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    Dans les forêts de Sibérie
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    3,9
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    193 critiques spectateurs

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    Le 4e Homme
    Le 4e Homme

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    De beaux paysages et une nature forte.
    Un récit assez linéaire et avec un certain manque d'émotions.
    Une critique a mentionné Derzou Ouzala : on est est quand même très loin.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Joli film que ce long-métrage de Safy Nebbou qui parvient à intéresser à chaque instant sur une histoire pas évidente à faire passer auprès du public. Certes, Raphaël Personnaz est seul durant une bonne vingtaine de minutes, mais ses aventures fascinent aisément – qui n’a pas secrètement eu envie un jour d’envoyer tout balader – tandis que le cinéaste s’est chargé de lui mettre dans les pattes des interlocuteurs réguliers afin de casser la monotonie de son exil sibérien. L’histoire d’amitié qui s’instaure en deuxième partie est d’ailleurs poignante et finit par emporter l’adhésion alors qu’elle peut paraître artificielle de prime abord. Il faut dire que le personnage de ce russe traqué est intéressant et beau dans ses fêlures intérieures. Si l’on ajoute à cela une pointe d’humour – l’intervention de l’ours – et des paysages à tomber par terre, cela fait de ce film une jolie réussite.
    lionelb30
    lionelb30

    439 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Sujet qui amene forcement une certaine lenteur, un changement aussi radical de vie qui peut laisser perplexe et heureusement l'histoire du fugitif apporte un peu d'action et de sensibilite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Sublime... Merci pour ce voyage extrêmement dépaysant. Les paysages, la musique et les acteurs sont touchants.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    58 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Adapté du best-seller de Sylvain Tesson, « Dans les forêts de Sibérie » explore les fondements de notre propre existence et pose de vraies questions existentielles quant à notre dépendance dans cette société de consommation ultra-mondialisée et connectée pour finalement nous demander qu’est-ce que la vraie liberté . C’est autour de cette problématique que Teddy a fait son choix de vie, un véritable aspect philosophique du livre, magistralement retranscrit dans le long-métrage. Aucuns artifices cinématographiques, tout est d’humilité et d’altruisme à travers notamment des clichés de paysages sensationnels. La pureté du visuel et le luxe du silence sont les maîtres mots, deux perles qui permettent à ce film d’être un bijoux honnête. Une belle composition aventureuse interprétée par Raphaël Personnaz dont les touches d’humour sont à dévorer.

    Bilan : Cet interprétation est un beau voyage temporel qui nous évade et qui, une fois revenu, nous recentre sur nos véritables priorités de vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Belles images soutenues par un super son et histoire à la Dostoievski. Le lac Baikal est une belle destination mais j'éviterai l'hiver
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2016
    inattendu !! j'y suis allé à reculons...pensant m'ennuyer mais je dois dire que contre toute attente je me suis laissé emporté par le récit et le souffle de cet aventure en Sibérie...un film inspirant qui donne envie de partir. Des images fantastiques a voir en salle plus qu'en DVD j'imagine.
    Des scènes codassent émaillent le récit, comme la scène ou le héros spoiler: se baigne dans un trou dans la glace et qu'un ours vient faire sa sieste à deux pas de lui...

    Je conseille vraiment, je vais y retourner rien que pour profiter des images...
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant ». Cette célèbre « pensée » de Pascal pourrait fort bien servir d'exergue à ce film librement adapté d'un récit de Sylvain Tesson, tant il est question ici à la fois de la petitesse et de la grandeur de l'homme. En s'isolant complètement des bruits du monde au point de vivre dans une cabane construite sur les rives du lac Baïkal, que cherche Teddy (Raphaël Personnaz) sinon un supplément de vie et le sentiment d'une liberté retrouvée ? L'homme qui lui vend son abri n'en revient pas : « Tout le monde veut aller en Europe et toi, tu viens ici ? », s'étonne-t-il. Mais Teddy n'en démord pas : il veut vivre là, dans un isolement total.
    Commencent alors non seulement ses joies mais ses combats. Passer l'hiver dans la taïga, dans une nature certes grandiose mais hostile, cela ressemble à de la folie. Glisser sur le lac gelé ou en percer l'épaisseur de glace pour s'y baigner, ce sont de vrais plaisirs, on veut bien le croire. Mais se faire surprendre par un ours ou par une tempête de neige, ce sont des dangers qui peuvent coûter cher. Dans cet environnement-là, le moindre faux pas peut être fatal, la moindre erreur de jugement peut entraîner la mort. Petitesse d'un homme qui n'est qu'un point minuscule perdu dans une nature qui n'a que faire de sa présence.
    Mais grandeur de l'homme qui n'a pas oublié d'emmener dans ses bagages quelques livres de chevet. Grandeur de l'homme qui, dans l'adversité, se bat pour sa survie. Grandeur de l'homme qui, même dans cette terre isolée du bout du monde, finit par trouver son semblable. On a presque le sentiment de découvrir une nouvelle version des aventures de Robinson Crusoé. En fait d'éloignement, les rives du lac Baïkal valent bien l'île déserte de ce dernier. Quant à se trouver un compagnon inattendu, c'est également ce qui advient à Teddy en la personne d'Aleksei, un homme qui, après l'avoir sauvé d'une mort certaine, se présente à lui comme un braconnier.
    Débute alors la partie la plus passionnante du film, celle qui culmine dans une scène qui, à elle seule, irradie de sa force tout le long-métrage, en en révélant toute la singulière beauté. Malgré tout ce qui les oppose, malgré la barrière de la langue, entre Teddy et Aleksei, naît et grandit une amitié indéfectible (qui fait irrésistiblement songer à celle qui unissait un officier russe et un autochtone sibérien dans « Dersou Ouzala » (1976), le film d'Akira Kurosawa).
    Dans le film de Safy Nebbou, l'amitié de Teddy et d'Aleksei se révèle pleinement et se scelle dans une scène de survie : enfouis au fond d'un trou pour se protéger d'une tempête de neige, le prétendu braconnier, après avoir prononcé une prière à la manière orthodoxe, se livre à son compagnon en lui faisant sa confession. spoiler: La vérité, c'est qu'il vit depuis douze ans dans la taïga afin d'échapper à la justice : l'homme est un criminel en cavale et il a la prétention de vivre encore trois ans dans l'isolement, c'est-à-dire jusqu'à ce que son affaire soit prescrite. « Tu as tué un homme, mais tu en as sauvé un autre », lui répond Teddy (qui lui doit la vie et qui, lui aussi, se livre à une véritable confession un peu plus tard).

    Dès lors, après cette scène qui a la puissance et la beauté d'un sacrement, Aleksei a beau lui dire qu'il ferait mieux de s'en retourner chez lui, Teddy ne peut se résoudre à abandonner son compagnon et ami. Une amitié comme celle qui le lie à cet homme, à ce reclus en pleine nature, cela ne peut s'achever que par obligation...
    On pardonnera volontiers au réalisateur et à son scénariste de n'avoir pas su ou pu éviter les scènes « à faire » dans ce genre de film (celle de l'ours par exemple), tellement il y a de beauté dans l'histoire d'amitié qui unit ces deux hommes que rien ne destinait à se rencontrer. 8/10
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Ce n'est pas tout à fait le bouquin de Tesson mais le sprint y est.... Une belle leçon de vie superbement interprété par Raphaël Personnaz, mais aussi par son coéquipier ruse Evgueni Sikhine, peu connu par ici, mais très populaire en Russie, même si dans le livre n'apparaît pas ce personnage. D'abord ce qui frappe dans ce film est la performance des acteurs dans cette nature vierge et inhospitalière mais si belle... La musique de Ibrahim Maalouf est aussi un personnage à part entière et un complément très bien intégré dans l'histoire. Une rencontre avec soit même pour échapper de la routine de la vie urbaine. Le seul soucis serait qu'il se passe peu de choses et la relative pauvreté de détailles qui sont beaucoup mieux mis en valeur dans l'ouvrage de Sylvain Tesson.
    dominique P.
    dominique P.

    837 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Tout cela représente une très belle histoire et un très beau film.
    C'est réellement intéressant, sobre, apaisant, reposant.
    J'ai beaucoup aimé et je recommande.
    secret n
    secret n

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2016
    une formidable histoire d amitié

    humaine dans des sublimes paysages. En plus une leçon de vie d un homme qui veut échapper à l absurdité de sa vie et qui est confronté à la nature avec toute sa beauté et sa cruauté. Un film très fort.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Ce film m'a fait du bien. J'ai voyagé pendant une heure 40 grâce aux images somptueuses, à l'histoire simple et aux acteurs fantastiques. Personnaz confirme et le russe est une vraie découverte. Safy Nebou signe une belle aventure
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 juin 2016
    « Pour vivre la lenteur et la simplicité… » Teddy a troqué son costume de jeune chef de projet multimédia, pour la tenue d’aventurier en Sibérie boréale. Pendant un an, il s’est installé dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal. En lisière de la taïga immense et glacée. « Je suis venu chercher ce que je ne connais pas, dit-il, l’infini du temps et de l’espace ». Il y a fait la connaissance d’Aleksei, un ermite russe en cavale, qui va lui apprendre à pister les ours, descendre le cerf… et la vodka !
    Du coup, son exercice de survie en milieu hostile ressemble davantage à une aventure extrême dans les grands espaces qu’à un « repli sur l’essentiel ». Presque sans ses livres, ni pensée existentielle. Et c’est bien tout le problème Dans les forêts de Sibérie. Et toute la différence entre le livre éponyme de Sylvain Tesson et la très libre adaptation qu’en tire Safi Nabbou. Quand on a passé en revue les cartes postales, certes magnifiques du lac gelé, et épuisé les poncifs du récit d’aventure, il ne reste plus grand-chose de consistant.
    Comme accaparé par son « stage bushcraft », le bel aventurier finit par manquer de fond. Plus encore que son compagnon trappeur. Raphaël Personnaz qui signe un rôle plus physique qu’intériorisé, n’y est sans doute pour rien. Il se bouge sans nous réchauffer. Reste la belle image glacée. Et même de la très belle image de glisse, en camion... Mais ça ne suffit pas à tenir le film. Devant tant d’académisme, Boorman, Sean Penn, Malik et Inarritu peuvent dormir tranquille.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Un homme plaque tout pour aller vivre loin du monde, sur les bords du lac Baïkal. Une belle idée de cinéma inspirée de l’aventure de Sylvain Tesson racontée dans son livre éponyme. Je ne sais pas ce qu’en pense l’auteur, mais Raphaël Personnaz qui le joue est absolument parfait. L’intériorité du personnage est traduite par la personnalité même de l’acteur qui taiseux, observateur, tient là son plus beau rôle depuis belle lurette. Surtout que le comédien sait aller au-delà de la posture contemplative pour fixer le rôle dans une dimension joliment humaine. La rencontre avec un homme qui se terre dans la forêt sibérienne depuis des années lui facilite la tâche, bien évidemment. Et son alter-ego Yevgeni Sidikhin a également une belle prestance. Un excellent duo sur lequel se repose peut-être un peu trop le réalisateur qui ne semble pas vraiment profiter des décors auxquels il ne confère que le droit d’exister. Pas de véritable respiration autour de ces espaces anoblis, aucun vertige. Comme une mise en scène inaboutie…
    Pour en savoir plus
    keser
    keser

    22 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2016
    Beau film qui nous plonge dans les paysages magnifiques de Sibérie. Le personnage principal revient aux fondamentaux de la vie, loin de toute civilisation...Malgré tout il manque de la profondeur au personnage pour totalement adhérer.
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