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    Dans les forêts de Sibérie
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    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2016
    Les décors naturels sont splendides mais le fond est assez creux. C'est tout de même un bon film qui rend hommage à toute la grandeur et la beauté de la nature.
    benitoberlon
    benitoberlon

    56 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2019
    Superbes paysages. très jolie histoire qui m'a fait penser par moment à Into The Wild. Bref, c'est rafraîchissant, sans grande prétention, et donc très réussi. Et savoir que c'est adapté (dans les grandes lignes) d'un livre autobiographique, c'est encore plus bluffant!
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    Film à regarder dans son salon, sous une chaude couverture. Très très peu d'action, de beaux paysages nappés de grisaille forts répétitifs. Histoire fort simple, mélancolie quand tu nous tiens.....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juin 2016
    Adapté du récit éponyme de Sylvain Tesson, Dans les Forêts de Sibérie réalisé par Safy Nebbou se place comme le Into The Wild français et donne envie de partir loin, très loin…

    Aventurier et écrivain, Sylvain Tesson est l’auteur de nombreux livres et romans sur l’alpinisme et le voyage. Salué par le milieu littéraire et récipiendaire de nombreux prix comme celui des Hussards reçu en 2105 pour son dernier roman Berezina, Tesson est un auteur dans la veine de Gérard de Nerval et Jean-Christophe Ruffin. Publié en 2011 et récompensé par le prix Médicis du meilleur essai, Dans les Forêts de Sibérie se présente sous la forme d’un carnet d’ermitage qui raconte le périple de S.Tesson lors de son séjour solitaire pendant près un an dans un coin reculé du lac Baïkal. C’est donc ce récit que Safy Nebbou va adapter à l’écran pour son nouveau film, 4 ans après Comme un Homme, drame familial avec Charles Berling et son fils Emile. Pour jouer le rôle de l’aventurier solitaire, le choix s’est porté sur Raphaël Personnaz, figure montante du cinéma français après ses prestations remarquées dans Quai d’Orsay et L’Affaire SK1.

    Dans les Forêts de Sibérie commence simplement, mais efficacement. On rentre tout de suite dans le vif du sujet et on embarque en compagnie de Teddy (R.Personnaz) loin du bruit du monde sur les rivages du lac Baïkal. Tout de suite le décor est planté, le lac gelé, la cabane où vivra le héros durant cette aventure, tous les éléments du décor sont présentés pour qu’on apprenne vite où nous sommes et comment va se dérouler l’aventure. On plonge facilement dans le quotidien de Teddy et on découvre en même temps que lui la vie coupée du monde en pleine toundra. Ainsi, Dans les Forêts de Sibérie peut se voir comme un récit sur l’apprentissage et la découverte. On doit dans ce milieu reculé tout réapprendre : se chauffer, se nourrir et s’occuper. Pendant toute la première partie du film, on reste seul en compagnie du personnage, on suit son installation et les nombreux tracas (notamment avec un ours – Coucou The Revenant) qui vont avec, mais aussi les joies et le plaisir de se retrouver loin de la frénésie du monde occidental.

    La seconde partie est quant à elle bien différente et se détache du récit original de Sylvain Tesson. Safy Nebbou a voulu en en effet introduire un second personnage, sûrement par peur que le spectateur s’ennuie de voir pendant 1 h 45 uniquement Personnaz à l’écran. Ce protagoniste est un russe en cavale qui est caché dans la forêt depuis de nombreuses années. Il va au cours du film rencontrer Teddy et ils vont apprendre à se connaître et vivre ensemble. Légèrement caricatural, ce personnage russe donne certes un second souffle au film, mais on peut se poser la question de savoir s’il était forcement nécessaire. Rester fidèle au carnet de l’auteur aurait sûrement suffi, surtout après des films tels que All is Lost de J.C Chandlor avec Robert Redford qui prouvent qu’on peut faire un film avec un seul et unique personnage.

    Dans les Forêts en Sibérie reste pour autant un très bon long-métrage sur la recherche de soi. Magnifiquement filmé et mis en scène grâce à une photo impeccable, ce film nous procure des sensations de liberté indescriptibles. Raphaël Personnaz fournit encore une fois une excellente prestation et arrive à lui seul à porter le film (est-ce qu’on aurait trouvé le DiCaprio français ?). Porté par la sublime musique d’Ibrahim Maalouf, le long métrage de Nebou se place comme un film d’aventure qui nous transpose et qui le temps d’1 h 45 parvient à nous faire oublier notre vie de citadin. Dépassant le simple film écolo, Dans les Forêts de Sibérie est une ode à la liberté qui se déguste sans modération.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Un film qui manque terriblement de personnalité et qui ne raconte finalement pas grand chose. L'histoire de l'homme qui fuit son train train pour redécouvrir la vie dans la nature j'ai déjà eu l'impression d'avoir vu ça des dizaines de fois, du coup il n'a suscité chez moi quasiment aucun intérêt. Heureusement pour lui le film est sauvé par quelques très beau plan d'une nature qui est magnifiée mais franchement si c'est pour se contenter d'images de paysage de la Sibérie ne vaut il pas mieux privilégier un reportage car du point de vue cinéma je ne vois pas grand chose à retirer de ce film.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Le choix d'être une adaptation libre est engageant. Souvent, ça consiste à faire une œuvre délivrée d'attaches, à peu près garantie de plaire au public. Mais Nebbou avait autre chose en tête.

    Dans les somptueux décors naturels du Lac Baïkal, avec ses acteurs amateurs et son sens de l'exploration et de la découverte, le film a la saveur d'un documentaire que l'ajout d'un récit et d'acteurs de cinéma ne brise pas. Car l'idée, c'était simplement d'appliquer les mêmes principes au contenu et au contenant. Il s'agit de l'histoire d'un homme qui recherche la paix et la solitude, alors on le filme tel quel, au naturel, comme s'il était lui-même et que tout tombait sous le sens.

    Cette harmonie osée, dont un rien pouvait exposer la tromperie, permet à l'œuvre de globalement éviter des pièges qui la menacent parfois. Un personnage ultranaïf qui part dans la taïga comme il partirait à la campagne, par exemple, ou bien des rebondissements calculés, ou une rencontre faussement fortuite. Leurs raisons d'être sont bienheureusement terre-à-terre : l'envie de la solitude, de se dépasser, de se trouver.

    Doté en plus d'une musique méritant son César, Dans les forêts de Sibérie est la rencontre entre la curiosité et la créativité, pour un résultat qui n'est pas une redite des productions d'Arte, ni un film qui s'improvise globe-trotter et qui aurait, en guise de seule vraie destination, un festival.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juin 2018
    De beaux paysage de la région de sibérie, ses lacs de glace, le froid ensoleillé et une histoire fantastique au fin fond du pays russe, c'est émouvant.
    David D.
    David D.

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Safy Nebbou est un fripon: Il a pris l'excellent livre aventure-vécu de Sylvain Tesson "Dans les forêts de Sibérie", l'a porté fidèlement à l'écran une petite trentaine de minutes, puis est parti dans tout autre chose. Quoique:
    Au moment où Sylvain Tesson se prenait d'amitié pour deux chiens bien utiles dans ces contrées, Teddy (Raphaël Personnaz, absolument parfait) se lie avec un gros chat barbu, du genre qui n'a griffé qu'une seule fois dans sa vie, assez pour subir 12 ans d'exil dans la forêt. Aleksei (Evgueni Sidikhine, ébouriffant), comme les chiens de Tesson, lui sauvera la vie, lui tiendra chaud, lui apprendra à chasser, restera souvent silencieux et se montrera tour à tour, à son (grand) corps défendant, cruel, attachant ou indispensable. Mû par ses instincts et sa condition devenu animal, mais aux yeux dont on cherche et trouve la lumière, à la fourrure où on ne souhaite que se réchauffer, Aleksei, ce sont bien les 2 chiens de Tesson.
    Safy Nebbou est donc un malin: pour ne pas refaire un "Le dernier trappeur" bis (un homme, 2 chiens, 3 paysages) , il a fait du cinéma: 2 hommes que tout opposent mais dont on sait dès la première minute qu'ils seront frères. Jurisprudence "Duel dans le Pacifique" et 17896 autres films.
    Ça fait néanmoins souvent mouche, grâce donc aux deux acteurs parfaits, à l’œuvre de Tesson qui fournit un filigrane fort solide, et aux paysages du Baïkal. Spassiba !
    Craoux
    Craoux

    30 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Je n'ai pas lu le bouquin de Sylvain Tesson dont est tiré ce film. Mais j'ai le sentiment que c'est plus le lac Baïkal que la forêt sibérienne qui aura inspiré Safy Nebbou. Peu importe. Le résultat est fascinant. L'âpreté, la rudesse, l'hostilité de cette nature que nous découvrons avec Teddy, amèneraient n'importe quel être humain à reconsidérer son envie, son besoin profond de "retraite". D'expérience de vie d'hermite. Mais l'improbable présence d'un fuyard russe, réfugié dans cette nature inhospitalière pour échapper à la Loi des hommes, va enrichir le propos en introduisant la dimension d'une cohabitation fraternelle .. en milieu hostile. Je crois avoir lu que cette cohabitation était une liberté scénaristique qu'avait prise Safy Nebbou par rapport au roman. Peut-être, mais elle ne nuit pas à la quête du sens de sa vie que poursuit Teddy, voire, au contraire, elle amène un éclairage sur la décision de Teddy de choisir de réintégrer le monde qu'il avait fui. Avant de voir le film, je n'étais pas convaincu du choix de Raphaël Personnaz pour incarner Teddy. Erreur, son incarnation du rôle est fine, en retrait. Vraiment, un beau moment de cinoche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Des images de nature grandioses, un personnage qui cherche le grand tout au milieu du rien... "dans les forêts de Sibérie" est une véritable bouffée d'oxygène. C'est en étant perdu au milieu de nul part que Teddy cherche à retrouver l'essentiel, à se dépolluer d'un monde trop toxique pour se retrouver lui-même. Loin de la civilisation, loin du temps, seul face à la nature et à l'ennui, il apprend peu à peu à retrouver son humanité.. Tout comme dans "Into the wild", le film est bercé par une musique douce et envoutante signée Ibrahim Maalouf qui invite davantage au voyage.. Partir en quête de liberté, à la rencontre du monde, à la rencontre de l'autre, et de soi-même.. un film plein d'authenticité, de simplicité, de beauté.
    Steven O.
    Steven O.

    29 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    pas de doute Raphaël personnaz fait partie des tous bons acteurs.
    Sa performance est très juste dans ce film il n'en fait ni trop ni pas assez.
    Son personnage n'est pas très fouillé mais ce n'est pas le plus important dans le film.
    Le plus important dans ce film c'est la nature la solitude le silence l'espace le dépaysement total et comment vivre dans cet environnement si beau et pourtant si inhospitalier.

    Le réalisateur nous donne la réponse avec subtilité.
    La beauté du paysage et de la photographie mais l'horreur du blizzard et des dangers de cette nature.

    Et cette histoire d'amitié est rondement menée belle et intense.
    Un beau film
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    288 abonnés 3 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Film qui part assez mal avec une multitude de longueurs et on se dit qu'on va vivre une soirée bien morne mais finalement on finit par se faire au rythme et l'arrivée d'Aleksei fait un bien fou et donne un vrai coup de fouet au scénario. En plus les paysages sont magnifiques, Raphael Personaz joue très bien et j'ai passé une bonne soirée alors que je ne m'y attendais guère ! Très belle surprise !
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2023
    La sortie recente en salles de " sur les chemins noirs" tire d'un livre de Sylvain Tesson, conduit a revenir sur l'adaptation d'un de ses precedents ouvrages " dans les forets de siberie".

    Le gros probleme de cette adaptation est qu'elle a peu a voir avec le livre. Certes, il reste le lieu sur les bords du lac Baikal, la cabane, certaines rencontres, mais la principale rencontre montree dans le film est totalement absente dans le livre.

    Si la premiere partie est incontestablement la meilleure, la seconde est , selon moi, une trahison qui dessert le propos du livre.

    "Dans les forets..." est une ode a la lenteur, a la solitude et un contrepoint a certaines valeurs de la societe marchande. Le film se focalise sur une histoire d'entre aide entre deux inconnus qui balaye d'un revers de main l'avis de ceux qui voient les relations humaines comme fondees sur un interet egoiste.

    Les amateurs de nature et de grands espaces pourront jeter un oeil a ce film, realise de maniere un peu trop fade, mais qui comporte suffisamment d'attraits pour ne pas le manquer. Toutefois, le livre est tres largement plus reussi que son adaptation.
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2018
    Safy Nebbou propose un genre sous-exploité du cinéma français, le film d'aventure aux inspirations partant du périple de Christopher Johnson McCandless avec Into the Wild jusqu'aux oeuvres de Jack London et son Croc-Blanc. Toutes ces références résonnent dans la tête du spectateur qui suit le périple, la quête philosophique de Teddy, un jeune cadre prêt à tout quitter notamment son job de cadre pour l'immensité de la Sibérie. Fait intéressant, c'est aussi une histoire vraie. Certes, moins dramatique que McCandless mais dont la visée reste identique : vivre en harmonie dans la nature avec peu de moyens. En revanche, Dans les forêts de Sibérie pose la question de l'adaptabilité d'un ouvrage autobiographique au cinéma : en effet, Sylvain Tesson, son auteur a vécu près de 6 mois. Avec accord de ce dernier, Safy Nebbou a rajouté un élément plus dramatique et mystérieux pour apporter un peu plus d'épaisseur dans son récit. Ce n'était pas franchement nécessaire mais l'idée d'un meurtrier caché depuis 10 ans s'avère être - du moins au début - assez surprenant. Mention spéciale pour son acteur d'origine russe, Evgueni Sidikhine. Pour le reste, peu de surprise : on a l'impression de se retrouver dans un documentaire qui nous épargne rien dans les tâches du quotidien : on s'habitue rapidement à notre lieu de villégiature pendant 1h45 mn, cette pauvre cabane au bord du lac Baïkal. Avec peu de malignité mais beaucoup de sincérité, on retrouve la critique de grands pontifes de la société de consommation : la mise en réseau du monde, la mondialisation, l'acculturation... Rien de nouveau sous les tropiques. Reste les paysages impressionnants, des acteurs assez convaincants (certains sont de véritables habitants) et une ambiance onirique. Pour ce genre de film, ce n'est pas suffisant à mes yeux. On a ce sentiment de manque qui intervient rapidement avec quelques moments où on flirte avec l'ennui. Pas soporifique mais pas entrainant !
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    30 abonnés 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Une belle histoire de deux hommes brisés, dont la rencontre va leur permettre de trouver la paix intérieure dans la solitude des bords du lac Baikal. Les paysages sont magnifiques, l'histoire est belle et les personnages sont interprétés avec justesse et pudeur, notamment par Raphael Personnaz, qui incarne bien le jeune français paumé qui part avec l'illusion que la solitude et le froid de la Sibérie vont lui apporter le bonheur, ou au moins la paix intérieure. C'est finalement la rencontre avec Aleksei plutôt que la solitude qui va lui ouvrir les yeux sur la vie.
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