AlloCiné
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Votre avis sur Arès ?
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thriller très noir, genre profilique (à travers le polar) du cinéma français - la mise en scène est bonne, l'intrigue, bien qu'assez simpliste et peu surprenante est bien maîtrisée -
spoiler:
le final laisse un peu de déception.. le héros aurait très bien pu éviter ce geste non inéluctable et éliminer plutôt celle qui mène le projet.. cette dernière et son PDG étant les principaux éléments déterminés à poursuivre ce projet et tentant de convaincre des investisseurs déterminés à l'abandonner... ceux étant éliminés, on peut penser qu'à défaut de chercher à poursuivre sans cesse Ares (patient 0), le projet aurait donc été entériné à la disparition de ses principaux dirigeants comme le souhaitait déjà à l'origine les investisseurs peu convaincu par le produit difficile à stabiliser.. D'autant qu'en piratant les données pour les diffuser au peuple, la société a été mise en périle.. Ainsi, Ares aurait très bien pu mener la révolution, non comme un "martyre" mais comme un meneur.. Néanmoins, le symbole se tient par le sacrifice pour une cause
Yves G.
En 2035, la France compte quinze millions de chômeurs et Paris est devenue une ville du tiers-monde. L’État en faillite a cédé le pouvoir aux groupes pharmaceutiques dont les produits anabolisants dopent en toute légalité les champions de l’Arena, un sport martial ultra-violent. Reda est un vieux boxeur sur le retour. Tout bascule pour lui le jour où le grand groupe Donevia teste sur lui son dernier produit.
Le cinéma français n’a jamais été à l’aise avec la science-fiction. « Babylon A.D. » fut un bide retentissant malgré l’ampleur des moyens déployés. « Gaz de France » sorti en début d’année est passé inaperçu et ne méritait pas autre chose. Cet « Arès » démontre toutefois que le cinéma français est capable de faire un film d’anticipation réussi sans la débauche de moyens mobilisés dans les super-productions de Luc Besson.
Pas de navette spatiale ou de combat intergalactique, mais une dystopie intelligente et bien filmée qui imagine un future anarchique, poisseux comme l’était celui de « Blade Runner » ou de « Soleil vert » (les images ont été tournées en Chine et en Ukraine et remarquablement mixées à des panoramas parisiens connus). Sur ce fond politique hélas réaliste s’écrit une histoire simple de rédemption et de machination. La rédemption d’un faux salaud, le héros, Arès, colosse bourru au cœur tendre interprété par Ola Rapace. Et la machination ourdie par les affreux capitalistes de Donevia, la multinationale présidée par Louis-Do de Lencquesaing caricatural à souhait.
Évidemment, « Arès » ne brille pas par sa subtilité. C’est un divertissement qui n’a pas la prétention de viser plus haut. Mais c’est un divertissement efficace dont je prends le pari qu’il aura son petit succès, sinon dans les salles (il est trop mal distribué pour l’espérer), du moins sur Internet.
Le cinéma français n’a jamais été à l’aise avec la science-fiction. « Babylon A.D. » fut un bide retentissant malgré l’ampleur des moyens déployés. « Gaz de France » sorti en début d’année est passé inaperçu et ne méritait pas autre chose. Cet « Arès » démontre toutefois que le cinéma français est capable de faire un film d’anticipation réussi sans la débauche de moyens mobilisés dans les super-productions de Luc Besson.
Pas de navette spatiale ou de combat intergalactique, mais une dystopie intelligente et bien filmée qui imagine un future anarchique, poisseux comme l’était celui de « Blade Runner » ou de « Soleil vert » (les images ont été tournées en Chine et en Ukraine et remarquablement mixées à des panoramas parisiens connus). Sur ce fond politique hélas réaliste s’écrit une histoire simple de rédemption et de machination. La rédemption d’un faux salaud, le héros, Arès, colosse bourru au cœur tendre interprété par Ola Rapace. Et la machination ourdie par les affreux capitalistes de Donevia, la multinationale présidée par Louis-Do de Lencquesaing caricatural à souhait.
Évidemment, « Arès » ne brille pas par sa subtilité. C’est un divertissement qui n’a pas la prétention de viser plus haut. Mais c’est un divertissement efficace dont je prends le pari qu’il aura son petit succès, sinon dans les salles (il est trop mal distribué pour l’espérer), du moins sur Internet.
très bon film où l'ambiance noire est très bien rendue dans un monde futur en pleine désolation qui malheureusement n 'a rien d 'irréaliste ; les acteur sont parfaits , pour un film de science fiction français c est très bien fait , je recommande!!
ARÈS est un excellent film de science-fiction. Le scénario chercher à nous faire réfléchir, nous questionner. Ce futur, que nous dépeint le réalisateur fait froid dans le dos, mais s'avère, sur certains points, plus que probable. La réalisation est bonne. Et les acteurs jouent plutôt bien. Il est bien probable qu'un jour, Paris ressemble à ça.
La chronique qui monte sur le ring !
Un film français d'anticipation et de science-fiction ? Et ce n'est pas du Besson ? Non mais vous voulez rire ?!! Eh bien on ne rit pas, au contraire on applaudit des deux mains tant la réalisation de Jean-Patrick Benes fait mouche !
"Arès", c'est tout d'abord un scénario qui tient la route, et c'est si rare dans le cinéma de genre en France. Fluide, simple mais pas simpliste. Crédible et cohérent.
En gros en 2035, les multinationales ont pris le pouvoir sur les politiques et dirigent le pays à leur place, ne laissant qu'une seule liberté à ses habitants : celle de consommer des produits et des anabolisants qu'ils produisent à la chaîne et de se perdre pour oublier leur quotidien en se vautrant devant leur téléviseur.
Il y a du John Carpenter dans "Arès", un mélange de "New-York 1997" et surtout de "Invasion Los Angeles" (deux films cultes que je vous conseille très fortement si d'aventures, vous ne les aviez pas vu). On y retrouvera un petit air de famille car ce sont tous des films au petit budget mais à l'ambition démesurée. Au message social et politique fort. Car la France de 2035 de Benes pourrait bien être celle qu'on nous proposera au vu des défaillances du système politico-économico-social en 2016.
Puisqu'on est dans les références, on pourra aussi citer "Blade Runner" pour l'univers futuriste en perdition et totale déliquescence, sachant que le réalisateur avoue s'être aussi fortement inspiré des "Fils de l'homme" pour ancrer du réalisme dans sa dystopie. Voilà pour situer le ton.
Ce qui ne veut pas dire que "Arès" ne serait qu'un film sous influence, je vous rassure, il a une identité visuelle et un ton qui lui sont propres tant Benes a digéré et régurgité ces influences pour créer une œuvre qui lui est personnelle.
La patte Benes, c'est un mélange de violence extrême, de tendresse, d'amour et d'humour. Un cocktail prodigieusement détonnant dans une ambiance nihiliste et crépusculaire.
De plus, Benes est un virtuose, sa caméra nous ancre dans un univers futuriste et crédible. Il y a une recherche et un travail de l'image incroyable, une minutie dans les détails et un tout conséquent.
"Arès", ce sont surtout, chose très rare dans le cinéma français, des personnages réussis et des acteurs de talent. Avec quelques mentions spéciales pour Ola Rapace qui joue ARÈS dont le physique est un atout majeur pour la fameuse crédibilité du film. Ce garçon dans son rôle de héros taiseux bouffe l'écran.
L'autre rôle marquant du film est celui de Micha Lescot dans le rôle de Myosotis, travelo touchant, prostituée au grand coeur, qui est la touche d'émotions et d'humanité du film.
Certes, tout n'y est pas parfait. On sent les moyens limités de l'entreprise mais quand on sait que le budget est riquiqui, seulement 4M€, soit deux à trois fois moins que n'importe quelle comédie française sans effets spéciaux, on saluera le résultat final.
"Arès" est donc un film ambitieux, solide, qui délivre la dose d'adrénaline que ton cerveau réclame. Et quand c'est fait avec autant de passion et d'amour du genre, je me demande encore ce que tu fais à lire cette chronique au lieu de te précipiter de suite dans ta salle de cinéma la plus proche !
Un film français d'anticipation et de science-fiction ? Et ce n'est pas du Besson ? Non mais vous voulez rire ?!! Eh bien on ne rit pas, au contraire on applaudit des deux mains tant la réalisation de Jean-Patrick Benes fait mouche !
"Arès", c'est tout d'abord un scénario qui tient la route, et c'est si rare dans le cinéma de genre en France. Fluide, simple mais pas simpliste. Crédible et cohérent.
En gros en 2035, les multinationales ont pris le pouvoir sur les politiques et dirigent le pays à leur place, ne laissant qu'une seule liberté à ses habitants : celle de consommer des produits et des anabolisants qu'ils produisent à la chaîne et de se perdre pour oublier leur quotidien en se vautrant devant leur téléviseur.
Il y a du John Carpenter dans "Arès", un mélange de "New-York 1997" et surtout de "Invasion Los Angeles" (deux films cultes que je vous conseille très fortement si d'aventures, vous ne les aviez pas vu). On y retrouvera un petit air de famille car ce sont tous des films au petit budget mais à l'ambition démesurée. Au message social et politique fort. Car la France de 2035 de Benes pourrait bien être celle qu'on nous proposera au vu des défaillances du système politico-économico-social en 2016.
Puisqu'on est dans les références, on pourra aussi citer "Blade Runner" pour l'univers futuriste en perdition et totale déliquescence, sachant que le réalisateur avoue s'être aussi fortement inspiré des "Fils de l'homme" pour ancrer du réalisme dans sa dystopie. Voilà pour situer le ton.
Ce qui ne veut pas dire que "Arès" ne serait qu'un film sous influence, je vous rassure, il a une identité visuelle et un ton qui lui sont propres tant Benes a digéré et régurgité ces influences pour créer une œuvre qui lui est personnelle.
La patte Benes, c'est un mélange de violence extrême, de tendresse, d'amour et d'humour. Un cocktail prodigieusement détonnant dans une ambiance nihiliste et crépusculaire.
De plus, Benes est un virtuose, sa caméra nous ancre dans un univers futuriste et crédible. Il y a une recherche et un travail de l'image incroyable, une minutie dans les détails et un tout conséquent.
"Arès", ce sont surtout, chose très rare dans le cinéma français, des personnages réussis et des acteurs de talent. Avec quelques mentions spéciales pour Ola Rapace qui joue ARÈS dont le physique est un atout majeur pour la fameuse crédibilité du film. Ce garçon dans son rôle de héros taiseux bouffe l'écran.
L'autre rôle marquant du film est celui de Micha Lescot dans le rôle de Myosotis, travelo touchant, prostituée au grand coeur, qui est la touche d'émotions et d'humanité du film.
Certes, tout n'y est pas parfait. On sent les moyens limités de l'entreprise mais quand on sait que le budget est riquiqui, seulement 4M€, soit deux à trois fois moins que n'importe quelle comédie française sans effets spéciaux, on saluera le résultat final.
"Arès" est donc un film ambitieux, solide, qui délivre la dose d'adrénaline que ton cerveau réclame. Et quand c'est fait avec autant de passion et d'amour du genre, je me demande encore ce que tu fais à lire cette chronique au lieu de te précipiter de suite dans ta salle de cinéma la plus proche !
Pas mal. Bien joué ; les acteurs sont intéressants ainsi que la ville de Paris et le thème de l'anticipation. Peut-être un peu court.
Jorik V
Que ce soit pour le film d’horreur ou le film de science-fiction, les producteurs français ont toujours été frileux à l’idée de financer le cinéma de genre (Besson et ses méga-productions hors de prix mises à part). Et lorsque c’est le cas, le peu de budget alloué et des choix artistiques contestables accouchent de projets bancals voire ratés, ce qui annihile toute velléité future pour d’autres téméraires. Il y a des exceptions comme « Martyrs » ou « Frontière(s) » dans le cinéma d’horreur. Et bien, directement, ce « Arès » devient l’exception dans le domaine de la science-fiction même si le long-métrage tient davantage de l’anticipation et qu’il n’est pas sans imperfections.
On remercie donc le metteur en scène Jean-Michel Benes qu’on n’attendait pas là (il n’a réalisé que deux comédies « Vilaine » et « Les Dents de la nuit ») d’avoir porté ce projet à bout de bras et jusqu’à son terme. Et on apprécie que sa vision n’ait pas été dénaturée, que ce soit au niveau de l’histoire comme pour la violence et le fond. Le prix à payer est encore une fois un budget qu’on ne pressent vraiment pas bien gros. Et c’est ce qui constitue le principal défaut du film car cela empiète quelque peu dans certains domaines d’« Arès ».
Notamment, cela fait parfois un peu cheap dans les décors, le film est peut-être un peu trop court et son histoire, si bonne soit-elle, manque un tantinet de développement à l’instar de l’ensemble des seconds rôles qui ne sont absolument pas creusés. Mais il ne faut pas trop en demander. En revanche, on regrette l’absence d’une bonne grosse scène d’action type course-poursuite en marge des combats vus dans le film. Une scène qui aurait marqué les esprits surtout que le scénario le permettait. Cela aurait encore accentué l’ambition et la réussite d’un film qui en déborde.
Visuellement le film tient tout à fait la route et conscient du peu de moyens qu’elle a, l’équipe s’en sort habilement par une pléiade de trouvailles intéressantes. Le prologue est rapidement et habilement posé permettant une immersion directe dans l’intrigue quand l’épilogue clôt « Arès » avec émotion, beauté et panache. On apprécie les rebondissements d’une intrigue retorse comme il faut et le réalisme du futur vu par le metteur en scène. Une foultitude de détails (à la radio, dans les affiches, les publicités qui passent à la télé, …) contextualisent avec intelligence le propos. En prime, une critique des multinationales est présente. Une bonne série B dont on aurait tort de se priver et dont il faut parler pour que ce type de projet ne soit pas orphelin dans notre paysage cinématographique et plus largement diffusé.
On remercie donc le metteur en scène Jean-Michel Benes qu’on n’attendait pas là (il n’a réalisé que deux comédies « Vilaine » et « Les Dents de la nuit ») d’avoir porté ce projet à bout de bras et jusqu’à son terme. Et on apprécie que sa vision n’ait pas été dénaturée, que ce soit au niveau de l’histoire comme pour la violence et le fond. Le prix à payer est encore une fois un budget qu’on ne pressent vraiment pas bien gros. Et c’est ce qui constitue le principal défaut du film car cela empiète quelque peu dans certains domaines d’« Arès ».
Notamment, cela fait parfois un peu cheap dans les décors, le film est peut-être un peu trop court et son histoire, si bonne soit-elle, manque un tantinet de développement à l’instar de l’ensemble des seconds rôles qui ne sont absolument pas creusés. Mais il ne faut pas trop en demander. En revanche, on regrette l’absence d’une bonne grosse scène d’action type course-poursuite en marge des combats vus dans le film. Une scène qui aurait marqué les esprits surtout que le scénario le permettait. Cela aurait encore accentué l’ambition et la réussite d’un film qui en déborde.
Visuellement le film tient tout à fait la route et conscient du peu de moyens qu’elle a, l’équipe s’en sort habilement par une pléiade de trouvailles intéressantes. Le prologue est rapidement et habilement posé permettant une immersion directe dans l’intrigue quand l’épilogue clôt « Arès » avec émotion, beauté et panache. On apprécie les rebondissements d’une intrigue retorse comme il faut et le réalisme du futur vu par le metteur en scène. Une foultitude de détails (à la radio, dans les affiches, les publicités qui passent à la télé, …) contextualisent avec intelligence le propos. En prime, une critique des multinationales est présente. Une bonne série B dont on aurait tort de se priver et dont il faut parler pour que ce type de projet ne soit pas orphelin dans notre paysage cinématographique et plus largement diffusé.
Nicothrash
Comme quoi le cinéma français peut encore nous réserver de belles surprises. Jean-Patrick Benes, auteur du décalé "Vilaine" tente ici une incursion dans l'anticipation, genre prisé mais très casse-gueule de la science-fiction, il pare pour se faire son métrage d'une atmosphère très sombre et particulièrement désenchantée en rendant Paris et par extension la France entière plus pauvre que jamais et au bord de l'explosion. Le réalisateur s'est entouré d'un casting réjouissant et pourtant peu notoire mais de qualité et surtout ses acteurs semblent concernés. La bonne pioche revient sans aucun doute à l'imposant Suédois Ola Rapace, impressionnant de par son physique mais aussi particulièrement charismatique et dont on va suivre l'évolution durant 1h20. Une durée assez courte certainement due au budget limité et qui aurait mérité bien plus compte tenu du postulat de départ aux enjeux multiples. On se contentera de ça ici, d'autant que le scénario s'avère intéressant et que du coup on ne perd pas de temps ni en mise en place, ni en fioriture. "Arès" bénéficie en outre d'une bonne mise en scène, pleine de bonnes idées et le réalisateur nous gratifie également de pas mal de clins d'oeil géopolitiques bien sentis. Les décors sont chouettes, les combats brutaux à souhait quoique filmés d'un peu trop près et l'ambiance et saisissante, un peu à l'image de "Babylon A.D.". En somme, beaucoup de points positifs à mettre à l'actif de ce "Arès" même si tout n'est pas parfait et un sentiment bien agréable à la vue enfin d'une véritable intention de renouveau du ciné hexagonal.
benoitG80
"Arès", magnifique film noir dont le titre évoque le Dieu de la guerre, est enfin une excellent réalisation de SF, ou tout au moins du cinéma d'anticipation pertinent et intelligent sur notre monde vu sous un angle totalement désenchanté et déshumanisé, en... 2035 !...
Privilégiant une ambiance de noirceur et d'angoisse à souhait dans un Paris embourbé dans la misère où les rues sont envahies d'abris de fortune, et en la poussant ici au paroxysme, cette vision apocalyptique de notre société victime du capitalisme galopant est ici terrifiante !
Ce qui pourrait bien être un film visionnaire en étant un aperçu de ce qui nous attend, tant les similitudes avec quelques signaux actuels sont évidemment plus que palpables...
En étant diffusés sur de grands écrans dans les rues, penser que ces combats de titans dopés légalement par des grands groupes pharmaceutiques pour doper d'une autre façon leur bénéfices, deviennent ainsi la seule distraction d'une société aux 15 millions de chômeurs abandonnés, est déjà par l'illustration sans concession qu'en fait cette réalisation, un point crucial et édifiant !
Pour nous convaincre ce film met le paquet comme jamais tant la description de notre environnement urbain est à la fois magnifiquement filmé avec des plans d'ensemble et des éclairages superbes, alors que malgré tout, le danger est omniprésent en transformant chaque timide sortie en véritable épreuve de force !
Au milieu de tout cela, Arès Kowalski (!) essaie de survivre, de se faire une place pour lui, en préservant aussi sa sœur et ses enfants, tandis qu'en tant que seul espoir d'étude du groupe , il verra petit à petit tout basculer autour de lui !
L'intrigue qui s'en suivra vaut d'ailleurs franchement le coup par l'engrenage dans lequel est piégé le héros, et la portée de l'histoire y trouve cruellement son compte par la similitude de quelques faits divers dramatiques déjà bien connus sur quelques cobayes rémunérés pour cela et récemment décédés !
D'ailleurs juste après l'histoire du Mediator portée à l'écran, cet autre aperçu ici fictionnel, fait froid dans le dos et ne peut sans aucun doute, que nous inquiéter par rapport à la conjoncture actuelle...
Du très beau cinéma inspiré et intelligent de Jean-Patrick Benes, dont les acteurs (Ola Rapace très convaincant...) dans cet univers de désolation, sont tous impressionnants de réalisme...
Bravo...
Privilégiant une ambiance de noirceur et d'angoisse à souhait dans un Paris embourbé dans la misère où les rues sont envahies d'abris de fortune, et en la poussant ici au paroxysme, cette vision apocalyptique de notre société victime du capitalisme galopant est ici terrifiante !
Ce qui pourrait bien être un film visionnaire en étant un aperçu de ce qui nous attend, tant les similitudes avec quelques signaux actuels sont évidemment plus que palpables...
En étant diffusés sur de grands écrans dans les rues, penser que ces combats de titans dopés légalement par des grands groupes pharmaceutiques pour doper d'une autre façon leur bénéfices, deviennent ainsi la seule distraction d'une société aux 15 millions de chômeurs abandonnés, est déjà par l'illustration sans concession qu'en fait cette réalisation, un point crucial et édifiant !
Pour nous convaincre ce film met le paquet comme jamais tant la description de notre environnement urbain est à la fois magnifiquement filmé avec des plans d'ensemble et des éclairages superbes, alors que malgré tout, le danger est omniprésent en transformant chaque timide sortie en véritable épreuve de force !
Au milieu de tout cela, Arès Kowalski (!) essaie de survivre, de se faire une place pour lui, en préservant aussi sa sœur et ses enfants, tandis qu'en tant que seul espoir d'étude du groupe , il verra petit à petit tout basculer autour de lui !
L'intrigue qui s'en suivra vaut d'ailleurs franchement le coup par l'engrenage dans lequel est piégé le héros, et la portée de l'histoire y trouve cruellement son compte par la similitude de quelques faits divers dramatiques déjà bien connus sur quelques cobayes rémunérés pour cela et récemment décédés !
D'ailleurs juste après l'histoire du Mediator portée à l'écran, cet autre aperçu ici fictionnel, fait froid dans le dos et ne peut sans aucun doute, que nous inquiéter par rapport à la conjoncture actuelle...
Du très beau cinéma inspiré et intelligent de Jean-Patrick Benes, dont les acteurs (Ola Rapace très convaincant...) dans cet univers de désolation, sont tous impressionnants de réalisme...
Bravo...
Direction Nanarland ! Un acteur mono expressif; Vin Diesel aurait bien fait l'affaire mais il coûte beaucoup plus cher ... On est à des années-lumière de "Minority Report" par le manque de moyens et de "L'armée des 12 singes" par l'indigence d'un scénario, dont l'idée principale n'est pas pourtant inintéressante, mais s'avère être caricaturale et archi mal exploitée ...
Genre trop rare en France, l'anticipation se fait alors très vite remarquer, souvent pour le pire, rarement pour le meilleur. Mais il y a toujours des cinéastes assez fous pour s'y frotter et essayer d'insuffler une âme à un genre qui semble condamné à rester réussi dans le domaine du roman ou de la bande-dessinée dans l'Hexagone. Avec "Arès", Jean-Patrick Benes (scénariste sur "Kaboul Kitchen") tente le pari et nous plonge dans une France pas si loin de nous, devenue un pays pauvre avec 15 millions de chômeurs. Alors que l’État a laissé le pouvoir aux multinationales, celles-ci se sont enrichies sur le dos de milliers de personnes en autorisant l'humain à faire ce qu'il veut de son corps : le donner à la science et servir de cobaye pour de nouvelles drogues. C'est dans ce cadre que le jeu le plus populaire du pays est un combat violent où les lutteurs les plus acharnés et les plus dopés s'affrontent...
Suite de la critique sur
Suite de la critique sur
Bravo pour ce petit film réussi qui tient bien la route. Malgré quelques défauts dans le jeu et un manque de moyens assez évident, c'est un film jouissif, avec un Paris futuriste destroy à souhait, une vision de la France qui mérite d'y réfléchir, un scénario bien ficelé, bref ce film mériterait un vrai succès. Allez-y !
"Arès" est un film d'action/science-fiction pas mal, une petite surprise française qui a en plus de l'ambition. Même si le film n'est pas extraordinaire, j'avoue avoir été surpris sur la qualité globale du film. Tous les éléments révélés autour du film faisaient vraiment daube : la bande annonce avec ses effets spéciaux pas finis, l'affiche avec son slogan ridicule, la promotion inexistante autour du film... et le sujet pour un film d'action qui ne m'attirait pas. Et au final le film se tient, on passe un bon moment sans que le film ne reste dans nos mémoires, mais pourtant évoque aussi un autre sujet important : l'avenir de la France et, sous des présidents aussi médiocres qui se succèdent, le réalisateur transmet sa vision si on reste sur cette pente décadente.
Les acteurs sont bons et convaincants, j'aime beaucoup le rôle interprété par Micha Lescot (Myosotis) qui apporte beaucoup d'humour, les autres rôles sont plus clichés et stéréotypés (la jeune fille rebelle qui part en pleine nuit et manque de se faire violée par une bande de jeunes alcoolisés pour ne citer qu'un exemple), mais le casting en général assure pour un film de ce genre.
L'ambiance pesante est bien amenée, aidée par une bonne présentation de ce futur presque apocalyptique avec une bonne représentation graphique et de bonnes idées pour transformer le visage de Paris. Même si les effets spéciaux sont très moyens au début, en particulier lors de la présentation où l'image est assez floue et sombre (à moins que le réalisateur eût voulu représenter la pollution de la ville, dans ce cas là c'est réussi mais on ne dirait pas). Par la suite les effets spéciaux sont moins présents mais corrects quand même pour un film français.
D'ailleurs pour une petite production française avec, j'image, un petit budget, on peut saluer l'audace d'avoir adapté sur grand écran un tel sujet, même si, comme je le répète, le film n'est pas extraordinaire.
Concernant le scénario, il se tient, il y a une bonne écriture avec de bonnes idées pour les retournements de situation (site Internet de Myosotis par exemple) et il y a pas mal de moments de tension, toujours soutenus par une bonne bande originale qui apporte une petite finesse que la réalisation n'a malheureusement pas. De toute façon avec un tel sujet, à savoir des combats de boxe télévisés pour divertir avec deux gars drogués, difficile de faire une réalisation tout en finesse, surtout qu'il doit y avoir un minimum de violence à l'écran pour être en accord avec l'idée principale du film : dénoncer la bêtise humaine et montrer un cas plausible de ce qu'il pourrait se passer dans vingt ans pour ne pas que ça arrive.
Le sujet de base ne branche pas forcément mais finalement on se détache vite de ce sujet là qui n'est pas l'un des principal et les transitions entre les différents enjeux sont réussies.
Le film dure seulement 80 minutes, c'est vraiment court et tout est assez vite bouclé mais je pense qu'il vaut le coup d'œil une fois quand on à rien à faire, un dimanche après-midi à la télévision, mais je ne pense pas voir un spectateur satisfait à la sortie de la salle en ayant payé plus de 10€ pour voir ce film.
Quelques mots pour résumer : pas mal, mais sans plus. Pas glorieux, mais pas mauvais pour autant.
6/10
Les acteurs sont bons et convaincants, j'aime beaucoup le rôle interprété par Micha Lescot (Myosotis) qui apporte beaucoup d'humour, les autres rôles sont plus clichés et stéréotypés (la jeune fille rebelle qui part en pleine nuit et manque de se faire violée par une bande de jeunes alcoolisés pour ne citer qu'un exemple), mais le casting en général assure pour un film de ce genre.
L'ambiance pesante est bien amenée, aidée par une bonne présentation de ce futur presque apocalyptique avec une bonne représentation graphique et de bonnes idées pour transformer le visage de Paris. Même si les effets spéciaux sont très moyens au début, en particulier lors de la présentation où l'image est assez floue et sombre (à moins que le réalisateur eût voulu représenter la pollution de la ville, dans ce cas là c'est réussi mais on ne dirait pas). Par la suite les effets spéciaux sont moins présents mais corrects quand même pour un film français.
D'ailleurs pour une petite production française avec, j'image, un petit budget, on peut saluer l'audace d'avoir adapté sur grand écran un tel sujet, même si, comme je le répète, le film n'est pas extraordinaire.
Concernant le scénario, il se tient, il y a une bonne écriture avec de bonnes idées pour les retournements de situation (site Internet de Myosotis par exemple) et il y a pas mal de moments de tension, toujours soutenus par une bonne bande originale qui apporte une petite finesse que la réalisation n'a malheureusement pas. De toute façon avec un tel sujet, à savoir des combats de boxe télévisés pour divertir avec deux gars drogués, difficile de faire une réalisation tout en finesse, surtout qu'il doit y avoir un minimum de violence à l'écran pour être en accord avec l'idée principale du film : dénoncer la bêtise humaine et montrer un cas plausible de ce qu'il pourrait se passer dans vingt ans pour ne pas que ça arrive.
Le sujet de base ne branche pas forcément mais finalement on se détache vite de ce sujet là qui n'est pas l'un des principal et les transitions entre les différents enjeux sont réussies.
Le film dure seulement 80 minutes, c'est vraiment court et tout est assez vite bouclé mais je pense qu'il vaut le coup d'œil une fois quand on à rien à faire, un dimanche après-midi à la télévision, mais je ne pense pas voir un spectateur satisfait à la sortie de la salle en ayant payé plus de 10€ pour voir ce film.
Quelques mots pour résumer : pas mal, mais sans plus. Pas glorieux, mais pas mauvais pour autant.
6/10
Benito G
Une bonne surprise totalement vu par hasard, qui n'aura malgré la réalisation correct. Un film "action/ SF" mais à la française... Ce qui a donc déjà du retirer pas mal niveau promo du film, puisque personne ou peu en on entendu parler. LA qualité est pourtant là! Chaque image animée par un certains enthousiasme et une maîtrise du travail bien fait. Que l'on pourrait presque croire que c'est une petite production Hollywoodienne^^. Et du coup, on voit et comprends ; qu'il est possible de produire un film d'action ou le visuel est assez ambitieux sans trop de moyens. LE réalisateur signe donc un film SF, car si il lorgne sur un film d'anticipation (vu comment la société avance, on a de quoi ce le demander^^) on fonce tout droit dans un drame apocalyptique. A entendre, il faut toujours s'expatrier je ne sais ou, et avoir de gros moyen... Pour faire quelques choses de convainquant. Et bien ici, le réalisateur (méconnu pour ma part) nous prouve le contraire mais celui fera défaut à cause des préjugés par rapport au coté "monnaie monnaie" du film et des FX (ici purement français) utilisaient. L’intrigue aussi classique qu’efficace nous embarque sans faiblir dans un univers poisseux dominé par la manipulation. La mise en scène d'un Paris dévasté, à de quoi ; grâce ; à ce film ; plutôt coup de poing ; de nous terrifier sur le futur à venir... Mais même si on est dans le SF, le tout est soigné, des acteurs et une mise en scène pertinente (pourtant très peu de monde s'auront dire que la France sait produire des films de ce genre convenable sans en faire trop). Bref, j'ai trouvé cela divertissant avec un graphisme relativement abouti (ajouté au casting solide, c'est du bon point^^). Mais cela manque un peu de consistance ou de jusqu'au boutisme totalement assumé. Mais on ne vas pas lui reprocher cela vu le reste du travail et ce qui en est ressorti. Alors pour une fois, que l'on peut "rivaliser" (c'est un très grand mot) avec une réalisation française SF où le budget à de quoi envier certaines grosses productions. Et pour le coup, le sujet ne manque pas d'intérêt car il touche plus ou moins de près la société. Seul petit bémol que l'on pourrait lui reprocher serait la réalisation qui s'attache moins à approfondir la chose (l'anticipation...) qu'a jouer sur le spectaculaire et ainsi le plus complaisant mais nous propose une réflexion intéressante... Un réalisateur inconnu pour ma part, mais qui je pense ; à de quoi ; nous produire de bonnes production dans l'avenir (Jean Patrick B.). S’il se présente comme un divertissement efficace et original. LE travail ou le réal joue avec la photographie centré sur ce Paris qui pourrait presque être le nôtre ; pourrait presque nous faire peur^^. Dommage que du fait de sa provenance, il ne n'ait que peu distribué ; car il aurait trouvé son public et s'avère relativement intéressant et divertissant ; jusqu'au générique final ou l'on a une petite "réflexion" sur le futur qui nous attends... A voir, pour ce qui le peuvent.
Gaumont verse dans l’audace en nous proposant Arès, un film de science-fiction 100% français, réalisé par Jean-Patrick Benes. Le film est avant tout un thriller de Science-Fiction qui sait faire la part belle à ses personnages et à son intrigue, pour révéler un film tendre et futé.
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