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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 février 2019
Super super 🎥� film, bravo 🎊🎈 chapeau bas au réalisateur Safy Nebbou ��� très beau et très émouvant , à voir et à revoir, superbe musique d’ Ibrahim aussi, je le recommande vivement 👌👌👌���
De beaux paysage de la région de sibérie, ses lacs de glace, le froid ensoleillé et une histoire fantastique au fin fond du pays russe, c'est émouvant.
On est à mille lieues d'un film d'action ou d'un blockbuster et ça fait du bien.Le rythme est lent, l'image posée, les scènes détaillées (celles de l'ours, du cerf, du piège, de la tempête, etc.). On nous reconte une réelle aventure dans une contrée hostile, mais aussi une aventure intérieure.
Lassé par la vie de tous les jours rythmée par les affres de la vie quotidienne (le travail, les transports, les corvées), un homme décide de tout plaquer pour aller vivre au bord d'un lac gelé en Sibérie. Vouloir refaire sa vie loin de tout, c'est évidemment un sujet de cinéma. Ça tente tout le monde. Sauf que contrairement à lui, on ne le fait pas. La routine rassurante étant la plus forte. Quand on part, on est bien content de revenir juste après. Pas lui. Sur cette terre au climat profondément inhospitalier (le froid mordant, le brouillard empêchant de voir à deux mètres, le blizzard cinglant le visage), seul au monde, en face de paysages grandioses (tantôt le soleil couchant, tantôt l'aube naissant), il va se retrouver. C'est loin mais c'est beau comme dirait l'autre. C'est aussi parfois un peu long avec la musique. Je ne vais pas faire genre. Dire que c'est contemplatif. Pour relancer l'intrigue et lui donner un côté plus "aventure", Nebbou ajoute un meurtrier russe en cavale. Chacun va essayer d'apporter à l'autre, outre un coup de main, sa vision de l'humanité. C'est assez drôle quand le français lui apprend les dernières nouvelles du monde qu'il a ratées après dix ans de vie en ermite. C'est là que le film est le plus juste. Quand il s'intéresse à l'humain. Avec humour et gravité. Est-on fait pour vivre seul ? Le film ne tranche pas. J'aurais peur de devenir complétement fou à sa place.
Vivre la Sibérie en refuge, en terre d’asile loin de la ville, donner à l’année passée sur place la valeur d’existence tout entière, quelle belle expérience humaine et cinématographique ! Le choix d’adapter l’œuvre autobiographique de Sylvain Tesson s’avère judicieux et débouche sur un film solide et aride, à l’écart des sentiers battus du cinéma français actuel. On regrettera une légère imprécision formelle rendant l’image parfois laide là où elle aurait gagné à s’imprégner de la nature environnante, pesante et rugueuse. Le choix, pour certains plans, d’une focalisation très rapprochée et approximative ne se marie guère avec la recherche esthétique et esthétisante que développent d’autres plans, comme ceux réalisés sur le lac gelé. Il n’empêche que ces scènes sur glace portent à elles-seules le grandiose d’une aventure aux confins de l’humanité, en communion avec une nature jamais idéalisée. Teddy arpentant les espaces gelés, c’est Teddy s’arpentant lui-même, c’est le blanc environnement dans lequel s’engouffre un grain de sable, un individu qui ne trouve plus sa place dans la société de ses semblables. Pour chanter cette solitude fondamentale, Ibrahim Maalouf livre une composition musicale époustouflante, toute en retenue et en délicatesse, qui épouse à merveille l’ambition d’un homme, à savoir celle de se défaire de ses chaînes pour espérer renouer le contact avec sa nature matricielle. Un belle expérience de cinéma.
Safy Nebbou propose un genre sous-exploité du cinéma français, le film d'aventure aux inspirations partant du périple de Christopher Johnson McCandless avec Into the Wild jusqu'aux oeuvres de Jack London et son Croc-Blanc. Toutes ces références résonnent dans la tête du spectateur qui suit le périple, la quête philosophique de Teddy, un jeune cadre prêt à tout quitter notamment son job de cadre pour l'immensité de la Sibérie. Fait intéressant, c'est aussi une histoire vraie. Certes, moins dramatique que McCandless mais dont la visée reste identique : vivre en harmonie dans la nature avec peu de moyens. En revanche, Dans les forêts de Sibérie pose la question de l'adaptabilité d'un ouvrage autobiographique au cinéma : en effet, Sylvain Tesson, son auteur a vécu près de 6 mois. Avec accord de ce dernier, Safy Nebbou a rajouté un élément plus dramatique et mystérieux pour apporter un peu plus d'épaisseur dans son récit. Ce n'était pas franchement nécessaire mais l'idée d'un meurtrier caché depuis 10 ans s'avère être - du moins au début - assez surprenant. Mention spéciale pour son acteur d'origine russe, Evgueni Sidikhine. Pour le reste, peu de surprise : on a l'impression de se retrouver dans un documentaire qui nous épargne rien dans les tâches du quotidien : on s'habitue rapidement à notre lieu de villégiature pendant 1h45 mn, cette pauvre cabane au bord du lac Baïkal. Avec peu de malignité mais beaucoup de sincérité, on retrouve la critique de grands pontifes de la société de consommation : la mise en réseau du monde, la mondialisation, l'acculturation... Rien de nouveau sous les tropiques. Reste les paysages impressionnants, des acteurs assez convaincants (certains sont de véritables habitants) et une ambiance onirique. Pour ce genre de film, ce n'est pas suffisant à mes yeux. On a ce sentiment de manque qui intervient rapidement avec quelques moments où on flirte avec l'ennui. Pas soporifique mais pas entrainant !
J'ai adoré ce film . Tout d'abord l acteur principal incarne à merveille son rôle, j'ai aimé sa sensibilité exacerbée , spoiler: la manière dont il essaye de vivre avec sa tristesse et sa dépression. . Toutes les personnes qui ont traversé une période de 'deprime' ou un Burn out,se sont sentiront davantage touchées par ce film. Ce qui fut mon cas. Bref film envoûtant, surprenant surtout la chute. Selon moi, il s'agit d'un des meilleurs film français.
J'avais aimé le livre. Bien que le film ne lui soit pas fidèle, c'est une bouffée d'oxygène. Des images magnifiques, bien interprété, une BO splendide et une histoire d'amitié un peu philosophique. Il aurait été un peu plus long, encore plus d'images, que cela n'aurait été que mieux.
Magnifique long métrage, troublant, fascinant, captivant. Issu d'une histoire vraie, ce film est magique à bien des égards. Les paysages sont somptueux et la performance de Personnaz à saluer.
A mi-chemin entre documentaire et fiction, ce film car s'en est tout de même un nous entraîne dans des décors aussi glacials qu'impressionnants. Pour un voyage qui malgré tout peut donner des idées.
ELOGE DU REPOS. Itinéraire d'un homme qui voulait vivre sa vie. Un air si pur, ou tout est blanc, givré, séduisant et figé. Evader l'homme de sa condition quand la société elle, n'a pour vocation première que de le laisser dans sa condition. La grâce du temps et de l'espace. Dommage que Safy Nebbou prenne trop de liberté sur le roman de Sylvain Tesson.
Les paysages sont tellement mis en valeur que le premier réflexe à la fin du film consiste à regarder sur internet les voyages organisés proposés pour la Sibérie. Quant au scénario du film, il est empreint d'une recherche de crédibilité, loin du multi-récompensé into the wild. Le rythme est lent - déconseillé aux amateurs de films d'action - ce qui donne le temps de s'attacher aux personnages, en premier lieu celui incarné par un bon Personnaz. Belle bouffée d'air pur
Safy Nebbou réussit le tour de force de faire entrer la nature au casting, comme personnage à part entière, nous happant dans une contemplation ravie ou nous amenant à suivre ses émois avec fascination.