Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cylon86
2 548 abonnés
4 430 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 novembre 2016
Genre trop rare en France, l'anticipation se fait alors très vite remarquer, souvent pour le pire, rarement pour le meilleur. Mais il y a toujours des cinéastes assez fous pour s'y frotter et essayer d'insuffler une âme à un genre qui semble condamné à rester réussi dans le domaine du roman ou de la bande-dessinée dans l'Hexagone. Avec "Arès", Jean-Patrick Benes (scénariste sur "Kaboul Kitchen") tente le pari et nous plonge dans une France pas si loin de nous, devenue un pays pauvre avec 15 millions de chômeurs. Alors que l’État a laissé le pouvoir aux multinationales, celles-ci se sont enrichies sur le dos de milliers de personnes en autorisant l'humain à faire ce qu'il veut de son corps : le donner à la science et servir de cobaye pour de nouvelles drogues. C'est dans ce cadre que le jeu le plus populaire du pays est un combat violent où les lutteurs les plus acharnés et les plus dopés s'affrontent...
Bravo pour ce petit film réussi qui tient bien la route. Malgré quelques défauts dans le jeu et un manque de moyens assez évident, c'est un film jouissif, avec un Paris futuriste destroy à souhait, une vision de la France qui mérite d'y réfléchir, un scénario bien ficelé, bref ce film mériterait un vrai succès. Allez-y !
un film du futur qui fat de la peine, pour l'histoire assez simple, les images sombres et sans grand intéret, et enfin les dialogues. PLV : à moins d'être fan de l'acteur principal
C'est extrêmement mauvais, la SF francaise dans son pire élément bas de gamme, une histoire aussi ininteressante que le laisse imaginer la pèche. Porté par des acteurs antipathiques qui parlent en plus super bas, voire mal, dans des décors tres limites, autour d'un enjeu inutile.
la vision futuriste de la France et de Paris en particulier ne manque pas d'intérêt. mais l'accumulation de vues de la ville lasse et ne permet pas de combler un scénario mince et peu novateur! en outre, le jeu d'acteur est approximatif et ajoute à la sensation d'amateurisme. une perte de temps.
Très bon film d'anticipation français, avec un scénario crédible et des acteurs excellents. Une bonne dose d'action, et des décors et une ambiance très réussis. Je recommande vivement à ceux qui aime les films futuristes et originaux.
J'ai vu un film... qui fait terriblement peur, tant cette dystopie tend à ressembler à une partie de notre monde actuel... C'est un film exigeant, violent et ambitieux... ET ce qui est fou, c'est que l'on reconnait notre Paris d'aujourd'hui, à peine défiguré... avec une crasse endémique qui semble faire partie du quotidien des parisiens... Ce que l'on devine, c'est que le chaos s'organise, et il s'étend... La morale, l'amitié, l'amour semblent des valeurs bien loin de toutes le valeurs boursières... Ce monde défiguré est réellement à l'agonie. Les multinationales ont gagné et les pauvres n'ont plus que l'espoir... J'ai adoré le casting, tout le casting... Ola Rapace a une présence incroyable ainsi que Micha Lescot... et Ruth Vega Fernandez...Quant à la réalisation, elle est vraiment exceptionnelle... Les combats sont d'une violence inouïe... Bien loin de la chorégraphication du cinéma américain ou asiatique... Là, ça cogne massue... sans équivoque... Un excellent film pétri d'ambition...
En 2035, la France compte quinze millions de chômeurs et Paris est devenue une ville du tiers-monde. L’État en faillite a cédé le pouvoir aux groupes pharmaceutiques dont les produits anabolisants dopent en toute légalité les champions de l’Arena, un sport martial ultra-violent. Reda est un vieux boxeur sur le retour. Tout bascule pour lui le jour où le grand groupe Donevia teste sur lui son dernier produit.
Le cinéma français n’a jamais été à l’aise avec la science-fiction. « Babylon A.D. » fut un bide retentissant malgré l’ampleur des moyens déployés. « Gaz de France » sorti en début d’année est passé inaperçu et ne méritait pas autre chose. Cet « Arès » démontre toutefois que le cinéma français est capable de faire un film d’anticipation réussi sans la débauche de moyens mobilisés dans les super-productions de Luc Besson.
Pas de navette spatiale ou de combat intergalactique, mais une dystopie intelligente et bien filmée qui imagine un future anarchique, poisseux comme l’était celui de « Blade Runner » ou de « Soleil vert » (les images ont été tournées en Chine et en Ukraine et remarquablement mixées à des panoramas parisiens connus). Sur ce fond politique hélas réaliste s’écrit une histoire simple de rédemption et de machination. La rédemption d’un faux salaud, le héros, Arès, colosse bourru au cœur tendre interprété par Ola Rapace. Et la machination ourdie par les affreux capitalistes de Donevia, la multinationale présidée par Louis-Do de Lencquesaing caricatural à souhait.
Évidemment, « Arès » ne brille pas par sa subtilité. C’est un divertissement qui n’a pas la prétention de viser plus haut. Mais c’est un divertissement efficace dont je prends le pari qu’il aura son petit succès, sinon dans les salles (il est trop mal distribué pour l’espérer), du moins sur Internet.
Une dystopie parisienne très travaillée qui ne sert finalement a rien, dans un scénario du niveau d'une production EuropaCorp. Le genre comédie domine chez nous, de temps en temps il y a bien des films d'un genre différent qui tentent de percer, mais ça ne fonctionne pas. Nous n'avons ni les moyens ni l'ambition pour ça. Malgré quelques tentatives, la France a plusieurs trains de retard et ce film est une nouvelle preuve : c'est bien emballé mais le scénario et le casting est a la ramasse.
J'ai eu l'occasion de voir ce film en avant-première au Comic Con de Paris. Je ne suis pas adepte à la base des films de combat mais je dois avouer avoir beaucoup aimé celui ci. Même si la salle après visionnage du film trouvais des ressemblances avec Rocky et Mad Max, pour ma part, n'ayant pas vu ces 2 films (bouh!) j'ai personnellement retrouvé grosso modo un mélange de La Rage au Ventre et de Time Out! Il y a une touche humoristique qui est vraiment cool, les acteurs sont vraiment géniaux, il est très bien réalisé, les décors sont au top, en bref je le conseille fortement. Mon mari, lui plus adepte de ce genre de film, a adoré également! On ne voit pas le temps passer! (Puis l'acteur principal est super canon -> si certaines sont difficiles à convaincre messieurs, n'hésitez pas à leur faire part de cette remarque :D )
Franchement, non mais non...à part 2 ou 3 scènes de combat spectaculaires, j'ai vraiment rien vu d'autres dans ce film. Plat, ou monocorde, ou alors c'est les acteurs qui m'ont donné cette sensation, A voir pour ce faire un avis Lol
une formidable relecture du cultissime New York 1997 de John Carpenter!! malgré un budget modeste, ce film de genre atteint son but , dépeignant un Paris glauque et sombre à souhait, servi par une. superbe distribution.Bref une révélation pour moi!
Arès est un film de genre, un film futuriste. Le réalisateur place son histoire à Paris dans un futur proche. Une ville dévastée mais reconnaissable. Jean-Patrick Benes nous montre juste un peuple pauvre et une ville dévastée. La France a sombré. Les médias prennent toute la place. Le corps humain est considéré comme une marchandise et les laboratoires pharmaceutiques s’en servent pour développer des produits et les expérimenter directement sur les gens payés pour ca. Le scénario d’Arès tient la route. Les combats sont impressionnants. Les personnages sont bien écrits. Celui d’Arès mais aussi celui de son voisin homosexuel, un personnage qui amène la légéreté entre deux scènes de combats hyper « féroces ». Les hommes, tous dopés par des produits pharmaceutiques, boxent à mains nues, c’est extrèmement violent. Le réalisateur filme les coups, le sang, les corps abimés « sans filtre ». Il aurait pu tout de même éviter de mettre tous ces sons sensés appuyer la violence à chaque coup asséné mais qui énerve un peu. J’avoue avoir détourné le regard plus d’une fois, et je suppose qu’en salles ce sera pareil, espérant que cela ne va pas décourager le public. La partie plus tendre est amenée par les deux nièces d’Arès. Arès, le solitaire, va etre obligé de s’en occuper. Un des points négatifs aussi est que l’on a un peu de mal à entrer dans l’histoire. Surement à cause de la longueur de la mise en place de l’histoire. Du coup, on a aussi du mal à s’attacher aux personnages, surtout à celui d’Ares.
Le film mérite d’être encouragé car on n’a pas l’hatitude du genre en France. Pas sûre toutefois qu’il attire un grand nombre de spectateurs. Intéressant, à découvrir