Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jean-Patrick Lerendu
14 abonnés
152 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 25 juin 2016
Comme le très beau film Into the Windows, on accompagne notre héros dans une Sibérie sauvage et peu fréquentée ou il ressent le besoin de se retrouver. Mais ce moment va laisser des traces profondes dans notre héros que va rencontrer un autre personne dans ce désert du froid, ou la mort est présente à chaque pas.
Images et musique superbes, interprétation très inspirée. Personaz toujours excellent ;) Une adaptation très libre et très réussie du livre de Sylvain Tesson que j'avais adoré. Je recommande le livre ET le film.
Le fond de l'histoire est très intéressant mais l'ensemble demeure assez ennuyeux. D'autres films sur le même thème sont plus intéressant. Aussi, il m'apparaît que la rencontre avec le fugitif russe aurait pu être imaginée différemment.. Peu crédible.. l'idée de départ étant une introspection sur soi même, sur la vie etc en partant au milieux de la nature seul face à soi même. spoiler: Et à un moment où la fin était proche, un homme sorti de nulle part en pleine tempête arrive au bon moment, au bon endroit pour lui sauver la vie... La rencontre entre ces deux hommes, oui pourquoi pas mais pas à ce moment là en pleine tempête etc . L'ensemble est intéressant mais devrait rapidement tomber dans l'oubli..
On est à mille lieues d'un film d'action ou d'un blockbuster et ça fait du bien.Le rythme est lent, l'image posée, les scènes détaillées (celles de l'ours, du cerf, du piège, de la tempête, etc.). On nous reconte une réelle aventure dans une contrée hostile, mais aussi une aventure intérieure.
Ma 300e critique sur allocine ! A mille lieux des superproductions américaines avec leurs débauches de violence et d'actions à n'en plus finir, à mille lieux également de la vie frénétique occidentale, ce film est un petit bijou de calme, de contemplation, et de paysages immaculés. On ressent la dureté des conditions de vie, l'isolement et la saveur des rencontres de passage. Salvateur.
Quelque peu déçu par ce film, qui pourtant sur le papier et suivant les critiques m'aguichait sérieusement. Une certaine envie de replonger dans un Into the Wild à la Française. Alors je ne dirai pas qu'il est mauvais, mais le manque d'intrigue en dehors de la recherche de la liberté et de l'amitié naissante entre 2 hommes que tout oppose, m'a laissé un peu sur la faim. Les images de la sibérie et des saisons qui passent autour du lac Baikal sont magnifiques, et méritent rien que pour ça, de s'intéresser à cette soif de liberté. Un film qui rafraichit en temps de canicule en tout cas :).
Le livre dont le film est inspiré est le carnet bord de Sylvain Tesson sur son séjour solitaire là-bas mais peut-être par goût personnel ou par peur de se priver d’une partie du public, le réalisateur a préféré faire un film plus narratif que contemplatif. Ce choix nous prive un peu de cette promesse de communion avec la nature, surtout que le film commence directement en Sibérie. Il n’y pas d’avant.
Mais le film est plutôt pas mal pour se faire un petit break de quelques heures près du lac Baïkal.
un hymne à la nature, à la vie, des paysages somptueux bruts glaçés et glacials, une étendue de glace qui donne le vertige, un horizon à l 'infini, les bruits de la glace, la violence la brutalité de la nature, ici elle a encore et toujours ses droits, c'est elle qui décide, et nous rappelle qu'on doit la respecter , on est si petit et insignifiant face elle, ce film est la pour nous le rappeler. Raphael Personnaz est vrai touchant, vivant, heureux sur une musique qui ne fait qu'amplifier ce sentiment de quiétude et de spiritualité que l'on ressent tout au long de ce film et en sortant, c'est ça le cinéma.
Un film ou on ne s'ennuie pas une minute. Porté par une photographie et une musique de haut niveau, Raphaël Personnaz se révèle dans ce film plein d'humanité.
Des images magnifiques , la musique ennivrante d'Ibrahim Maalouf, le charme et la justesse habituels de Raphaël Personnaz ... Finalement il n'en fallait pas plus. Et moi qui m'attendais à me faire chier ... MAGNIFIQUE ! 4,5/5
Un bon film...fidèle au livre de Sylvain Tesson dans la première partie...puis une deuxième partie romancée dans l'esprit du film...l'acteur Raphaël Personnaz est juste tout en nuance...de magnifiques paysages subliment le film...
L’aventure est belle tout comme l’histoire d’amitié entre ces deux hommes perdus, pour des raisons différentes, au bout du monde. La beauté grandiose du lac Baïkal replace l’homme face à lui-même et à sa destinée, l’interrogeant sur sa place dans le monde. Porté par la musique d’Ibrahim Maalouf, "Dans les forêts de Sibérie" navigue avec une forme d’humilité, de l’humour et un naturel rafraichissant entre ode à la nature, introspection et entraide survivaliste… le tout arrosé d’un peu de vodka ! Avec ses paysages sublimes et la photographie qui en découle, c’est un film qui donne envie de faire son sac à dos et partir à la découverte de la Sibérie.
Si l’isolement recherché par le personnage incarné par Raphaël Personnaz ne paraît à l’écran que par intermittence, les espaces et le silence sont bien captés sous l’objectif de la caméra de Safy Nebbou. Les prises de vue aériennes réalisées avec un drone sont bien réalisées à l’exception de la plus importante, celle sur la barque, dont le cadrage échoue en fin de séquence… Il faut reconnaître la beauté du geste même si Dans les forêts de Sibérie se montre trop timide sur le traitement des questions existentialistes du personnage de Teddy.
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 12 juillet 2021
Basé sur le livre autobiographique de Sylvain Tesson Dans les forêts de Sibérie raconte l'histoire d'un homme qui a décidé de laisser la civilisation derrière lui et de vivre comme un ermite dans une petite cabane au bord du lac Baïkal. Même si le film n'est pas vraiment fidèle au livre les paysages à couper le souffle et la magnifique musique jazz nous offrent une expérience exquise. La photographie est lumineuse ainsi que les plans poétiques qui mettent en évidence le côté lumineux de la solitude vécue comme une véritable renaissance. Nous assistons à la lutte d'un homme isolé contre les sautes d'humeur de la nature et nous comprenons que la vraie beauté de la nature est qu'elle ne peut être apprivoisée. La rencontre avec un Russe donne au film une nouvelle dimension l'amitié entre les deux hommes opposés est un cadeau pour nos sens. Enfin la performance époustouflante de Raphaël Personnaz renforce l'expérience (peut-être parce qu'il avait déjà lu et aimé le livre de Tesson) et prouve que la possibilité de fuir le monde existe...
Je vous invite vivement à aller voir « Dans les forêts de Sibérie » de Safy Nebbou, un « vieux » réalisateur français dont à vrai je ne connaissais pas la filmographie. L’histoire est simple : c’est la rencontre autour du lac Baïkal complètement gelé de Teddy (Raphaël Personnaz), un trentenaire, directeur de projet en multimédia qui plaque tout s’apercevant qu’il n’a rien créé et d’un russe, Aleksei (Evgueni Sidikhine), ancien contremaître dans une usine de bois qui a fui sa ville du fait d’un crime « commis à cause du chagrin ou de l’envie » sous l’emprise de la vodka. Cette rencontre qui suit la dureté de la vie dans ce monde hostile - « parfait pour se suicider » dit même la personne qui vend sa cabane au jeune français – est magistralement menée sans aucun temps mort malgré la simplicité de l’histoire et l’unicité du lieu. Je ne vous dévoilerai pas la fin de cette histoire qu’on peut pressentir mais qui est une très belle leçon de vie avec ce message à lire à la gare d’Irtoutsk. Teddy dira « J’ai quitté le caveau des villes et j’ai vécu libre un an dans l’église des taïgas » … même si Aleksei lui a dit « Tu te caches de toi ». Les paysages sont superbes et la photo extraordinaire, le tout enrichi par une musique magistrale. Une introspection qui vous inonde de calme et de volupté devant ce fameux lac Baïkal dont j’avais déjà apprécié la beauté sauvage en hiver, via un documentaire de Nicolas Vannier lors de son odyssée Sibérienne avec ses chiens de traineau.