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isakkk
14 abonnés
193 critiques
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4,5
Publiée le 16 juillet 2016
Très beau film à l'image somptueuse. La musique magnifique accompagne le silence de la vie de cet homme parti à la recherche de sa "vie intérieure". Très fidèle au livre de Tesson, hormis la rencontre avec un Dersou Ouzala de la toundra...
Un chef d'œuvre! Des images sublimes, l'histoire d'une rencontre touchante, une réflexion passionnante sur la nature, le sens de la vie, la solitude... et avec une bande son en parfaite accord d'Ibrahim Maalouf. Un film dont on a du mal à se défaire de l'ambiance en sortant de la salle de cinéma. Nous étions tout un groupe et tout le monde a apprécié le film, foncez le voir! Un film qui touchant et qui fait du bien...
J'avais aimé le livre, j'ai adoré cette adaptation. Image soignée, dialogues précis, choix des personnages, jeu d'acteur sobre (si l'on exclue la vodka) font de ce film un bijou. La beauté des images impose le silence. Peu de musique et c'est tant mieux car la nature nous parle. Un film bouffée d'oxygène dans notre quotidien rythmé. À voir
Agréable moment de cinéma mais le film est bien moins riche que le roman de Sylvain TESSON qui est à son origine. Le film étant impuissant à rendre les pensées solitaires de l'aventurier, le scénario ajoute une rencontre avec un fuyard qui se trouve être un voisin assez éloigné et bien caché. Celui-ci apporte des scènes d'actions qui compensent la perte évoquée... L'autre rencontre inattendue, avec un ours ne manque pas d'humour bien qu'il saccage sa cabane et ses réserves alimentaires...
Même si je n’attendais pas grand-chose de cette adaptation de « Sur les chemins noirs », je tenais à la voir. J’avais d’autant moins d’attentes cependant que l’adaptation d’un autre chef-d’œuvre de Sylvain Tesson, « Dans les forêts de Sibérie », réalisée en 2016, n’était pas très réussie, du moins si l’on cherche un semblant de ressemblance entre un livre et un film.
Il faut dire à la décharge des deux réalisateurs qu’il ne doit pas être facile de porter à l’écran deux récits qui mettent en scène un aventurier solitaire. Dans le premier cas, en effet, Tesson raconte son séjour d’un an dans une cabane, sur les rives du lac Baïkal, en Sibérie. Dans le second, l’écrivain, pour se rétablir d’un accident qui l’a laissé dans le coma pendant des semaines, part à pied, seul encore, traversant la France sur 1300 kilomètres, pour l’essentiel par des sentiers sans autos et sans touristes, vestiges des régions rurales d’antan.
« Dans les forêts de Sibérie », les scénaristes avaient imaginé un personnage de Russe en cavale, avec lequel l’ermite se liait d’amitié. Ce n’était pas sans intérêt, mais sans rapport aucun avec le livre.
« Sur les chemins noirs », je savais bien que les scénaristes ne s’en tiendraient pas à la narration hors champ, même si le texte de Tesson est sublime. Ils n’allaient pas résister à la tentation d’ajouter des événements et des personnages, que ce soit sur sa route ou dans son passé. Si au moins cela avait mis un peu de piquant dans le récit. Mais soit on tombe dans l’insignifiance (la rencontre avec le jeune Maghrébin ou avec une vieille tante), soit dans la banalité racoleuse (l’histoire d’amour avec une jeune et très belle lectrice).
Reste de beaux paysages et quelques pages tirées du merveilleux récit de Tesson, bien lus par Jean Dujardin, qui a enfin quelque chose à dire sur ces chemins noirs. Si ce récit d’une rédemption vous intéresse, oubliez le film et lisez plutôt Sylvain Tesson lui-même. Si vous ne le connaissez pas déjà, vous allez découvrir un grand écrivain.
Vivre la Sibérie en refuge, en terre d’asile loin de la ville, donner à l’année passée sur place la valeur d’existence tout entière, quelle belle expérience humaine et cinématographique ! Le choix d’adapter l’œuvre autobiographique de Sylvain Tesson s’avère judicieux et débouche sur un film solide et aride, à l’écart des sentiers battus du cinéma français actuel. On regrettera une légère imprécision formelle rendant l’image parfois laide là où elle aurait gagné à s’imprégner de la nature environnante, pesante et rugueuse. Le choix, pour certains plans, d’une focalisation très rapprochée et approximative ne se marie guère avec la recherche esthétique et esthétisante que développent d’autres plans, comme ceux réalisés sur le lac gelé. Il n’empêche que ces scènes sur glace portent à elles-seules le grandiose d’une aventure aux confins de l’humanité, en communion avec une nature jamais idéalisée. Teddy arpentant les espaces gelés, c’est Teddy s’arpentant lui-même, c’est le blanc environnement dans lequel s’engouffre un grain de sable, un individu qui ne trouve plus sa place dans la société de ses semblables. Pour chanter cette solitude fondamentale, Ibrahim Maalouf livre une composition musicale époustouflante, toute en retenue et en délicatesse, qui épouse à merveille l’ambition d’un homme, à savoir celle de se défaire de ses chaînes pour espérer renouer le contact avec sa nature matricielle. Un belle expérience de cinéma.
Des images extraordinaires, notamment les vues du haut du lac gelé, sur lequel roule le camion. On rentre à fond dans le film et on ne s'ennuie pas un instant et quelques moments d'émotion; bref un régal.
humaine dans des sublimes paysages. En plus une leçon de vie d un homme qui veut échapper à l absurdité de sa vie et qui est confronté à la nature avec toute sa beauté et sa cruauté. Un film très fort.
voilà un film tout simple avec une histoire simple et très bien fait, les images sont époustouflantes, ces paysages de forêts et de lac gelé sibériens sont grandioses, dans ce film il y a trois personnages: ce français qui laisse derrière lui la civilisation, cet ermite qui fuit la justice des hommes et puis le troisième personnage important s'il en est le paysage sibérien avec le majestueux lac Bakaïl entièrement gelé à tel point que les véhicules roulent dessus comme sur une auto-route de glasse, un grand bravo au réalisateur pour ces belles images et à cette belle histoire d'hommes vivant dans un décor grandiose mais ô combien hostile
très beau moment de cinéma. Certainement un de ces rôles qui vous change une carrière et vous façonne une image. Bravo à r. Personnaz qui porte le film sans en faire trop. On en ressort un peu bouleversé.