Un des meilleurs scénarios que j'aie vu depuis longtemps mais une réalisation assez médiocre. D'abord, évidemment, ce film a manqué de moyens financiers pour être à la hauteur de ce qu'il aurait pu être. Mais il y a aussi des clichés un peu gauches, et même de gaugauche, style, et je ne suis pas chrétien du tout, cette obsession de nous montrer des croix (celle du coache pourri, celle monumentale du cimetière) comme si le christianisme avait quoi que ce soit à voir ou pas dans cette histoire. Quoi qu'il en soit, le plus dommage est qu'il n'y ait pas eu les millions nécessaires, et peut-être un réalisateur à la hauteur de son scénario, pour mettre en scène comme il se doit ce synopsis. Mais reconnaissons que, même assez gauchement réalisé, on ne s'ennuie pas avec cet Arès !
Un film de science-fiction en France. Tellement rare pour ne pas passer à côté. Pourtant le film est passé inaperçu lors de sa sortie. Dans un futur proche, Arès décrit une France avec plus de dix millions de chômeurs. Le pays est désormais gouverné par des multinationales et les lois ont changées. La population peut désormais se vendre et se doper en toute légalité. C’est sur ce point que s’appuie le réalisateur de Vilaine et de la série Kaboul Kitchen pour construire son intrigue. Malgré la qualité de la mise en scène, la photographie apocalyptique et un argument initial séduisant, Arès n’est qu’un film d’action où les combats sous adrénaline s’enchaînent. C’est donc avec une grande déception que nous suivons les aventures de Reda qui se contente de se battre pour sauver sa sœur et ses filles. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Série B très efficace, Arès offre une mise en scène crasseuse en hommage aux films de science fiction du genre, un casting solide, une vision du monde pleine d'anticipation, une vision de l'entreprise révolutionnaire, et des scènes d'action musclées. Tout ca mélange donne à Arès une identité unique qui permet d'oublier ses quelques défauts.
Ce n'est pas souvent que l'on a droit à un film de science-fiction français (et encore plus lorsqu'il ne provient pas de l'usine Besson). "Arès" nous présente une société futuriste s'inspirant fortement d'une ambiance à la "Blade runner" sans pour autant tomber dans la vulgaire copie. En effet, le film reste assez crédible dans son aspect futuriste et ne sombrera pas dans le ridicule en évitant la surenchère facile. Malgré certains défauts principalement dus à son casting (ça prêche niveau prestation chez certains), et un scénario relativement simpliste, "Arès" proposera de bonnes idées dans sa mise en scène et une immersion plutôt réaliste dans ce futur quelque peu apocalyptique. "Arès", bien que loin des productions américaines, se défendra très bien et ne fera pas du tout tâche dans ce registre encore trop rare dans le cinéma français ; il s'en sortira donc la tête haute.
Ce film, réalisé par Jean-Patrick Benes et sorti en 2016, n'est franchement pas mal. Je ne fondais pourtant pas beaucoup d'espoirs dans ce film, simplement car c'est un film de genre français. Je trouve en effet très dommage que qu'un film de science-fiction notamment, français ou européen qui sort dans les salles obscures, parte déjà avec une béquille, tout simplement parce-que le public, et j'assume totalement en faire malheureusement partie, a déjà de gros aprioris. Bon, ici, ce n'est pas non plus excellent mais avec un début qui ne m'attirait pourtant pas des masses, il s'en sort plutôt très bien et l'histoire tient la route ! En effet, le film partait mal en ce qui me concerne car je n'aime pas vraiment l'univers sportif, de la boxe ou des matchs truqués, ce ne sont pas franchement des thèmes qui m'intéressent particulièrement. Mais finalement, on arrive à oublier cet univers sportif pour rentrer réellement dans le thème du film, à savoir un futur dystopique complètement crade, un peu à la "Blade Runner" (en ce qui concerne le style, pas l'histoire bien-sûr) d'ailleurs. J'aime beaucoup cette image d'un Paris très sombre avec des écrans partout etc. et le contexte socio-politique y est très bien rendu, et y est même d'ailleurs assez inquiétant tant il pourrait de rapprocher de notre réalité. Même si, encore une fois, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, je ne me suis ensuite pas du tout ennuyé car on finit par s'attacher aux personnages et puis surtout, on veut savoir la fin qui n'est pas si prévisible qu'on pourrait le penser. Les réalisation est quant à elle très bien et la photographie est magnifique ! En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Ola Rapace, Mixch
J'aime les films d'anticipation dystopiques, ils révèlent le caractère pessimiste d'un cinéaste et sa peur du futur. Beaucoup, les plus grands, se sont attaqués à la forme. Mais dans une actualité brûlante où on se demande si les effets d'une COP 21 aura les résultats escomptés, J-P Benés n'attend pas et lâche sur écran un avenir inquiétant, mais pas si incongru que çà. Une civilisation française aux mains de ses industriels, la capitalisation poussée à son paroxysme. Sommes-nous ci-loin du compte ? Finalement, à côté de cela l'histoire du film importe peu. Et c'est ce qui est le défaut majeur, le sujet est bien plus fort que la dimension héroïque de cette histoire. Une science fiction minimaliste - et française! - qui cependant fait plaisir à regarder. 1 pour Ola Rapace.
La science-fiction est probablement le genre que le cinéma français produit le moins. Plus un film d'anticipation qu'un vrai film de SF, Arès est un projet de ce fait assez atypique. Se déroulant dans un futur relativement proche où la France, est contrôlée par des groupes privés suites à sa dette rachetée par des grandes multinationales, le film tourne autour de combats et de dopage légalisés. Si le film ne manque pas d'ambition, il souffre d'un scénario trop prévisible et de sa réalisation étouffée par son budget resserré. Le scénario ne se réduit qu'en une simple machination d'une grande multinationale qui fait des expériences et va utiliser le personnage principal pour s'enrichir, et au vu des possibilités induites par le synopsis, on aurait pu espérer tellement plus que des rebondissements trop vus (spoiler: les méchants dirigeants, l'amie et le coach pris dans la machination ). Même les situations manquent d'ampleur. Le synopsis introduit un Paris dans une France devenue pauvre mais hormis quelques décors de rues taguées ou d'ordures dans les rues ou les couloirs d'immeubles, on ne ressent que trop peu cette ambiance futuriste dépressive. De la même façon, Arès, le personnage principal manque terriblement de profondeur (pas aidé un un acteur trop peu expressif) et les autres personnages sont tellement peu développés que l'on ne s’intéresse pas à eux spoiler: (la mort de la soeur d'Arès ne provoque aucune émotion et ne sert qu'à faire avancer l'intrigue ). Le seul qui sort du lot est est le voisin Myosotis décalé et original dans une production de ce genre. Même le final sensé être marquant ne l'est pas tant que ça. La baston finale est un peu cheap (les gerbes de sang rajoutées par ordinateur...)spoiler: et le suicide d'Arès est amené avec un tel manque de tension que cela ne provoque une fois encore aucune émotion. Le projet est à encourager simplement par le fait que la SF/anticipation est un genre trop peu représenté en France. Un film qui ose le genre mérite de l’intérêt mais il doit se doter de plus d'ambition de scénario et de réalisation (qui sous-entend un budget à la hauteur) pour marquer véritablement. Si le film est plaisant et se visionne sans ennui (du fait aussi de sa durée réduite), il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Un bel effort à poursuivre cependant !
Arès est un film de science-fiction d'anticipation français qui a de l'ambition. Le film par ses décors nous décrit un univers cohérent, tangible et fascinant. Dommage que ce dernier ne soit pas soutenu par un scénario prenant, ce dernier passant assez au-dessus du spectateur et n'arrive pas à l'impliquer dans sa lutte contre les grandes industries et dans sa révolution des classes. La faute en partie à un acteur principal qui n'arrive pas à être convainquant dans les scènes intimistes. Sans être un film mémorable, juste pour son ambition de faire un film d'anticipation français qui a de la gueule, laissez une chance à Arès !
Un film de science-fiction remarquable pour sa nationalité française et pour sa peinture anxiogène d'une ville de Paris totalement rongée par la pollution, la criminalité et la corruption. Après, l'ensemble est construit sur une trame extrêmement classique, sans véritable surprises et le jeu d'acteurs s'avère assez limité à l'image d'Ola Rapace. Des combats bien chorégraphiés, violents et sauvages à souhait. Clairement pas une révolution ou le meilleur film de l'année mais un divertissement franchement agréable à suivre, pas mal.
Je suis tombée par hasard sur ce film et je l'ai regardé sans grande conviction. J'ai été agréablement surprise. Arès, en référence au dieu de la guerre, nous plonge dans un futur post-apocalyptique. L'ambiance froide du film, des acteurs, du décors nous fait mieux comprendre leurs vies. Les acteurs s'en sortent très bien.
Une très bonne surprise, je m'attendais pas à une tel claque, le sujet est bien exploité, les acteurs jouent juste, et l'univers sombre est parfaitement maîtrisé. Par contre 1h20 c'est clair que c'est un peu expédié, c'est le seul gros défaut du film, il aurait gagné à approfondir encore plus, et exposé encore plus sa marque. Un bon SF français comme il est (très) rare d'en voir. Je recommande 3.5/5
L e monde a changé et la France est devenu un pays avec plus de 10 millions de chômeurs, et les combats sont devenus la règle pour certains qui trouvent là un moyen de survivre. Reda dit Ares, n'est plus le combattant qu'il a été et n'est plus devenu qu'un petit combattant et qui oeuvre avec la police pour pouvoir vivre. L'emprisonnement de sa sœur et la nécessité e s'occuper de ses deux filles va l'amener a de venir un nouveau vainqueur, jusqu' à ce que...
Voilà un film de science-fiction dystopique français qui marche. On nous dévoile une société futuriste mais sombre et morbide. Le mélange entre le thème action et science-fiction est bien travaillé. Arès est à voir pour les fans de SF.
Une vision d’un avenir temporel proche que l’on ne voudrait voir s’installer sous aucun prétexte et où la misère engendre la violence : le sujet ne manque pas d’intérêt. Ce film coup de poing ne peut que heurter la sensibilité du spectateur par l’évocation de la disgrâce de l’évolution de l’humanité, retranscrite dans une mise en scène terrifiante, celle d’un Paris défiguré. Mais la réalisation s’attache moins à l’approfondir le propos dénonçant les dérives de l'ultra-libéralisme qu’à jouer sur le spectaculaire avec une récurrence qui lasse un peu. L’intrigue reste cependant efficace et nous embarque tant bien que mal dans un univers poisseux, dominé par la manipulation. C’est d’une violence abjecte, il n’y a pas d’empathie pour le personnage central et le tout est d’une froideur générale dont la fin en est une belle illustration. L’audace de Gaumont a été de nous proposer un tel film, 100% français qui sort des sentiers battus. Et rien que pour cela, je mets 3 étoiles.