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LeFilCine
178 abonnés
576 critiques
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3,5
Publiée le 2 juillet 2016
Librement adapté du récit de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie raconte les mois passés par un homme, seul dans une cabane, au bord du lac Baïkal, en plein hiver. Ce qu'il faut signaler d'emblée en parlant du long-métrage de Safy Nebbou, c'est la qualité des prises de vue et la magnifique musique de Ibrahim Maalouf. Les images sont, en effet, magnifiques. Le lac Baïkal, gelé, et ses environs, offrent une lumière éblouissante. Le réalisateur et ses équipes ont réussi à capter avec brio cette ambiance hors du temps, ce cadre majestueux. Le spectacle sur grand écran est donc grandiose. En accord parfait avec ses images, le génial compositeur Ibrahim Maalouf signe une partition sublime qui colle parfaitement aux paysages de la Taïga sibérienne. Quant au scénario, il est plutôt malin, car il se concentre uniquement sur les aventures sibériennes de notre héros. Pas d'ellipses et de flash-backs inutiles donc. On ne cherche pas à comprendre les raisons réelles qui ont poussé le personnage à cet extrême isolement, mais on partage simplement une partie de ses moments de vie là-bas. Raphaël Personnaz fait le job, mais son personnage manque de nuances, étant trop plein de naïvetés et de béatitude. Et pourtant le film fonctionne parfaitement. Non pas que les quelques péripéties soient captivantes, mais c’est l'ambiance générale, cette aspiration à la liberté et à la contemplation, qui captive. Jusqu'à la fin le récit reste dans la simplicité, dans la pureté, à l'image du lac Baïkal. Le film s’achève finalement trop tôt.
Il m'a été très difficile de retrouver la civilisation en sortant de la salle de cinéma !! Ce film est visuellement magnifique. La photo des paysages est incroyablement belle et extrêmement bien réalisée. La bande-son est somptueuse, elle prend aux tripes et touche l'âme. Les acteurs sont tous très bons, et Raphaël Personnaz est parfait dans ce rôle plus difficile qu'il n'en a l'air. L'amitié très crédible entre les deux hommes, qui se construit peu à peu, m'a beaucoup touchée. Mes regrets 1) Dommage que le héros commette une imprudence de débutant qui m'a laissée perplexe: ne pas mettre sa provision de bois à l'intérieur pendant une tempête, aller dehors pendant la tempête.... J'ai trouvé ce passage un peu mélo-dramatique. 2) je n'ai pas vu la mention "Aucun Animal n'a été maltraité", du coup je crains que le cerf n'ait été tué pour les besoins du film, si c'est le cas je serais fort triste et outrée.
Le film raconte la « fuite » de Sylvain Besson, sa retraite dans les forêts de Sibérie pour mieux se retrouver et fuir l’environnement dans lequel il évoluait. Son personnage , Teddy dans le film, est interprété par Raphaël Personnaz. Un de ses plus beaux rôles, il occupe l’écran le 3/4 du film. Il captive. Les paysages sont grandioses. la musique d’Ibrahim Maalouf magnifie l’ensemble. Le film raconte la retraite d’un homme qui a fui son quotidien pour une quête intérieure. Il y rencontre un russe essayant d’échapper à la justice suite à un meurtre. Aleksei vit en reclu depuis des années. Une histoire d’amitié va se nouer entre les deux hommes. L’humour est aussi présent dans cette histoire. Cette quête de soi va lui apporter une sérénité… puis va arriver la peur de retourner dans le « monde »
Un très beau film, servi par un acteur exceptionnel. Un beau voyage pour le spectateur
A l’origine il y a le bel essai de Sylvain Tesson (prix Médicis 2011) qui racontait comment l’écrivain voyageur avait tout quitté non pour une retraite dans une abbaye cistercienne mais dans une cabane au bord du lac Baïkal en pleine Sibérie…pour lui le bonheur consistait à posséder le temps, à disposer de solitude, d’espace et de silence, et n’avoir rien d’autre à faire que de se fondre dans la nature , le passage des saisons , la vie végétale et animale...il y apportait une provision de bouquins, de cigares et de vodka. Dans la première parie de son film le réalisateur Safy Nebbou colle au récit de Sylvain Tesson et amène Teddy dans une cabane au bord du lac à trois jours de marche du premier village…craignant peut-être que l’expérience d’un homme seul, livré à la méditation, délivrant ses réflexions au quotidien, sur la littérature, la vie… ne risque d’ennuyer le spectateur, il intègre à l’histoire un fugitif bouriate , qui a fui Irkoutsk après avoir assassiné une ancienne relation lors d’une beuverie…C’est là que le bât blesse car ce fugitif qui a fui la civilisation depuis douze ans est loin d’en donner l’apparence…ni rustre ni sauvage …. ni aspect hirsute...et l’amitié entre ces deux hommes qui s’apprivoisent malgré la barrière de la langue au travers de scènes de tirs, de pêche, de chasse…vire au mélodrame quand Aleskei tombe brutalement malade…Reste la majesté et la beauté des paysages de la taïga sibérienne et du lac Baïkal gelé et ces grands panoramiques filmés à l’aide de drones…les conditions du tournage ont du être incroyables mais le résultat n’est pas au niveau et loin du voyage intérieur évoqué dans les premières images …et incite à reprendre le livre de Sylvain Tesson…
Un doux moment de liberté et de plénitude. Raphaël est tout simplement sublime ! on ne ressent pas de longueur ni d'ennui. on contemple la nature sibérienne.
Mieux que prévu, pour moi qui m'attendais à Into the Wild en français, donc moins bien ; Ben non ! C'est différent, et cela rapidement, spoiler: grâce à la présence d'un deuxième personnage , en plus c'est une histoire vraie. spoiler: Finalement au lieu de se concentrer sur un homme seul face à la nature, le film propose l'homme en relation, débarrassé du carcan de nos villes. 2 hommes que tout oppose, mais qui sont rassemblés par la même quête en définitive, trouver la paix (intérieure ou réelle). Très bon film qui ne fait pas de belles image pour faire de belles images. Into the wild proposait 2 pistes pour trouver "la paix" ou le bonheur : le partage et le personnage se confiait dans le créateur de toute chose avant de rendre l'âme ; Ce film montre spoiler: la relation donc le partage, et le créateur est présent par la nature qui entoure . Bref, ces films (2 biopics) nous posent la question, où et en qui, quoi, trouver la véritable paix du cœur, question fondamentale, que tout être humain a en lui.
très beau film. de beaux paysages , du silence ponctué de la musique d'ibrahim maalouf !. un peu d'humour et de l'émotion qui m'a fait verser quelques larmes. belle performance de l'acteur , beaucoup de justesse.
Un chef d'œuvre! Des images sublimes, l'histoire d'une rencontre touchante, une réflexion passionnante sur la nature, le sens de la vie, la solitude... et avec une bande son en parfaite accord d'Ibrahim Maalouf. Un film dont on a du mal à se défaire de l'ambiance en sortant de la salle de cinéma. Nous étions tout un groupe et tout le monde a apprécié le film, foncez le voir! Un film qui touchant et qui fait du bien...
"Dans les forêts de Sibérie" de Safy Nebbou – La chronique qui dit phoque !
Inspiré du livre éponyme de Sylvain Tesson (Prix Médicis 2011), « Dans les forêts de Sibérie est une jolie réussite. Il est beau ce film, les images sont fabuleuses, les paysages à couper le souffle, les émotions intenses.
La Sibérie c'est un peu comme l'espace intersidéral : des grandes plages de silence prodigieuses de pureté. On y entend chacun de ses souffles, chacune de ses respirations. Ce n'est pas un survival comme pouvait l'être "The Revenant", je crois même que c'est son antithèse. Teddy, le personnage joué par Personnaz, ne recherche pas forcément les conditions extrêmes ni la fuite en avant pour mieux disparaître du héros de "Into The Wild".
Non, c'est pour se sentir vivant (son leitmotiv) et se réapproprier le temps qu'il entreprend cette aventure. Car lorsqu’on est livré à soi-même, volontairement reclus et solitaire, on apprécie le temps différemment.Dans cette environnement, le temps compte, il ne se dissout pas dans les rouages d’une vie urbaine à l’avancée inexorable. Il se savoure, il se déguste patiemment. Il nous nourrit.
Raphaël Personnaz tient son personnage à la perfection. Il fait passer énormément de sentiments sur ce rôle avares en mots. Sa relation avec la nature, avec les autres (et ils ne sont pas nombreux dans ces contrées glaciales), et surtout avec Aleksei le russe rustre résonnent comme une ode à l'Homme, à l'amitié, à l'addition heureuse des différences. C'est de l'exaltation que procure ce film. Une vraie cure d'humanisme. Une réflexion sur l'individu.
La musique d'Ibrahim Maalouf est le socle du film. Vibrante, enivrante, entêtante, elle accompagne majestueusement le voyage dans ces forêts. A elle seule, elle mérite que vous sortiez de chez vous, enfiliez votre manteau et vous dirigiez dans votre salle la plus proche pour vous perdre dans l'immensité du désert blanc. Sûrement pour mieux vous retrouver...
Une aventure initiatique classique mais agréable à regarder. On suit le quotidien de Teddy, un français qui a mis de côté sa vie bien rangée pour aller aller vivre dans une cabane au bord du lac Baikal. Le film présente tout les dangers de l'hiver Sibérien pour qui n'est pas expérimenté. Les paysages sont d'une grande beauté, tout comme la musique. Il n'y a pas une réflexion très poussée sur les motivation d'un tel choix de vie, mais c'est peut-être mieux ainsi. Chacun tire de l'histoire la morale qu'il veut...
A part quelques belles images dont 1 prises très artistiques "vu du ciel" magnifique, c'est un film dont peu de gens se souviendront. Dommage la musique n’étais pas à l'hauteur des images, quelques moments de bonheur cote actuation, Evgueni Sidikhine étais très très bien, mais c'est Personazz étais ennuyeux à mourir..et l’intrigue du film n'avait rien d'extraordinaire, les gens ont du penser que j’étais bizarre, je me suis misse a rire lors d'une scène qui ressemblais en toutes pièces au moment ou Flyn Rayder dit à Rapunzel qu'il s’appelle Eugène et son histoire tragique et toute et tout...même Disney est plus créatif !! c'etais trop rigolo !!! son c'est un voyage à l’intérieur des personnages sans relief (sauf pour celui joue par Evgueni) dans un endroit très beau. 2 étoiles et demi rien que pour la photo et Evgueni Sidikhine.
Le fond de l'histoire est très intéressant mais l'ensemble demeure assez ennuyeux. D'autres films sur le même thème sont plus intéressant. Aussi, il m'apparaît que la rencontre avec le fugitif russe aurait pu être imaginée différemment.. Peu crédible.. l'idée de départ étant une introspection sur soi même, sur la vie etc en partant au milieux de la nature seul face à soi même. spoiler: Et à un moment où la fin était proche, un homme sorti de nulle part en pleine tempête arrive au bon moment, au bon endroit pour lui sauver la vie... La rencontre entre ces deux hommes, oui pourquoi pas mais pas à ce moment là en pleine tempête etc . L'ensemble est intéressant mais devrait rapidement tomber dans l'oubli..