante puis mère, transmission immuable de l'humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Julieta n'est pas à mes yeux le meilleur Almodovar comme le prétendent de nombreux critiques. Ca n'en reste pas moins un film bouleversant et magistralement réalisé. Almodovar n'a rien perdu de son talent, les plans et les couleurs dessinent une fresque saisissante, incarnée par deux actrices talentueuses.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juin 2016
    Très bon Almodovar, sujet très émouvant et la relation est très touchante entre ces deux personnages même si la fin est un peu décevant et attendu mais je n'en dirai pas plus
    Regis D
    Regis D

    36 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2016
    Une atmosphère de mystère autour d'une histoire d'amour du passé, le sentiment de culpabilité, du mal-être et des clivages, mère/fille/compagnon on n'est pas dans une comédie.
    Il y a peut-être une exagération du drama à mon goût après, on part en flashback, et on attend d'avoir toutes les pièces du puzzle, c'est haletant, c'est bien fait, bien écrit et réalisé.
    Bon film à vous !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juin 2016
    Un beau Almodovar mais pas le plus émouvant. Mise en scène tout en retenue mais je n'ai pas autant été touché. Je recommande tout de même
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    30 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Vu Julieta, le film visiblement signé Almodovar.
    Scénario élaboré, images léchées, mise en scène au cordeau, actrices nickel dirigées, déco minutieuse aux couleurs purement almodovariennes…
    Tout est parfait. C’est le défaut majeur du film. Dans la vraie vie, rien n’est jamais comme ça, archi fignolé ! C'est de ce désordre fondamental, existentiel, que naissent les émotions. Ici trop absentes.
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