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    Julieta
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    334 critiques spectateurs

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    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    20 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2016
    Une rencontre fortuite au coin d'une rue et la vie d'une femme, d'une mère, d'un seul coup bascule. Les secrets et sentiments enfouis dans les oubliettes de l'esprit resurgissent et prennent toute la place. Telle est l'histoire que nous raconte aujourd'hui Almodovar. L'histoire incroyable de la souffrance d'une mère, d'une femme multi traumatisée par la vie, sans nouvelles de sa fille depuis 12 ans. Grace à cette rencontre, amie de sa fille, Juliéta, va écrire un texte destiné à sa fille. Elle va nous faire remonter son histoire et nous raconter ce qu'elle a vécu. Dans les méandres insondables des couples et des familles Almonovar promène une fois de plus sa caméra colorée dans une image irréprochable, un rouge omniprésent et surtout une mise en scène stupéfiante. Ce film fluide et abouti recentre le cinéaste au cœur même de son oeuvre : une histoire de femme pleine d'humanité et de chaleur.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2016
    Film racontant l’histoire d’une femme et de ses relations avec sa fille, Julieta est un magnifique drame encore une fois signé Pedro Almodόvar. Il nous raconte une histoire simple et pouvant arriver à n’importe qui d’une manière brillante. Comme toujours, la photographie est sublime (peu de cinéastes arrivent à magnifier autant les couleurs que l’auteur de Tout sur ma mère) et les acteurs (et en particulier les actrices) sont parfaitement dirigés. Almodόvar arrive toujours à jouer avec les codes du mélodrame sans jamais sombrer dans le ridicule au point que cela semble désormais banal de souligner cet aspect. Le seul point que l’on peut reprocher au réalisateur est de ne pas avoir livré un film plus long (1h37) : en voyant le générique final apparaitre, on regrette de ne pas pouvoir continuer à suivre les relations de Julieta et d’Antia et de ne pas avoir éclairci certains aspects (le lesbianisme d’Antia et surtout ses rapports avec le fanatisme religieux) : on aimerait qu’Almodόvar nous offre une suite, ce qui est extrêmement rare pour un mélodrame (à part Autant en emporte le vent, y en a-t-il d’autres ?). Un chef-d’œuvre.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2016
    "julieta " dernier film de Pedro Almodovar acclamée par la critique est un film que j'attendais avec impatience. ca commence comme une gentille romance puis tout à coup le film prend une tournure d'une tragique grecque, l'émotion que "julieta " ressent nous prend à la gorge faisant mieux comprendre ses émotions passées, présentes et futures.
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Un très beau film d'Almodovar, de la veine de "La fleur de mon secret" et de "Tout sur ma mère", une œuvre sombre où les personnages féminins ont une force inouïe. La mise en scène, élégante et précise, est particulièrement attentive aux comédiennes, admirables.
    kid_A
    kid_A

    19 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2016
    C'est un de ses meilleurs films depuis Tout sur ma mère. Un grand bravo! Je ne connaissais pas les actrices qui jouent Julieta, elles sont extraordinaires.
    nicolas t.
    nicolas t.

    56 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2016
    Difficile de crier au chef d'oeuvre comme la presse le fait.
    Aucune émotion ni surprise devant cette machine scénaristique trop bien huilée,
    sans âme ni relief.
    Almodovar a perdu son humour et il se prend très au sérieux.
    On est très loin de l'humanité et de la beauté de ses grands mélos
    comme Tout sur ma mère ou Parle avec elle.
    Eslenya
    Eslenya

    8 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2016
    Un film magnifique jouant sur le registre des sentiments et de la culpabilité .Superbement interprété, prenant du début à la fin. A voir, absolument .
    axelle J.
    axelle J.

    107 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2016
    Voici un film traditionnel, classique, sans vulgarités ni fioritures, qui raconte un drame humain très émouvant.
    C'est sobre, prenant, très intéressant.
    La vie humaine tout simplement.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    51 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Almodóvar, grand nom du patrimoine international du cinéma, revient avec un récit passionnel, réfléchi et intelligent qui nous renvoie sans cesse à nos priorités relationnelles qui composent nos vies. Entre simplicité et pureté, c’est l’histoire triste de toute une vie qui est exploitée qui parle de destin, d’amour, d’incertitude et de culpabilité. Nos fondements sont ébranlés et nous mènent à une question représentant la morale centralisatrice de ce film : Que ferions-nous sans les gens qu’on aime ? Sceptique au premier abord, certains pensent qu’Almodóvar périme. On a très peur de regretter le choix de ce film et pourtant, une fois le rideau final levé, nous sommes renversés !

    Bilan : Semblable une pièce de théâtre antique, « Julieta » est une pépite moderne du cinéma espagnol.
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2016
    Le cinéma est un art d'abord visuel ! Pedro Almodóvar sait, avec quelle pertinence, illustrer ce truisme, dans ce très beau "Julieta" - ce qu'indique, avec éclat (mais sans déflorer le sujet), l'affiche, reprenant une des plus saisissantes images de son dernier film en date.... Enfin, pas tout à fait - à vous la surprise... Mais le drame intime de Julieta (Emma Suárez) ne peut s'exprimer par l'image "nue". Après un coup de pouce du destin spoiler: (elle croise dans une rue madrilène "Bea", qui fut de longues années durant la meilleure amie de sa fille, mais qu'elle a perdue de vue depuis 12 ans - comme cette dernière... ce qui rouvre brutalement une terrible blessure)
    , elle entreprend de rédiger ses "confessions". Et convoque alors la Julieta qu'elle fut jeune (Adriana Ugarte), "Xoan", le père d'"Antia", celle-ci bien sûr (jusqu'à ses 18 ans), et quelques autres figures familières (parmi lesquelles "Marian", alias Rossy De Palma, dans un rôle fort peu sympathique..). Une douleur immense, alimentée par les non-dits (genre volontiers cultivé en famille....) : ce portrait de femme adopte le ton général du mélodrame, parfaitement maîtrisé, et plutôt très classique, loin des bizarreries, afféteries, et autres outrances almodovariennes habituelles ! Les amateurs desdites ne trouveront donc peut-être pas leur compte ici (comme le jury cannois ? - à suivre...). Quand d'autres (dont je suis) salueront la délicatesse (voire la quasi-modestie) de la mise en scène, et le grand moment d'émotion (sincère).
    MàJ : PA encore "oublié", dans un Palmarès 2016 très politiquement correct - comme d'hab', depuis un bon moment
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2016
    Le grand Pedro Almodovar est de retour avec un film qui lui ressemble davantage que ces derniers en date. Un peu comme Woody Allen qui avait délocalisé ses films il y a quelques années, en passant de New York à un tour d’Europe, le maître espagnol avait tenté des incursions dans d’autres genres avec moins de succès public cependant. « La piel que habito » voguait avec le thriller fantastique quand « Les Amants passagers » se rangeait du côté de la comédie pure et burlesque. Pas forcément ratés, ces films ont divisé et Almodovar s’est certainement senti le besoin de revenir aux fondamentaux de sa période dite de de la maturité, où règnent le mélodrame et les passions, comme dans « Parle avec elle » ou « Étreintes brisées ».

    Et s’il y a un domaine où il s’améliore de film en film, c’est bien la mise en scène. Élégante et feutrée, celle de « Julieta » brille par sa beauté et place le long-métrage dans ceux où l’esthétisme confine au sublime. L’écrin est somptueux, chaque plan est soigné et réfléchi. La scène où on passe de la Julieta jeune à celle plus âgée - et donc à un changement d’actrice - fera date par son ingéniosité faite de simplicité. Un véritable coup d’éclat. Quant au plan où l’on voit un cerf courir après un train, il est juste d’une beauté sauvage et irréelle. De même le cinéaste parvient à nous intriguer une heure et demie durant grâce à un montage malin et une chronologie parfaitement maîtrisée. Le mystère qui enveloppe le film est palpable et parfaitement retranscrit. Les obsessions récurrentes qui jalonnent sa filmographie sont toujours présentes entre sa passion pour les femmes ou les voies du destin.

    Pourtant, il manque quelque chose pour que ce retour aux sources soit aussi réussi qu’espéré. On n’est jamais vraiment certain de ce que le réalisateur a voulu nous dire avec son dernier film. Est-ce un film sur la culpabilité ? Sur le manque et l’absence de ceux qu’on aime ? Sur l’inéluctabilité des choses ? Ou peut-être tout ça à la fois… Le propos est soit obscur soit trop disparate. Et la fin, beaucoup trop abrupte, confirme ces impressions en nous laissant sur le carreau. Ce qui engrange un énorme sentiment de frustration. Comme s’il manquait des scènes au film ou que le metteur en scène n’avait pas assez creusé son propos pour le clarifier. Et s’il évite de sombrer dans le pathos pour son mélodrame, l’émotion reste peut-être un peu trop en surface. Trop de pointillés pour un film qu’on aurait aimé apprécié davantage…
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2016
    Enfin, Almodovar est de retour ! On l'avait un peu perdu ces dernières années avec ses œuvres étranges, peu inspirées comme "Les amants passagers", "La piel que habito" ou "Etreintes brisées". Il nous revient au mieux de sa carrière, retrouvant le génie suave et délicat de "Tout sur ma mère", "Parle avec elle", "La mauvaise éducation" ou "Volver". Le réalisateur choisit la pudeur et la sobriété pour filmer cette femme, Julieta, qui se raconte à travers une lettre pour sa fille, disparue mystérieusement de sa vie. Certes, Almodovar ne peut pas s'empêcher de peupler son image de gros plans de tissus, de statuettes, de pans de fenêtres, rappelant les talons qui déambulent dans la rue de son magnifique "Talon Aiguille". Il filme Madrid avec l'amour qu'on lui connaît, la mer comme immergée dans une maison, et surtout le visage de ces femmes, au plus près de leur solitude et de leur douleur. On reconnaît la musique d'Alberto Eglesias, à la fois pesante et légère, qui accompagne la plongée désespérément mélancolique des personnages féminins. On reconnaît sa patte des dialogues, les faillites du désir, l'obsession de la mort, et l'ambiguïté des genres et des attirances sexuelles. Bref, Almodovar fait du véritable Almodovar. Il a apuré la photographie, il n'en rajoute pas à l'hystérie et la désespérance de ses héroïnes. Il se contente de filmer Julieta, qui est tout à la fois la fille, l'amante, l'épouse, la mère et la femme abandonnée ou trompée. Il la regarde s'émerveiller, pleurer, se confier, et finalement, plus qu'un film, "Julieta" devient une sorte de grand portrait pictural d'une mère passionnée et meurtrie, dévouée et perdue, une sorte de monstre de beauté et de tristesse.
    dagrey1
    dagrey1

    87 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Alors qu'elle s'apprête à quitter Madrid avec son compagnon pour le Portugal, Julieta croise Bea, une amie de sa fille Antia dont Juanita n'a plus de nouvelles depuis 12 ans. Celle-ci lui apprend qu'elle a croisé sa fille en Suisse avec ses enfants. Bouleversée par cette rencontre, Juanita rentre chez elle, décide de ne plus partir pour le Portugal et se souvient.....

    Avec "Julieta", Almodovar revient aux portraits de femmes qu'il affectionne tout particulièrement depuis "Talons aiguilles". L'histoire de Juanita est triste, faite de de regrets et de remords, marquée par la perte de son compagnon, le père d'Anita et la disparition de cette dernière. Le film est plein de sensibilité et ménage un certain suspense psychologique jusqu'à son dénouement. On ne peut qu'être frappé par le destin tragique de Julieta, seule et plongée dans l'incompréhension après toute une série d'évènements dramatiques ayant émaillés sa vie.

    Si le film, plein de sensibilité et bien construit, est réussi dans son genre, je lui ai préféré "la piel que habito", plus dérangeant et décalé. Sans misogynie aucune, je considère que Julieta séduira peut être davantage les femmes que les hommes... mais ces propos n'engagent que moi.

    Le casting du film est très bon avec Emma Suarez (Julieta à 50 ans), Adriana Ugarte (Julieta à 25 ans), Daniel Grao (Xoan) et Imma Cuesta dans le rôle d'Ava sans oublier Rossy de Palma qui jouait pour Almodovar pour la sixième fois.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2016
    On a dit que "Julieta" avait été la grande oubliée du Festival de Cannes. C'est plus que vrai. C'est presque un scandale qu'un film de cette qualité n'ait pas été primé. Ah non, on ne rencontrera pas cette faune survoltée à laquelle nous avait habitués le génial Pedro. Cette fois le maître espagnol donne dans la sobriété. Une sobriété toute relative : on n'évolue tout de même pas chez Bresson ni chez Rohmer. L'intrigue est, dit-on, un condensé de trois nouvelles d'Alice Munro, la remarquable nouvelliste canadienne couronnée par le Prix Nobel en 2013 et dont on a appris à admirer la savante complexité des intrigues qui vaut autant par ce qui est dit que par ce qui se trame entre les lignes, voire d'une nouvelle à l'autre sans crier gare. Almodovar aime la complexité lui aussi et il profite de sa lecture d'Alice Munro pour mettre au point un scénario à rebondissements mais qui n'offre aucune résistance à la compréhension. Le résumer serait assez vain et priverait le spectateur en devenir d'un grand bonheur. Contentons-nous d'aligner quelques thèmes chers au cinéaste espagnol : la figure de la mère et bien sûr le lien entre la mère et l'enfant ; le questionnement d'un passé qui devient matière à obsession avec pour corollaire la culpabilité liée à un événement traumatisant ; le temps qui passe et vous afflige de blessures aussi inattendues que difficiles à refermer ; et puis bien sûr l'amour, l'amour coup de foudre qui est d'abord amour torride avant de gagner en maturité et de déboucher sur la grande ennemie, la mort, qui surgit parfois comme un châtiment. Le film d'Almodovar témoigne d'une extraordinaire maîtrise tant par le scénario que par la mise en scène. Il doit beaucoup au film noir et plus d'une fois on pense au maître du genre, Alfred Hitchcock. Les jeux de lumières y sont pour beaucoup, mais aussi l'impeccable recours à des lieux chargés de sens. Et n'oublions pas la musique signée une fois de plus Alberto Iglesias, le musicien indissociable des films d'Almodovar : une musique sans éclat mais qui installe le spectateur dans l'attente et le malaise. Enfin "Julieta" ne serait pas ce qu'elle est sans ces deux remarquables actrices que sont Emma Suarez (Julieta à l'âge mûr) et Adriana Ugarte (Julieta dans la trentaine). Mais ce serait faire injure aux autres acteurs que de ne pas les mentionner : contentons-nous d'observer qu'ils sont tous excellents et dirigés de main de maître par l'inimitable Pedro Almodovar. Et cerise sur le gâteau : le bonheur de revoir dans un rôle secondaire Rossy de Palma...
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2016
    pedro change de registre, après avoir déjanté, il nous propose un drame. une histoire simple et bouleversante,servie par d'admirables comédiens, une caméra directe qui ne cherche pas d'effets, mais qui raconte ce qui malheureusement peut arriver dans une famille,
    le cinéaste sera toujours un grand du cinéma espagnol et pour longtemps j'espère.
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