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jeff2u12
2 abonnés
33 critiques
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2,0
Publiée le 27 octobre 2016
Un bon film, des acteurs très bien, du drame, de la psychologie.... bref, on sait ce qu'on va voir, on le voit et on oublie parceque tout ça est tellement attendu qu'il serait préférable qu'Almodovar engage un scénariste digne de ce nom plutot que de partir d'un pitch bien larmoyant et de profiter de ses qualités techniques - imparrables - pour ça.
Un mélodrame sans émotion c’est embêtant, ou du moins trop peu, sauvé par la pétillante Adriana Ugarte, j’ai beaucoup aimé la séquence du train d'ailleurs, où lorsqu’on est dans la réminiscence c’est cohérent avec la mise en scène (très méthodique, mélodieuse voire maniérée), mais lorsqu’on retombe dans le présent ça patauge pas mal, autant dans le fond que la forme, j’ai eu du mal à me sentir concerné face à la dramaturgie (peu originale). Et puis le film parait long pour un format de moins de 2h, à l’inverse d’un Moretti par exemple dans ce style de cinoche, bon heureusement que je n’en attendais pas monts et merveilles …
Emma Suárez est superbe de déséquilibre depuis le départ de sa fille. La décision d'Antia a été brutale. Un départ volontaire, à 16 ans, pour une retraite spirituelle loin de sa mère.
De cet absence de 12 ans, nous ne connaîtrons pas les raisons essentielles. Seules la souffrance et l'attente de Julieta semblent être le sujet du film. Après avoir abandonné tout espoir de revoir sa fille, la rencontre de Béatriz, meilleure amie d'Antia, au croisement d'une rue, va refaire plonger Julieta dans l'attente inespérée de revoir sa progéniture. On va remonter le temps jusqu'à sa rencontre avec Xoan, le père. Une rencontre intense et furtive dans un train et la passion fera le reste. La réalisation est intense mais le scénario est pauvre et l'intrigue inexistante.
Un film sans saveur, seul le plaisir de voir Emma Suárez. Pas d'effets de manche ni maniérisme sur ce dernier Almodóvar. Voudrait-il revenir à plus de simplicité ? Un portait de femme intellectuelle, privilégiée et désoeuvrée. L'ombre de Rossy de Palma traverse le film en mégère aigrie.
Des longueurs, des silences, des poses pour pas grand chose.
La sortie d’un Pedro Almodóvar est toujours attendue par un cinéphile mais j’avoue que « Juliéta » m’a laissé sur ma faim ! C’est la souffrance d’une femme longtemps séparée de sa fille … mais le scénario laisse perplexe tant l’histoire s’écoule sur de nombreuses années avec des zones d’ombres – chères à cet auteur – mais un peu tirées « par les cheveux » : quid de la femme de ménage/gouvernante de Xoan (le grand amour de l’héroïne) d’allure Hitchcockienne qui laisse évoquer une certaine malédiction ? Quid de la fille Antia dont on ne sait si elle a préféré une autre vie orientée par une homosexualité latente liée à la mort tragique de son père ou elle a été manipulée par une secte suite au décès ? Quid de la nature de la maladie de la mère de Juliéta et de la relation de Juliéta avec son père qui résume en une engueulade suite à une des rares questions d’ailleurs inappropriées posées par Juliéta ? Quid de Lorenzo – le dernier vieil ami Portugais (donc « étranger » à l’histoire familiale) - qui aurait pu faire crever les abcès mais ne le fait pour une raison qui nous échappe ? Bref de grandes zones d’ombres expliquant probablement le pourquoi de ce drame mais pour ma part le primum novens de tout cela est le mutisme de Juliéta qui relève du pathologique. Cette femme a une formation de lettres classiques et donc de multiples références culturelles en tête, elle a été une très bonne enseignante et donc a priori une bonne « communicante » … mais elle ne cherche à aucun moment à avoir quelque explication verbale avec son entourage et tout ce qui se passe autour d’elle ? Elle semble vivre dans une bulle et sa souffrance n’est que le résultat de ce mutisme a qui engendré tant de fausses culpabilités. La statuette au sexe coupé est d’ailleurs peut-être une clef pour mieux comprendre ce film ? C’est très bien fait, très bien filmé (lumière et cadres) … mais il m’a manqué une étincelle pour « entrer » dans l’histoire !
De nos jours, à Madrid, Julieta n'a pas de nouvelles de sa fille, Antia, depuis de nombreuses années. Quand, elle croise Béa qui lui dit l'avoir vu quelques jours auparavant en Italie, sa vie bascule. Dans Julieta, on ne quitte jamais les rails d'un drame trop bien huilé, dans un train-train sans surprise. Il est difficile de se laisser prendre par l'émotion tant cette histoire est contée sans finesse au point de perdre tout intérêt. Le style graphique du maître espagnol n'aide pas. Si sa patte esthétique séduit dans ses films où la folie et le décalage dominent, elle devient encombrante lorsque le premier degré règne. Trop de plans, nous renvoient à une publicité des années 80/90. L'obsession d'Almodovar pour les couleurs vives, plus particulièrement le rouge, et si possible associé au bleu, devient un jeu pour le spectateur qui s'ennuie. Retrouver ces deux couleurs dans chaque plan. Il n'a pas à chercher longtemps.
Ce film m'a laissée de marbre. Si on lui pardonne un scénario invraisemblable, on en ressort un peu vide, sans vraiment comprendre vers où le cinéaste a voulu nous mener. Pourtant, la thématique est intéressante, les acteurs sont bons et on retrouve une atmosphère mais quelque chose ne prend pas.
Malgré l’atmosphère et la patte du réalisateur, l'histoire se révèle lente et contemplative. Tout est trop net, trop précis, trop travaillé peut-être Pour ma part cela rends les situations caricaturales et le jeu d'acteur faux. Attention: je l'ai vu en version française et le doublage est digne d'une série B américaine, ce qui gâche vraiment le film.
J'ai été plutôt déçue par Almodovar cette fois-ci... Le thème est très intéressant, mais le traitement ne m'a pas convaincue. Un manque de vraisemblance évident dans de nombreuses scènes qui, au lieu de nous transporter dans un univers onirique, nous fait sortir du film.
Je suis sorti déçu de ce film. Le scénario s'étend en longueur et se perd parfois dans les détails, sans que l'on puisse savoir ou veut en venir le réalisateur. Les thèmes de l'absence et surtout de la culpabilité sont très présents, mais on ne parvient pas à s'identifier au acteurs, trop lointains, trop enfermés peut-être dans leur solitude. La première partie du film aurait pu être plus enlevé et synthétique, mais l'auteur à préféré la encore s'appesantir sur des situations statiques. En fait, ce film m'a un peu fait pensé à celui de Café société dans sa construction, mais l'absence de l'humour et du recul, très présent dans les œuvres de W Allen, plombe littéralement l'ensemble du film. Il reste néanmoins une histoire qui, bien que très longue, tient la route, et la qualités de réalisation. Image très belle. Acteurs et surtout actrices corrects. Mais au final, une déception à la hauteur de l'attente : forte
Pedro Almodovar sait filmer les femmes et les mettre en valeur :le charisme des 2 actrices qui jouent la même femme à des époques différentes est pour beaucoup dans l'intérêt du film. Le scénario hélas est d'une grande platitude, on s'attend à être surpris et découvrir une sombre histoire de famille or rien ne se passe. La confrontation tant attendue ne viendra jamais et nous laisse sur notre faim.
Du beau cinéma sauf le manque de pudeur habituel d'Amoldovar, toujours outrancier. Sans retenue. Apportez vos mouchoirs, c'est un gros mélo où rien ne vous est épargné. Dommage. Un peu de finesse et de bon sens aurait rendu ce film magnifique.
Le film n'est pas réalisé comme étant contemplatif mais comme une histoire qu'on raconte donc comme si un événement important allait arriver, comme si les réponses allaient arriver, or, cet événement ne vient pas, enfin, il vient mais il est si... "banal"... et les réponses au lieu d'arriver à travers d'événements ou d'être "vécu" par les personnages, elles sont justes "explicatives" dans la bouche d'autres personnages, comme dans les films d'actions quand à la fin le "méchant" explique pourquoi il est "méchant", un procédé banal digne des cinéastes débutants pour donner du grain à moudre aux spectateurs qu'il a lancé sur de fausses pistes ou qu'il a laissé en suspend depuis 1h30... Je mets quelques étoiles pour la beauté de la lumière, pour les acteurs et pour des thèmes soulevés intéressants tel que la culpabilité, la non-communication mais surtout le fait que ce soit spoiler: l'enfant qui abandonne sa mère et non l'inverse mais je suis sortie très déçue de la salle. Je suis étonnée d'autant d’engouement de toute part parce qu'il y a quand même deux spectateurs qui sont sortis de la salle au bout d'une heure et nous étions deux aussi à être fortement déçus...