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Eselce
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2,0
Publiée le 3 mai 2017
La description du Paris de 2035 et de l'Etat français est cruellement réaliste (Encore que le futur me semble trop proche, j'aurai misé sur quelques décennies de plus). Les gens survivent, beaucoup sont drogués et vivent dans la rue. Une nouvelle drogue arrive, elle pulvérise le sang des gens à quelques exceptions près... De quoi amener un boxeur à devenir champion du ring où tous les coups sont permis. Une ambiance très sombre, déçu par le fait qu'on voit très peu de combat et que le personnage principal manque autant de charisme. J'ai peu accroché, on ne voit aucun entraînement. Seulement quelques piqûres parfois en plein combat. Il y a peu de choses à voir, finalement !
Un bon film de S.F. français, ce qui est très rare. Un budget solide qui permet de pas faire ridicule, de très beaux décors, pour ce Paris futuriste , démantelé , en guerre civile . Un bon scénario assez classique , pour ce combattant solitaire , individualiste qui va se prendre d'affection pour la cause des révoltés contre le système oppressif. L'intrigue est bien faite et les acteurs sont très bien. Une palme particulière à Hélène Fillières, toujours aussi fascinante et différente au cinéma; On voudrait la voir plus souvent dans des grands rôles.
Les incursions du cinéma français dans la science-fiction sont assez peu nombreux pour constituer à elles seules une curiosité. "Arès" fait dans l'anticipation en s'inscrivant dans un futur proche dans lequel la France sombre a sombré dans une profonde régression économique. Le réalisateur Jean-Patrick Benes s'appuie sur les grande thématiques et problème de notre société et, les exacerbant, nous dresse un portrait pessimiste et noir de la société de demain : explosion du chômage, paupérisation, mainmise des multinationales sur la politique et l'économie,... Il en tire une sorte de film d'action dans un univvers proche de celui du "Blade Runner" de Ridley Scott. Le scénario n'est pas fou mais contient quelques bonnes idées et l'intrigue se suit avec plaisir. Etant donné la faiblesse du budget, le cinéaste s'en sort plutôt bien et propose un film de SF correct.
Un film de SF très noir à l'atmosphère anxiogène. Ce film nous plonge dans un futur très proche apocalyptique. Le fait que cela soit très proche dans le temps renforce notre malaise. Un acteur investi qui porte le film sur ses épaules. Un film certes violent mais efficace. pas mal
Un film de science-fiction français, ça ne court pas les rues. C'est le moins qu'on puisse dire. Et que celui qui me cite, hum, Dante 01 de Marc Caro se taise à tout jamais. La vision de Paris dans Arès fait froid dans le dos. Je me demande même si ça relève autant de la science-fiction que ça tellement on y va tout droit. Le chômage a explosé. Quinze millions de demandeurs d'emploi. Un population qui vit dans des bidonvilles. Un État en faillite. Ce sont les multinationales qui gouvernent le pays et qui sont naturellement plus intéressées par les dividendes qu'elles reversent aux actionnaires qu'à assurer le bien-être des citoyens. Les États-Unis ont les mêmes problèmes que nous. Pas la peine de compter sur eux. Et c'est la Chine qui vient à notre rescousse. Pour gagner de l'argent, beaucoup d'argent, et se donner l'illusion d'avoir un semblant d'avenir, mieux vaut miser sur les combats clandestins. Un petit goût de Fight Club. Ceux-ci se déroulent dans une vieille cave sordide et elles envoient du bois. Il faut l'avouer. Seulement, on a beau se changer les idées en s'envoyant des coups dans la tronche, en dehors du ring, les soucis perdurent. L'appartement est toujours aussi miteux. Le combat contre les pratiques de l'industrie pharmaceutique tient plus que jamais de la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Arès assume son pessimisme jusqu'au bout et s'il doit finir au cimetière ce ne sera pas tout seul. Comme quoi, tout n'est pas une question de moyens pour faire un bon film de science-fiction. Oh, et le look androgyne d'Hélène Fillières avec ses cheveux courts et son imperméable noir est énorme.
La production SF française est suffisamment pauvre pour ne pas se contenter de ce "Arès", violent et ultra sombre. Atmosphère apocalyptique et combats musclés posent le cadre d'un film qui ne fait pas vraiment dans la dentelle, avec son scénario simpliste mais efficace. Tout est noir de chez noir, les personnages comme le monde dans lequel évoluent les personnages. Vous êtes prévenus.
En France la science-fiction est le parent pauvre de la production cinématographique, c’est donc souvent une surprise de voir une production hexagonale sortir dans les salles obscures. Second long-métrage de Jean-Patrick Benes, qui en est aussi le scénariste, il constitue un petit film distrayant et sans être brillant pas déshonorant. On se situe dans une espèce d’anticipation d’un monde vendu aux multinationales où le sport appelé Arena (sorte de MMA) distrait le peuple avec ses combattants dopés, par les mêmes drogue fabriquées et commercialisées par les entreprises qui dirigent la France et les différentes nations. On le voit les différents éléments sont classiques maintenant de ces visions pessimistes du futur où l’homme subit une forme insidieuse d’esclavagisme. Sur cette base se greffe un film d’action pas super nerveux, mais qui reste prenant. Ola Rapace (acteur suédois au français impeccable) est très convaincant en combattant à la petite semaine solitaire et désabusé, entraîné malgré lui à devoir sortir de son apathie. L’esthétique futuriste du film correspond à son petit budget, mais ne démérite pas non plus et suffit à convaincre de l’état déliquescent de cette France du futur. Le film est sans réelle ambition, mais il fournit un spectacle intéressant et finalement assez solide. Vaut vraiment le coup d’œil.
Ares tient ses promesses ! Film à l'ambiance sombre et crasseuse qui donne pas envie du futur ! On rentre facilement dans cette histoire assez simple qui ne perd pas de temps, 1h20 et c'est plié ! C'est malheureusement un peu court pour bien rentrer dedans et donne une une impression de "bâclé".... Beaucoup de questions subsistent autour des personnages (Interprétation très correcte au passage) qu'on a à peine le temps de présenter...Dommage car l'histoire même si pas des plus originales, était plutôt intéressante et l'ambiance de ce Paris du futur était quand même assez bien réussie. ARES vaut quand même le coup.
Parti sans apprioris, je me suis retrouvé devant une bonne petite série B, bien rythmée, plutôt bien filmée, mais manquant cruellement de budget. J'espère que ce premier essai permettra au réalisateur de nous proposer un prochain film plus ambitieux et profond, mais pour une soirée film peinard, celui-ci vaut largement le coup.
Un film de science-fiction français qui tient la route face à la concurrence américaine de part son scénario. Dommage toutefois que la réalisation reste faible dut à un budget limité.
De belles intentions -notamment le Paris futuriste- mais au final ce film de SF français est désincarné et donc terriblement ennuyeux. Encore un coup dans l'eau.
beaucoup de points positifs à mettre à l'actif de ce "Arès" même si tout n'est pas parfait et un sentiment bien agréable à la vue enfin d'une véritable intention de renouveau du ciné hexagonal.
De bonnes scènes de bagarres, bien tournées, violentes, sanglantes et au final, sans intérêt. Le coup de la France noyée sous la pauvreté est peut-être prémonitoire mais cette version ne tient pas la route. Le thème est connu. Il a été utilisé jusqu'à l'usure. Hunger Games mélangé avec The Wrestler (qui lui au moins est réaliste et retrace un vrai destin) et un petit air d'Elyseum. Bref, bof, mauvais.
Jamais entendu parler de ce Ares, qui défend fièrement les couleurs françaises sur le terrain de anticipation futuriste. Visuellement, c'est très beau (un petit coté "Blade Runner" si on pousse légèrement le bouchon), un scénario basique mais efficace, des acteurs qui tiennent plus que la route. Bref, c'est une très bonne surprise! Il est étonnant qu'on en ait pas entendu plus parler, des films de ce genre et cette qualité dans nos contrées, c'est bien rare! Bravo!