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Roub E.
Un film d’anticipation français c’est déjà suffisamment rare pour être intriguant. Qui plus est Ares s’avère être réellement brillant dans sa mise en place qui nous fait découvrir un monde où les peurs et excès de notre société actuelle se voit poussées jusqu’au bout. Arrivant plutôt bien à dissimuler son manque évident de moyen il s’avère hyper intéressant à suivre même s’il devient un peu trop classique à mon goût dans son développement et sa conclusion. Mais il s’avère tout de même être une vraie réussite dans le genre.
d'une extrême violence et d'une justesse infinie notre société est malade et nous sommes sa maladie peut on être aussi le remède ?
Interprétation correcte, bons effets spéciaux, bonne réalisation, mais au service d'un film de propagande anti-libérale si caricatural qu'il donne envie de rire. Hollywood a déjà fait ça 100 fois, et la plupart du temps avec beaucoup plus de finesse. Et de la nuance.
C'est le mal du cinéma Français : son cinéma de genre se vautre systématiquement dans la caricature.
Pour une fois qu'on avait un film de SF francophone à se mettre sous la dent, c'est vraiment dommage d'avoir écrit le script avec un marteau piqueur.
C'est le mal du cinéma Français : son cinéma de genre se vautre systématiquement dans la caricature.
Pour une fois qu'on avait un film de SF francophone à se mettre sous la dent, c'est vraiment dommage d'avoir écrit le script avec un marteau piqueur.
ce n’est pas un grand film mais ca se regarde sans deplaisir et c'est plutot bien fait.
en plus c'est assez court sans longueurs inutiles.
en plus c'est assez court sans longueurs inutiles.
Série B très efficace, Arès offre une mise en scène crasseuse en hommage aux films de science fiction du genre, un casting solide, une vision du monde pleine d'anticipation, une vision de l'entreprise révolutionnaire, et des scènes d'action musclées. Tout ca mélange donne à Arès une identité unique qui permet d'oublier ses quelques défauts.
https://m.facebook.com/la7emecritique/
https://m.facebook.com/la7emecritique/
Trop rare dans le cinéma français, je ne peux que saluer ce genre d’essai, en l’occurrence ici un film d’anticipation audacieux.
Si l’idée de départ est bonne (les grands groupes pharmaceutiques s’affrontent via des dopants pour “arèneurs” dont les combats sont retransmis sur écran géants dans une France qui a atteint les 15 millions de chômeurs), le casting relativement bon et l’ambiance sombre à souhait avec une photographie un peu à la Blade Runner, j’ai cependant eu du mal à pleinement m’immerger et me dire que c’était de l’anticipation. Et c’est bien là le problème, sans doute faute d’effets spéciaux et donc de budget, on a du mal à se mettre dans l’ambiance. Ce ne sont pas quelques écrans géants disposés ici et là (sur la tour Eiffel par exemple) qui permettent de s’immerger et d’y croire...
De plus, les freefights, pourtant au coeur du scénario, sont trop courts et on en ressort frustré même si le peu proposé est correctement chorégraphié... Quant au fond, la révolution qui gronde contre les capitalistes, l’il n’est malheureusement pas assez développé. Enfin, amateurs de 3D, passez votre chemin, elle n’apporte strictement rien, ni en terme de profondeur ni en effets de jaillissement et projection : un zéro pointé !!
Au final, un film à l’atmosphère sympa mais qui manque clairement de moyens : Arès n’est pas le nouveau dieu des films d’anticipation malheureusement !
Mon blog : clempaquito.tumblr.com
Si l’idée de départ est bonne (les grands groupes pharmaceutiques s’affrontent via des dopants pour “arèneurs” dont les combats sont retransmis sur écran géants dans une France qui a atteint les 15 millions de chômeurs), le casting relativement bon et l’ambiance sombre à souhait avec une photographie un peu à la Blade Runner, j’ai cependant eu du mal à pleinement m’immerger et me dire que c’était de l’anticipation. Et c’est bien là le problème, sans doute faute d’effets spéciaux et donc de budget, on a du mal à se mettre dans l’ambiance. Ce ne sont pas quelques écrans géants disposés ici et là (sur la tour Eiffel par exemple) qui permettent de s’immerger et d’y croire...
De plus, les freefights, pourtant au coeur du scénario, sont trop courts et on en ressort frustré même si le peu proposé est correctement chorégraphié... Quant au fond, la révolution qui gronde contre les capitalistes, l’il n’est malheureusement pas assez développé. Enfin, amateurs de 3D, passez votre chemin, elle n’apporte strictement rien, ni en terme de profondeur ni en effets de jaillissement et projection : un zéro pointé !!
Au final, un film à l’atmosphère sympa mais qui manque clairement de moyens : Arès n’est pas le nouveau dieu des films d’anticipation malheureusement !
Mon blog : clempaquito.tumblr.com
Jonathan M
J'aime les films d'anticipation dystopiques, ils révèlent le caractère pessimiste d'un cinéaste et sa peur du futur. Beaucoup, les plus grands, se sont attaqués à la forme. Mais dans une actualité brûlante où on se demande si les effets d'une COP 21 aura les résultats escomptés, J-P Benés n'attend pas et lâche sur écran un avenir inquiétant, mais pas si incongru que çà. Une civilisation française aux mains de ses industriels, la capitalisation poussée à son paroxysme. Sommes-nous ci-loin du compte ? Finalement, à côté de cela l'histoire du film importe peu. Et c'est ce qui est le défaut majeur, le sujet est bien plus fort que la dimension héroïque de cette histoire. Une science fiction minimaliste - et française! - qui cependant fait plaisir à regarder. 1 pour Ola Rapace.
"Ares" est un film plaisant à regarder, original dans une France futuriste qui mérite le détour. Le scénario est rythmé et maitrisé; de quoi être agréablement surpris!
Un film d'anticipation peut-être pas complétement fou, c'est cash, direct sans chichi, dans un univers très sombre.
Franchement, non mais non...à part 2 ou 3 scènes de combat spectaculaires, j'ai vraiment rien vu d'autres dans ce film. Plat, ou monocorde, ou alors c'est les acteurs qui m'ont donné cette sensation, A voir pour ce faire un avis Lol
La science-fiction est probablement le genre que le cinéma français produit le moins. Plus un film d'anticipation qu'un vrai film de SF, Arès est un projet de ce fait assez atypique. Se déroulant dans un futur relativement proche où la France, est contrôlée par des groupes privés suites à sa dette rachetée par des grandes multinationales, le film tourne autour de combats et de dopage légalisés.
Si le film ne manque pas d'ambition, il souffre d'un scénario trop prévisible et de sa réalisation étouffée par son budget resserré.
Le scénario ne se réduit qu'en une simple machination d'une grande multinationale qui fait des expériences et va utiliser le personnage principal pour s'enrichir, et au vu des possibilités induites par le synopsis, on aurait pu espérer tellement plus que des rebondissements trop vus ( spoiler: les méchants dirigeants, l'amie et le coach pris dans la machination
).
Même les situations manquent d'ampleur. Le synopsis introduit un Paris dans une France devenue pauvre mais hormis quelques décors de rues taguées ou d'ordures dans les rues ou les couloirs d'immeubles, on ne ressent que trop peu cette ambiance futuriste dépressive.
De la même façon, Arès, le personnage principal manque terriblement de profondeur (pas aidé un un acteur trop peu expressif) et les autres personnages sont tellement peu développés que l'on ne s’intéresse pas à eux spoiler: (la mort de la soeur d'Arès ne provoque aucune émotion et ne sert qu'à faire avancer l'intrigue
). Le seul qui sort du lot est est le voisin Myosotis décalé et original dans une production de ce genre.
Même le final sensé être marquant ne l'est pas tant que ça. La baston finale est un peu cheap (les gerbes de sang rajoutées par ordinateur...) spoiler: et le suicide d'Arès
est amené avec un tel manque de tension que cela ne provoque une fois encore aucune émotion.
Le projet est à encourager simplement par le fait que la SF/anticipation est un genre trop peu représenté en France. Un film qui ose le genre mérite de l’intérêt mais il doit se doter de plus d'ambition de scénario et de réalisation (qui sous-entend un budget à la hauteur) pour marquer véritablement.
Si le film est plaisant et se visionne sans ennui (du fait aussi de sa durée réduite), il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Un bel effort à poursuivre cependant !
Si le film ne manque pas d'ambition, il souffre d'un scénario trop prévisible et de sa réalisation étouffée par son budget resserré.
Le scénario ne se réduit qu'en une simple machination d'une grande multinationale qui fait des expériences et va utiliser le personnage principal pour s'enrichir, et au vu des possibilités induites par le synopsis, on aurait pu espérer tellement plus que des rebondissements trop vus ( spoiler: les méchants dirigeants, l'amie et le coach pris dans la machination
).
Même les situations manquent d'ampleur. Le synopsis introduit un Paris dans une France devenue pauvre mais hormis quelques décors de rues taguées ou d'ordures dans les rues ou les couloirs d'immeubles, on ne ressent que trop peu cette ambiance futuriste dépressive.
De la même façon, Arès, le personnage principal manque terriblement de profondeur (pas aidé un un acteur trop peu expressif) et les autres personnages sont tellement peu développés que l'on ne s’intéresse pas à eux spoiler: (la mort de la soeur d'Arès ne provoque aucune émotion et ne sert qu'à faire avancer l'intrigue
). Le seul qui sort du lot est est le voisin Myosotis décalé et original dans une production de ce genre.
Même le final sensé être marquant ne l'est pas tant que ça. La baston finale est un peu cheap (les gerbes de sang rajoutées par ordinateur...) spoiler: et le suicide d'Arès
est amené avec un tel manque de tension que cela ne provoque une fois encore aucune émotion.
Le projet est à encourager simplement par le fait que la SF/anticipation est un genre trop peu représenté en France. Un film qui ose le genre mérite de l’intérêt mais il doit se doter de plus d'ambition de scénario et de réalisation (qui sous-entend un budget à la hauteur) pour marquer véritablement.
Si le film est plaisant et se visionne sans ennui (du fait aussi de sa durée réduite), il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Un bel effort à poursuivre cependant !
Pas un très grand film.
Tout n'est pas à jeter, les images d'un Paris futuriste sont plutôt réussies.
Par contre le jeu d'acteur est très moyen. Ola Rapace est à peine compréhensible.
Le film utilise des ficelles vues et revues mille fois hélas.
spoiler: Même l'idée du paris sur le combat qui trompe son monde est pompée de Pulpe Fiction!
Si tu as 90 minutes à tuer, pourquoi pas, sinon passe ton chemin.
Tout n'est pas à jeter, les images d'un Paris futuriste sont plutôt réussies.
Par contre le jeu d'acteur est très moyen. Ola Rapace est à peine compréhensible.
Le film utilise des ficelles vues et revues mille fois hélas.
spoiler: Même l'idée du paris sur le combat qui trompe son monde est pompée de Pulpe Fiction!
Si tu as 90 minutes à tuer, pourquoi pas, sinon passe ton chemin.
this is my movies
Plutôt déçu au final par ce film d'anticipation français mâtiné d'action. Les points forts, ce sont tout d'abord les scènes d'action, plutôt bien troussées et un scénario plutôt bien agencé qui développe correctement (mais avec beaucoup de clichés) des personnages a priori pas forcément très attachant. Si on met de côté le jeu de O. Rapace, c'est une belle brochette d'acteurs qui s'en tire pas trop mal. Ensuite, il y a le contexte, plutôt bien exposé et développé lui aussi. C'est simple, vu et revu 200 fois mais ça marche grâce à une direction artistique certes sombre et cheap, mais soignée et viscérale. Malgré son petit budget, le film tient visuellement et on est parfois captivé par l'univers dépeint. Après, ça reste trop faible dans le message, dans le contenu parfois aussi et les scènes d'action sont un peu trop rapides. Reste un film qui a su mobiliser des talents désireux de faire un vrai film de genre français et cette intégrité suffit largement à vouloir défendre le film qui mérite un petit coup d'oeil. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un film d'anticipation efficace qui propose une vision pessimiste de la France et une réflexion sur les dérives de la science et des industriels. L'interprétation est bonne avec un excellent acteur principal, Ola Rapace. La photographie, les décors, les effets spéciaux et l'action rendent ce film attachant.
En France la science-fiction est le parent pauvre de la production cinématographique, c’est donc souvent une surprise de voir une production hexagonale sortir dans les salles obscures. Second long-métrage de Jean-Patrick Benes, qui en est aussi le scénariste, il constitue un petit film distrayant et sans être brillant pas déshonorant. On se situe dans une espèce d’anticipation d’un monde vendu aux multinationales où le sport appelé Arena (sorte de MMA) distrait le peuple avec ses combattants dopés, par les mêmes drogue fabriquées et commercialisées par les entreprises qui dirigent la France et les différentes nations. On le voit les différents éléments sont classiques maintenant de ces visions pessimistes du futur où l’homme subit une forme insidieuse d’esclavagisme. Sur cette base se greffe un film d’action pas super nerveux, mais qui reste prenant. Ola Rapace (acteur suédois au français impeccable) est très convaincant en combattant à la petite semaine solitaire et désabusé, entraîné malgré lui à devoir sortir de son apathie. L’esthétique futuriste du film correspond à son petit budget, mais ne démérite pas non plus et suffit à convaincre de l’état déliquescent de cette France du futur. Le film est sans réelle ambition, mais il fournit un spectacle intéressant et finalement assez solide. Vaut vraiment le coup d’œil.
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