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    Julieta
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    4,1
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    338 critiques spectateurs

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    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Julieta, ayant retrouvé espoir de revoir sa fille qu'elle n'a plus vu depuis plus de dix ans, va mettre sur papier sa vie, ses rencontres et tout ses non-dits...
    Un long flashback pour ce drame, entre regrets, culpabilité et fatalité...
    Le film est prenant et trés agréable à l'oeil avec ses belles couleurs, ses tenues toujours assorties aux décors, ses interprétations sobres mais très réussies et son intrigue tout en retenue.
    Un jolie film tout en mélancolie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Un Almodovar plutôt sobre, apaisé. Quelques facilités de scénario, mais bien interprété. Avait il sa place à Cannes? Pas vraiment, un peu trop convenu.
    opuhi
    opuhi

    5 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Je m'attendais à mieux
    cela manque d'originalité et de supens
    un almodovar en demi teintes qui a du mal à retriuver le souffle de parle avec elle ou de tout sur ma mère
    Philippe C
    Philippe C

    103 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Almodovar nous parle une fois de plus femmes auxquelles une fois de plus il rend hommage, des femmes ordinaires, qui ressemblent à celles de la vie de tous les jours. C'est un film sur la filiation, la culpabilité et les déchirements familiaux. C'est profond, minutieux, émouvant et dépourvu des exubérances auxquelles l'auteur nous avait habitué. Le procédé narratif est intéressant, la musique juste et les images colorées et parfaitement cadrées. Mais c'est presque un peu trop sage. Même si beaucoup de chose les sépare, ce film m'a rappelé par certains côtés "le temps est assassin" de Michel Bussi, où l'on retrouve aussi un journal-confession, des liens mères-filles difficiles sur fond de des drames familiaux courant sur 4 générations
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Beau mélo mais pas le top de Almodovar. Il manque un petit rien pour en faire un grand film comme il a su nous en faire il y a bien longtemps maintenant. On y retrouve pourtant tous les ingrédients mais manque l'essentiel : le sel! On attend un peu l'événement qui fera que le thème et les personnages prennent vraiment vie et âme. Reste une belle histoire d'amour et familiale sur le pardon, les non-dits qui amènent à des décisions brutales (fuir ou tomber dans des sectes pour échapper à la vérité et la formuler - oser tout lâcher), à de grandes solitudes et amertumes de part et d'autre, à des drames (presque courus d'avance d'ailleurs). J'admire le réalisateur dans sa manière si sensible de filmer et de parler des femmes dans toutes leurs contradictions et douleurs (surtout la maternité). On retrouve bien cette force ici est c'est bien cela qui m'a captivé et assez bouleversé au final. Je suis quand même restée sur ma fin en sortant, avec une conclusion soudaine et presque frustrante ("tout ça pour ça ?" presque) même si logique et belle à sa manière.
    Les actrices sont magnifiques, comme dans tous ses films, il sait les choisir. Mais pourquoi prendre 2 actrices pour le même rôle, sans réel différence d'âge et d'époque ? Cependant, chacune interprète ce rôle à 2 époques marquées soit par l'amour, soit par la douleur. La musique est pour une fois trop présente, proposant trop au spectateur de choisir son émotion. Trop de coïncidences aussi (rencontres par 2 fois de l'ancienne amie de sa fille, l'amoureux éconduit tombe sur l'héroïne pile quand elle se fait renverser etc.), ce qui alourdit le mélo (exprès ?). J'attendais aussi La grosse révélation, comme dans ses anciens films et j'ai donc été surprise voire déçue de la simplicité de l'histoire.
    Elle reste très belle, vraie et parle de beaucoup de choses intéressantes qui peuvent même secouer quand on les a soit-même vécues.
    Hervé L
    Hervé L

    14 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2016
    C'est un bon film d'Almodovar, sans atteindre toutefois le niveau de ses meilleurs mélodrames ("Tout sur ma mère",...). Et pour cause, ce film est un drame plutôt qu'un mélodrame: ce choix, assumé par Almodovar, entraîne un film plus sentimental qu'émotionnel. Relativement peu d'émotions en effet, le film laisse souvent assez froid à force d'être cérébral, des longueurs sont même ressenties dans ce film qui ne dure pourtant qu'1h39.
    Heureusement, on trouve aussi ce qui fait la force du cinéma d'Almodovar:
    - des personnages attachants, nuancés, toujours empreints d'humanité, traversés par des grands sentiments. On est loin de la tiédeur d'un cinéma souvent aseptisé par des personnages et des dialogues stéréotypés.
    - la richesse des thèmes abordés: ici, le sentiment de culpabilité, les relations mère-fille compliquées,...
    Pour traiter ces thèmes, Almodovar signe un film moins "movida" (moins excentrique et coloré) que d'habitude, en optant pour un style plus sobre, dénué d'humour et moins baroque, plus adapté à ce drame intimiste.
    A noter également dans ce film le plaisir de découvrir à l'écran la très belle actrice Adriana Ugarte dont on dit qu'elle pourrait devenir la nouvelle muse ou actrice fétiche d'Almodovar (après Pénélope Cruz, Victoria Abril,...).
    En résumé, ce film est un portrait mélancolique d'une femme rongée par la culpabilité... un film triste mais magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mai 2016
    Pas mal, oui. Alors qu'il y ait eu de nombreuses protestations du fait de l'absence de ce film au palmarès de Cannes..... En même temps, il a été sélectionné, ce qui est déjà bien après avoir vu le film . Personnellement, j'ai du mal à comprendre cet engouement. Je trouve pour ma part que les films d'Almodovar , que j'adorais pour son côté subversif, quand j'étais jeune, là perdent en saveur.... Il s'essouffle un peu, on passe un bon moment, l'histoire tient un peu la route.... La culpabilité de cette mère oui, pourquoi pas?! Les comédiennes sont superbes oui, mais le scénario manque de substance.
    may J.
    may J.

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2016
    Un film noir comme je les aime, mais plus léger que la plupart des films d'Almodovar.
    Les actrices jouent superbement bien, l'ambiance est géniale... Un peu déçue par la fin que j'ai trouvé bâclée et un peu "trop facile".
    Jean T
    Jean T

    34 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2016
    c'est extrêmement bien joué, les actrices sont splendides, les plans sont magnifiques mais je n'ai pas été touché comme j'ai pu l'être par le passé avec les films de Almodovar. En y repensant, le scénario n'est pas exceptionnel.
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Alors qu'elle s'apprête à quitter Madrid avec son compagnon pour le Portugal, Julieta croise Bea, une amie de sa fille Antia dont Juanita n'a plus de nouvelles depuis 12 ans. Celle-ci lui apprend qu'elle a croisé sa fille en Suisse avec ses enfants. Bouleversée par cette rencontre, Juanita rentre chez elle, décide de ne plus partir pour le Portugal et se souvient.....

    Avec "Julieta", Almodovar revient aux portraits de femmes qu'il affectionne tout particulièrement depuis "Talons aiguilles". L'histoire de Juanita est triste, faite de de regrets et de remords, marquée par la perte de son compagnon, le père d'Anita et la disparition de cette dernière. Le film est plein de sensibilité et ménage un certain suspense psychologique jusqu'à son dénouement. On ne peut qu'être frappé par le destin tragique de Julieta, seule et plongée dans l'incompréhension après toute une série d'évènements dramatiques ayant émaillés sa vie.

    Si le film, plein de sensibilité et bien construit, est réussi dans son genre, je lui ai préféré "la piel que habito", plus dérangeant et décalé. Sans misogynie aucune, je considère que Julieta séduira peut être davantage les femmes que les hommes... mais ces propos n'engagent que moi.

    Le casting du film est très bon avec Emma Suarez (Julieta à 50 ans), Adriana Ugarte (Julieta à 25 ans), Daniel Grao (Xoan) et Imma Cuesta dans le rôle d'Ava sans oublier Rossy de Palma qui jouait pour Almodovar pour la sixième fois.
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2016
    Je suis, c'est vrai, sans doute un peu dur avec Julieta, mon tout premier Almodóvar. Un peu déçu, en fait, par la direction qu'il finit par prendre en désamorçant un possible climax et en choisissant la sobriété, moi qui suis c'est bien vrai un peu trop formaté à un cinéma définitif et parfois un peu boursouflé. S'il ne montre pas les retrouvailles supposées, s'il n'habille pas son récit d'un point d'orgue qui se terminerait en un cri du cœur (qu'il soit douloureux, plein de force, ou les deux peu m'importe), c'est sans doute parce que le réalisateur madrilène veut donner à son personnage une consistance supérieure, en faire un absolu qui existera extérieurement aux attentes qu'on a quant à son histoire, à un propos défini ou à une volonté d'émouvoir qui serait pour le coup aussi classique que prosaïque. Non, Almodóvar préfère finir par faire de son héroïne une figure souveraine, qui n'existe que par elle-même et finit par devenir le film lui-même, aspirer toute sa symbolique et tous ses personnages (qui gravitaient déjà autour d'elle) pour toucher, c'est vrai, à quelque chose qui ressemble au cœur d'une vie toute entière. Après coup, je comprend un peu mieux la démarche, mais il n'en reste pas moins que la dernière partie m'aura un brin décontenancé et paru perdre en intensité. Jusque là, pourtant, j'avais beaucoup aimé cette histoire, y voyant une magnifique fable sur la vie, déjà écrite (le parcours de Julieta s'imbrique dans celui de toutes les femmes qu'elle connaîtra) autour d'une jeunesse qui est éternelle mais volage, qui déchoit petit à petit les gens de la couronne qu'elle leur avait un jour offerte. Ainsi, Almodóvar réussit subtilement à marier la beauté éclatante dont est capable l'humain (avoir Adriana Ugarte comme vitrine et comme miroir peut aider, en ce sens) avec la banalité absolue qui la sous-tend, de par la nécessité du changement et la répétition infinie d'une beauté qui finit par en perdre tout sens. C'est peut-être dans cette première partie et ces moments de grâce déjà perdus au milieu des millions d'autres qui les ont précédés que le film trouve le mieux sa respiration. La photo chatoyante et pleine de vie s'y confronte parfaitement à une mise en scène clinique, comme un oiseau exotique retenu par une cage. La forêt de symboles, l'inféodation à la mythologie grecque et un vocabulaire très référentiel (on pense à Hitchcok, notamment) laissent aussi passer cet éclairage particulier et inquiétant sur des faits déjà écrits, dont on peut déjà lire les premières fissures si on sait regarder où il faut. Julieta, s'il ne se départ jamais de sa tendresse, arbore alors une supériorité pleine de regret sur ses personnages, qu'il parait accompagner dans leurs étreintes avec la conscience de ce à quoi ils sont promis. Peut-être un peu chargé par moments pour ne pas apparaître comme une machine à émotion trop huilée, Julieta évite quand même l'outrance par la souplesse et la retenue de sa mise en scène, qui sonde en profondeur son personnage principal. À regarder Julieta se débattre au sein de sa vie, dont les mystères lui sont insondables, on finit ainsi par en perdre tout recul, par plonger avec elle dans ce tourbillon existentiel (la mer amène aussi son aura intrinsèque) et, renvoyés à nos propres expériences, on finit par croire vraiment aux légers excès du scénario tant la matrice émotionnelle et psychologique du film parait crédible au point d'en être vitale. Tourné et écrit avec sincérité, Julieta est un très beau film, pas de doute là-dessus. Il sacrifie simplement à mes yeux un peu de son potentiel et de sa capacité à marquer pour rester fidèle à son personnage. Tout à fait défendable, juste peut-être pas complètement fait pour moi.
    leoline
    leoline

    32 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2016
    J'ai aimé ce film très espagnol nouvelle génération - même si Almodovar n est pas si jeune ! - Sur les traces de vécus magnifiquement ressentis. Je me suis posé la question de savoir pourquoi on aimait ce cinéma mi réaliste mi sociétal. Bien sûr l histoire est d'une banalité que l on adopte tout de suite puis d une complexité que l on décortique aussi avec le fil des images et du scénario. En clair on se retrouve tous un peu dans le rapport aux personnages. Julieta est donc un petit morceau de roman de vie qu il faut prendre dés le départ comme sur un tapis roulant et aller (sans regarder sa montre !) au bout de l histoire qui se termine sur une émotion forte et poignante. A voir !
    cylon86
    cylon86

    2 562 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2016
    Je n'ai pas vu énormément de films réalisés par Pedro Almodovar mais à chaque film que j'ai pu découvrir, j'ai été surpris. C'est un cinéaste qui, même s'il a son style, semble aimer surprendre et raconter des histoires imprévisibles. Le voilà ici qui délaisse l'humour pour un drame adapté de nouvelles écrites par Alice Munro, racontant l'histoire de Julieta. Une femme qui vit dans la culpabilité et qui n'a pas eu de nouvelles de sa fille Antia depuis des années. Une fille qu'elle a quasiment mise de côté mais qu'une rencontre va faire revenir dans ses pensées, laissant alors la douleur s'insinuer... Julieta se décide alors à raconter son histoire : sa rencontre avec le père d'Antia, la tragédie qui la frappa, le départ d'Antia, la façon dont elle le vit. Nous sommes dans une tragédie magnifique où l'héroïne ne vit que par la douleur, brisée par un destin cruel et ironique. Cette tragédie, le cinéaste la raconte sans artifices, sans avoir besoin de forcer le trait. Ce qui frappe dans "Julieta" c'est donc sa simplicité, la façon dont l'émotion naît juste au détour de petits détails mis au service d'une histoire forte. Sans jamais tomber dans le pathos, le film nous décrit la trajectoire de Julieta durant des années, offrant au passage aux deux actrices qui l'incarnent des rôles forcément magnifiques où elles se retrouvent toutes deux sublimées dans le malheur qui les frappe. L'air de rien, Almodovar abandonne l'humour pour se concentrer à l'essentiel et livre un superbe portrait de femme. Difficile de résister à l'émotion et à la simplicité de ce petit bijou dont la simplicité narrative est la plus grande force.
    Blog Be French
    Blog Be French

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Après le creux des Amants Passagers, Pedro Almodovar présentait à Cannes son nouveau film, Julieta, cherchant à témoigner des difficultés existantes lorsque nous sommes confrontés à l'absence. Beau esthétiquement, touchant, et avec des actrices d'une justesse incroyable, le réalisateur espagnol renoue avec ses deux sujets fétiches : l'amour et le deuil. S'il le film est réussi, on regrettera toutefois une narration assez linéaire et un manque de questionnement qu'on apprécie chez Almodovar (Volver ou La piel que habito, par exemple).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Un Almodovar de bon cru, après le décevant "Les amants passagers".
    Ici, il est question d'amour, de parents, d'éducation, de spiritualité, de principes, de la vie et de la mort.
    Ce n'est pas seulement un portait de femme, même s'il s'agit principalement de narrer la vie de l'héroïne (Emma Suárez), sur 25 ans de son existence.
    Il s'agit avant tout d'humanité, de son rapport à l'autre, de ce qu'on est prêt à accepter et de ce qu'on ne peut tolérer.
    Avec l'atmosphère propre à Almodovar, même si, dans ce film, il est plus en retenue.
    Un bémol : je suis resté un peu sur ma faim. Je sais que c'est très à la mode des films sans véritable fin, où le spectateur peut imaginer la fin qui lui convient; Moi, j'ai besoin que l'auteur m'amène au bout de sa logique, que je la partage ou non.
    Et, s'il vous plaît, allez le voir en V.O. ! C'est tellement plus beau en espaňol !
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